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TTNOUGAT
588 abonnés
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2,0
Publiée le 14 janvier 2011
Grosse déception ,un Casting pareil pour sortir un film totalement raté,ça fait mal au coeur. Un beau western doit couler comme une rivière du Montana avec des moments calmes,quelques tourbillon,un ou deux barrages mais sans jamais sortir de son lit. Ici ,c'est un patchwork incroyable,on dirait que 5 metteurs en scènes quelconques ont tourné chacun quelques scènes. Il y a du Leone ce qui pour moi est loin d'être un compliment,du Kennedy,du Mc Laglen,du Peckinpah et du Selander autrement dit que des auteurs de westerns qui disparaîtront avec le temps. Peu importait que le scénario soit ultra simple si les différentes séquences étaient bien traitées comme celle par exemple qui a lieu juste avant l'entrée au Mexique, quand Travail passe du coté de Benedict. Tout le reste est bâclé ou invraisemblable ,le pire étant la fausse mort du héros tué d'une balle en plein coeur...Tout cela pour le faire soigner par une vielle infirmière qui chassera de ce coeur les vers qui le rongeaient.2 étoiles quand même ,car j'aime tellement ces acteurs: Woody Strode qui tenait la main de Ford au moment de sa mort,Susan Hayward bien malade déjà et dont ce sera la dernière apparition,William Holden le médecin-major Kendal dans « les cavaliers » , Ernest Borgnine si bon chez Daves mais massacré au plus haut point ici...Et notre Roger Hanin qui ne pense strictement qu'aux postérieurs des femmes parce qu'il est français. Quel gâchis!
Un honorable western qui doit une partie de sa force à son casting dont Roger Hanin en français déserteur de l'armée française du Mexique, le scénario est basique (après sa famille massacré William Holden recrute des bagnards pour poursuivre et tuer les meurtriers) mais fonctionne bien. Au niveau de la réalisation c'est très efficace dans les scènes d'action et le film utilise bien les différents paysages que parcourt cette troupe ; le titre français La Poursuite sauvage joue sur sur sa ressemblance avec La Horde sauvage car on y retrouve aussi les acteurs William Holden et Ernst Borgnine mais si The Revengers s'inscrit plutôt dans la lignée des westerns des années 70 il est beaucoup moins violent que le film de Peckinpah d'ailleurs la séquence avec Susan Hayward fait plutôt songer aux westerns des années 50. Sans être extra The Revengers devrait satisfaire les fans du genre.
Une équipe qui donne envie mais malheureusement pour un western assez mal fichu. Daniel Mann réalise un film sans ambition ni caractère, on sent trop de flemmardise dans ce projet. Les multiples références (spaghetti, classique, scénario déjà vu...) sont empilées sans réelle envie. On est triste pour ces acteurs et surtout pour Ernest Borgnine dans un rôle ingrat et inintéressant. Le vrai et seul intérêt du film c'est que c'est une curiosité à défaut d'être un nanard affirmé. Décevant...
Il n'y a pas un grand réalisateur au commande résultat ce western n'a ni une réelle consistance, ni une identité marquante, pourtant il réunit des personnages variés et propose quelques retournements de situations certes classiques mais pas totalement attendus.
Point de poursuite ici, ni de sauvagerie... Si ce n'est celle de l'homme blanc vis à vis des natifs américains persécutés tout au long de la conquête de l'ouest, comme le montre une nouvelle fois le présent film. La trame est usée jusqu'à la corde: un fermier revanchard s'octroie l'aide de bagnards afin de venger le massacre de sa famille par ces satanés indiens, emmenés par un renégat. Le film est bavard (le cabotin E. Borgnine n'y est pas pour rien) se perd en discours stupides et d'une banalité affligeante, le tout sent l'amateurisme et le je m'en foutisme (les figurants qui regardent vers la caméra). Bref un western inutile.
« La Poursuite Sauvage » débute assez bien avec une scène familiale bucolique. Puis, c’est le drame : William Holden, le seul survivant, va chercher à se venger. La suite, c'est un mélange entre « Les Sept Mercenaires » et « Les Douze Salopards ». Le recrutement de l'équipe est suivi d'une sorte de jeu de pulsion/répulsion entre le héros et ses acolytes. En milieu de film, l'histoire s'éparpille avec quelques scènes avec Susan Hayward qui ne débouchent sur rien. L'obsession de Cholo (Jorge Martínez de Hoyos), qui se prend pour le « fils de », aurait pu être mieux exploitée, et le réalisateur aurait pu proposer une approche plus psychologique. Mais Daniel Mann a choisi de faire un western d'action un peu décousu. Le réalisateur sauve son film grâce à quelques bonnes scènes d'action. Néanmoins, la fin est un peu expédiée. Le réalisateur a dû être épuisé par cette chevauchée qui n'a rien de fantastique ni d'héroïque.
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Etrange film que cette Poursuite sauvage dont le titre français nous met sur une fausse piste. On pense forcément à la Poursuite impitoyable ou encore à la Horde sauvage, soit deux représentants du nouveau western des années 60. Pourtant, le film de Daniel Mann ne présente aucune de ces caractéristiques et semble même faire l’impasse sur ce renouveau en étant une œuvre très classique, aussi bien dans le discours que dans la forme. Certes, la vengeance et la loi du talion sont clairement condamnées ici, mais l’ensemble du film est construit comme ceux des années 50. C’est carré, efficace, plutôt bien joué, et finalement assez décevant par rapport aux espoirs placés dans sa première heure. Finalement, Daniel Mann n’arrive pas à faire de son western autre chose qu’un bon divertissement mené tambour battant : pas de violence excessive, pas de dérive idéologique, pas même de confrontation vraiment crédible entre la bande de hors-la-loi et le fermier vengeur. Tout ceci se regarde donc avec un certain plaisir, mais reste mineur, ce qui explique son échec public et l’oubli dans lequel le film est tombé depuis.
Ce western, basé sur un excellent scénario, raconte l'histoire d'un homme hanté par la mort de son fils suite à une attaque de comancheros commandés par un blanc à l'œil vitreux. Benedict (William Holden) tentera tout pour rattraper le salopard qui a tué tous les siens et ira jusqu'à engager d'anciens forçats à qui on ne peut, semble-t-il, accorder aucune confiance. Or, ce sentiment est la clé de voûte du film. La nature des hommes va évoluer au fil de l'histoire et la méfiance va se transformer en amitié. Bien sûr, il est difficile de transposer cette aventure dans la réalité, mais le réalisateur parvient à nous faire croire à cette belle entreprise. La fin est assez pathétique, lorsque Chamaco meurt dans les bras de Benedict. Un beau film, qui sans être un chef-d'œuvre, permet de passer un bon moment.