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Yannickcinéphile
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3,5
Publiée le 23 mars 2013
Vortice mortale, un film singulier de Deodato, et assez méconnu. Un film qui compte surtout pour son climat très singulier, typique du début des années 1990. On est très loin en fait de Basic Instinct (même s’il s’agit d’un thriller érotique), dont le film se serait inspiré. Deodato réalise un pur film d’ambiance, avec une photo qui ne laisse pas indifférent, une excellente musique de Simonetti, une atmosphère poisseuse rendue par quelques scènes horrifiques (rares) et un érotisme volontiers cru et sale. Les acteurs sont moyens mais collent bien aux rôles, le scénario est original mais manque de solidité dans sa construction, les décors sans envergure sont rehaussés par la photo et les éclairages. La musique est de qualité. Certaines scènes me semblent vraiment dignes des classiques du cinéma, notamment celle du musée. Le film décevra sans doute les amateurs d’horreur (en fait peu présente), et le rythme, lent, aura tendance à rebuter certains spectateurs, surtout s’ils n’adhèrent pas à l’ambiance dès les premières minutes. Objectivement une bonne surprise. A noter la présence un peu surprenante du français Philippe Caroit.
The washing machine, c'est un faux giallo, un vide qui aligne à peine deux scènes légèrement gores et une pirouette fantastique pour une vingtaine de plans nichons nanardesques et autres pseudo-scènes érotiques. Et l'histoire dans tout ça ? Ben... Le cadavre apparaît, disparaît, apparaît, disparaît, et pendant ce temps là l'enquêteur incompétent (pléonasme dans un giallo...) se fait balader entre les trois frangines russes qui nous jouent l'intégrale de la femme fatale nymphomane sans talent, jusqu'au final expédié mais rigolo. Deodato (Mr. Cannibal Holaucaust) joue pleinement la carte de la vulgarité et de la perversité mais on se fait chieeeeer d'un bout à l'autre.