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Un visiteur
1,5
Publiée le 4 septembre 2010
Sans doute l'un des films français les plus déviants, Ozon n'y va certes pas avec le dos de la cuillère (suicide, inceste, homosexualité, SM et j'en passe). Cependant, l'exercice est malheureusement bien vain. On regarde tout cela défiler avec ennui sans jamais éprouver l'inconfort voulu (sans doute) par son auteur. Il ne s'agit pas d'accumuler les idées graveleuses pour choquer le chaland. Encore faut-il que tout cela ressemble à quelque chose, et on a bien du mal à savoir à quoi ressemble ce Sitcom. Bref, mon encéphalogramme et mon cardiogramme sont restés bien plats là où j'aurais aimé y éprouver un frisson de malaise malsain.
Alors la... Niveau bêtise on peut difficilement pire... On ne sait si le film penche vers la tranche de vie banale ou le surnaturel. Une demie étoile quand même (quand même !) car on accroche des le début du film... Mais la fin est... Comment dire... Euh... Nulle.
Je suis assez fan d'Ozon d'habitude mais là j'avoue être un peu passé à côté de ce film gratuitement provocant et parfois un peu trop barré. Heureusement que l'écriture d'Ozon a gagné en rigueur par la suite.
Je ne sais pas si j'ai aimé ou pas mais une chose est sure , j'ai vécu une expérience cinématographique unique.
Le film est une surprise incroyable, s'attend a une comédie familial avec une évidence sans surprise pour se retrouver finallement devant un film qui explore les vices les plus abjects.... le coté malsain est exploité à son paroxisme, seul la fin demeure encore un peu obscur........
Je l'avais vu quand 'étais super jeune la première fois et moi qui m'attendais à une comédie banale j'ai été assez..choqué (j'avais quand même 9 ans!!!!). mais la seconde fois, j'ai adoré. Cette façon de démolir une famille si parfaite à coups d'idées barjes. Certains disent que c'est pas très original mais moi j'ai trouvé que si, surtout dans sa mise en scène. A voir je dis, ne serait ce que pour son originalité et son traitement.
Bof. C'est un film atypique, c'est sûr. Mais parfois, ça part dans le grand n'importe quoi, un immense délire dans lequel on ne rentre pas forcément. On se demande ce que certaines scènes font dans le film. Elles n'y ont a priori pas leur place. Sans être hermetique à l'expérimental, il faut reconnaître qu'ici Ozon ose trop. Le scénario est intéressant et inovant, sans être extraordinaire. Les acteurs, par contre, sont excellents. Par ailleurs, le film est techniquement irréprochable. Du pour et du contre, donc. Le film est tout de même regardable.
Décomposition d’une famille : le fils se déclare homosexuel, la fille fait une tentative de suicide et reste paraplégique, le père égrène les proverbes et se désintéresse de tous, puis il amène à la maison un rat blanc qui va servir de catalyseur aux défoulements libidineux des enfants et de sa femme. Huis clos expérimental, Sitcom abuse de l’humour noir, du décalage, et des fantasmes freudiens. C’est parfois drôle ou loufoque, quelque fois assez fin, mais le plus souvent pesant, verbeux et de mauvais goût, au point de trouver longue cette comédie qui pourtant ne dure que quatre-vingt minutes. Dans cette comédie émergent déjà quelques uns des thèmes préférés d’Ozon, comme son goût pour les lieux clos (cf Gouttes d’eau sur pierres brûlantes ou Huit femmes), ou son intérêt pour les rapports entre les êtres (cf. Sous le sable ou Swimming pool). A voir si l’on souhaite un panorama complet des œuvres de l’auteur.
Sitcom est le premier long métrage de François Ozon. Si l'entrée en matière est géniale, la suite vire rapidement au grand n'importe quoi, faute à un scénario cultivant l'intrigue creuse. A force d'assister à du trasch, le spectateur n'y croit plus vraiment et finit par se lasser de cette méchante comédie ( mais pas si méchante que ça finalement. La preuve : tout s'arrange au final...). François Ozon semble avoir voulu rassembler tous les clichés de la sexualité et ses dérives : une mère incestueuse, une fille sadomasochiste et son esclave de copain, un fils homo émancipé et une bonne lesbienne... Ah oui, j'oubliais : le père a acheté un rat, élément déclencheur de cette débandade déconcertante. Le gros problème, c'est que le film se limite à cette galerie de clichés, le réalisateur n'approfondit pas son sujet, comme en témoigne l'absence relative de péripéties. Autre problème : la mise en scène fait indubitablement penser à du théâtre filmé. Finalement, ce film porte bien son nom : aussi superficiel qu'un sitcom, il se laisse voir et entendre, sans plus. Plus trasch, tu meurs ? A revoir...
Simpliste ainsi qu'aux clichés faussement provocateur ( Nous ne sommes plus pdt ces années 50-60 ou les gays étaient persécutés , Mr Ozon... ) ce pourtant meilleur film de son réalisateur jusqu'à maintenant se laisse parfois voir. ( Bien que j'ai personnellement vu beaucoup mieux récemment en lisant la subversive pièce " Communion " de J.W.S. - Certains préfèrent Beigbeder : Des goûts et des couleurs... - )
Complètement loufoque, pour ce film OZON teste ses personnages déjantés et dénués de sens pour rendre les personnages des films suivants plus aboutis, plus crédibles et donc plus pervers!
A voir pour les fans d'OZON et des films trash! A éviter pour les gens très terre à terre et cartésiens
Avec Sitcom, Ozon nous offre un bijou d'humour noir, cynique, acerbe mais aussi caustique et grotesque. Il nous décrit une famille bourgeoise,qui peu à peu va se morceller aprés le suicide d'une des filles. En réalité, cette famille est une famille de dingue avec le pére et ses fameux proverbes, la mére coincée, le fils homosexuelle initié par le mari de la femme de ménage et le copain de la fille suicidaire en tenue SM. De plus, le rat est un motif qui jonche tout le film et ce n'est qu'à la fin qu'on découvre la terrible vérité. Du déjanté qui va de mal en pis et qui va les précipiter dans le chaos le plus total jusqu'a ce qu'il tue la bête à la fin. Une chose tout de même me gène ce sont les images avec la bête à la fin qui sont extremement mal faite et qui gache un peu la fin du film. D'ailleurs, la relation mére/fils est assez intéréssante comme ce qui est dit au psychanalyste. A retenir, l'excellente intérprétation de Evelyne Dandry, Marina De Van et Adrien de Van.