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-marc-
17 abonnés
233 critiques
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1,5
Publiée le 16 décembre 2012
Une série de petites histoires, qui prises séparément pourraient être intérressantes, mais globalement le réalisateur est parti dans l'ornière et nous pataugeons.
Un déception malgré un casting 4 étoiles et un réalisateur qui ose un virage à 90°... Habitué au thriller noir Nicloux se lance dans une comédie entre humour noir et humour polisson avec une dose d'Agatha Christie. Les personnages sont un panel bien choisis et le scénario plutôt futé. Mais les dialogues sont mitigés, entre bons mots qui tapent juste et gags qui tombent à plat c'est parfois laborieux malgré une sensation de surréalisme bien vu. Le soucis reste sans doute la mise en scène qui manque d'audace comme si Guillaume Nicloux n'avait pas su complètement imprégner les lieux clos de ce château. Sans être entièrement râté cette escapade aurait gagné avec un poil plus de nervosité dans la forme.
Comédie noire, intrigue policière genre Cluedo, ce film complètement déjanté amuse parfois mais agace vite par ces chassés-croisés souvent très vides. Ça se veut égrillard mais ça fait surtout faux… cul et Jean-Pierre Darroussin, malgré son talent, devient vite pénible dans sa geignardise. Bref, à part quelques accélérations désopilantes, ça tourne en roue libre.
Un film qui joue sur un humour Hénaurme, des situations décalées, des personnages qui composent un bestiaire à la Mocky. Au début on rit de bon coeur, puis moins, puis plus du tout. L'absence d'un scénario, la lourdeur de certains gags laissent finalement un goût d'inachevé.
Guillaume Nicloux (Le Concile de pierre - 2006 & La Clef - 2007) adapte le roman éponyme de Jean-Bernard Pouy et nous entraîne à travers un polar complètement déluré et foutraque où une famille bourgeoise vient passer un week-end dans un hôtel en pleine campagne. Entre nuits blanche et gueule de bois, ils vont faire la connaissance d’un grand nombre de protagonistes, tous aussi intriguant qu’inquiétants (le nain et sa copine sexy, la castafiore pas si féminine qu’elle n’y paraît, le nymphomane sado-maso, etc). Si les personnages sont bien écrit, on regrettera que le scénario ne tiennent pas ses promesses et ait tendance à s’égarer plus d’une fois. Holiday (2010) use de nos zygomatiques mais son côté bancale déçoit et ennui plus d’une fois.
Guillaume Nicloux nous a toujours habitué à des polars très sombres. Son dernier, très réussi, La clef ne dérogeait pas à la règle. Cette fois-ci, il bifurque vers la comédie. Comme il l'a dit lui même avant le film, jusque là il a fait des film noir pas dénués d'humour et là il a fait un film d'humour pas dénué de noirceur. Alors ça commence très fort. Les dialogues sont désopilants, tous au second degré, chaque phrase est drôle. Et puis toute une brochette de personnages plus extravagants et inquiétants les uns que les autres. Ça fonctionne bien et on s'attend à ce que cela tienne jusqu'au bout. Mais à mi-chemin, au moment du crime, le rythme se perd, l'humour aussi. L'enquête policière tue le côté débridé décalé. On a l'impression d'être chez Agatha Christie qui aurait fumé la moquette. Les interrogatoires et les explications commencent à être un peu longuets et on prend moins de plaisir que dans la première partie. Comme souvent Jean-Pierre Darroussin est assez savoureux, même s'il reste un peu toujours dans le même registre. Même constat pour Judith Godrèche. Balasko est pas mal mais c'est un second rôle. Avec aussi les excellents Scali Delpeyrat, Biyouna, Marc Rioufol ou Françoise Lebrun. Guillaume Nicloux ne convainc donc qu'à moitié, même si on passe au final tout de même un bon moment, mais ce n'est pas la comédie de l'année.
