Produit par la société de Bogart, la Santana, on pourrait croire que le film serait d'une autre intensité, mais les techniciens de la Warner et les artisans du même studio n'étant pas là, le film pêche par manque d'expérience, et de moyens, les acteurs qui font face à Bogart ne sont jamais à son niveau. Cela donne un film en demi-teinte, la femme fatale n'est pas vraiment crédible, le chef opérateur a beau constamment, mettre son regard en évidence, il n'y a que cela que l'on retient d'elle.
Et pourtant, le Japon d'après guerre avait de quoi retenir notre attention, car les Américains sur le sol Nippon, se faisait encore une fois, les faiseurs de démocratie, fî des coutumes, et des habitants, ils voulaient imposer leur suprématie, et pour le coup, on n'avait pas traiter cela dans le cinéma d'après guerre.
Malheureusement, les transparents, et autres astuces ne rendent pas justice à nos attentes, et le charme est de courte durée, car on voit bien que le film est tourné bien loin du Japon.
Certes, il y a de jolie moment entre l'enfant et Bogart, et la scène finale est assez réussi, mais est-ce suffisant pour nous satisfaire ?