Un joyeux bordel avec du vomi, des nymphomanes, des nains architectes, des proxénètes belges, des transexuels pendus à des lustres et un pauvre type, Michel Trémois, la cinquantaine, mari délaissé par une femme qui rêve du mec parfait ( pour le coup ce sera un gynécologue veuf et dépressif, arf ! ) qui se retrouvera, en l'espace de quelques heures plaqué, ensuqué, bourré, giflé et accusé d'un crime qu'il n'a pas commis... Le tout dans un château déguisé en club échangiste ! C'est souvent drôle, presque jubilatoire même, avec un Jean-Pierre Darroussin comme toujours excellent, portant entièrement le film sur ses épaules. Guillaume Nicloux ne signe pas un chef d'oeuvre, loin s'en faut, mais on rigole beaucoup face aux nombreux déboires de Michel Trémois - quoi de plus marrant qu'un type qui collectionne les emmerdes ?... Une bonne petite comédie sympathique et débridée, même s'il faudra encore pas mal de boulot à son réalisateur pour accoucher d'un objet culte. Mais c'est au cinéma en ce moment, et sûrement pas pour très longtemps... donc, c'est à voir.
Il y avait tous les ingrédients pour réussir la recette, mais le soufflé s'est effondré rapidement après l'exposition des personnages. L'humour rase les paquerettes. L'intrigue filandreuse dans laquelle on s'est cru obligé d'inclure un zeste de partouze, un soupçon de vomi et quelques scènes d'ivrognerie, part dans tous les sens et rend totalement indigeste ce brouet parigot duquel ressort un fumet de mépris pour la province et ses "bouseux". On peut éviter sans remords!
Divers personnages se retrouvent dans un hôtel de province où un meurtre se produit en pleine nuit. Qui a tué la diva ? Un film très curieux: des acteurs reconnus au milieu d'une histoire à dormir debout comme le cinéma français des années 70-80 en produisait beaucoup. L'humour est au ras des pâquerettes, voire de la ceinture, digne des films avec Jean Lefebvre. Après la gaudriole qu'était "Libre échange", il semble que le retour du nanar soit bel et bien amorcé.
Une très belle réussite, avec un bon scénario, de très bons acteurs, de l'humour à la pelle et, dans la 2ème moitié, une enquête policière qui tient la route et -- pour une fois -- une fin qui tient la route.
Un film completement dejanté avec des personnages haut en couleurs ! Le film aurait pu être VDM (vie de merde) tant le personnage joué par Darroussin a la poisse et ca tombe bien Darroussin porte le film presque a lui seul . C'est un bon divertissement non pas sous forme de cluedo comme peut le laisser penser la bande annonce car le meurtre a lieu dans la derniére demi-heure du film avec une fin inatendu concernant le ou la meurtiere ce qui est un bon point ! Autre bon point comme dit precedement l'excellente prestation de Jean Pierre Darroussin qui se demarque d'une Judith Godréche au jeu pas toujours juste . Des personnages bien dessinées : le nain , la nymphomane , le depressif , le bourgeois , la belle mére decoincé , l'insatisfaite , le crados au dents pourri (le detail de la mouche qui tourne autour est bien vu) a de quoi alimenter un scénario honnete pour une comédie assez sympa donc ...
Guillaume Nicloux nous offre une sorte de parodie des thrillers auxquels il nous a habitués avec cette petite partie de Cluedo filmée à échelle humaine dont l'humour peut facilement être qualifié de vulgaire. Malheureusement, le panel de personnages, moins drôle que tiré par les cheveux, ne parvient pas à devenir attachant malgré son excellent casting. On rigole peut-être bien devant certains situations grotesques mais l’intrigue ne parvient jamais à devenir suffisamment prenante pour que puisse se créer un quelconque suspense.
Changement de registre pour Guillaume Nicloux. Comédie légère, pour une fois. Les effets sont prévisibles mais les acteurs, bien dans leurs rôles respectifs, contribuent au bon moment que j’ai passé.