Derniers Avis sur Le Neuvième Escadron

Sortie en 2017 le film paraît plus vieux, il traite de la guerre entre Russes et Afghans en 1988.
Quelques belles scènes de boucheries , quelques personnages atypiques, mais insuffisants pour rester dans les mémoires.

Excellent film russe, en parti inspiré d'une vraie bataille, trop peu connu hors des frontières "slaves".
La trame est un repompé de "full metal jacket" qui semblera scandaleux à beaucoup , pour autant il est très interessant de voir comme cela a été adapté et comme finalement, le film peut etre complémentaire du film de Kubrick . Comme un miroir sur une autre guerre traumatisante , un miroir sur une autre société, une autre façon de voir le monde.
Le niveau des scènes d'action est un peu daté, surtout 15ans après , mais pour le budget c'est parfaitement acceptable.

Un film de guerre qui sort du lot les films du genre. Dureté des entraînements, jungle dans les rapports entre soldats, tous volontaires, une façon, croient-ils, d'échapper à leurs problèmes divers... La loi du plus fort règne. Au fil des exercices les individualités s'apprivoisent et ces hommes finissent par former une véritable unité. Les scènes de guerres de la fin sont à la limite du soutenable. Un bémol, involontairement drôle : lorsque les Peshmergas charge les Soviétiques, en terrain découvert, tout comme le faisaient nos Poilus de 14-18 ! À voir et cela d'autant plus que cette guerre d'invasion soviétique en Afghanistan est très méconnue.

Quand le cinéma russe nous raconte sa « 317ème section », son Indochine, son Viêt-Nam ou son Algérie à lui. En trois parties ce film nous fait d’abord vivre du dedans l’ambiance réaliste, brutale, pied-de-porc mais bon enfant d’un groupe de jeunes enrôlés et entrainés dans un camp de l’extrême en vue d’aller faire la guerre en Afghanistan. Puis on la fait sur place, à travers eux, dans son vécu, sa rustrerie, ses missions mortelles, ses crimes idiots de tous bords, et une complicité adaptative qui soudain ne fait plus l’ombre d’un doute dans le groupe d’amis. La dernière partie du film nous embarque enfin dans le massacre authentique de l’opération Magistral en 1988, où cet escadron de jeunes pantins devait absolument sécuriser la colline afghane dite 3234, alors que la Perestroïka avait déjà décidé du retrait des troupes.
Cette fresque de plus de deux heures n’a rien à envier à Hollywood dans son réalisme sidérant, violent, choquant, extrême, stupide, et à mille lieues d’une quelconque gloire patriote. Le film dénonce l’obsession imbécile d’un pouvoir politico-militaire qui s’acharne à envoyer sa jeunesse se faire faucher sur un front pourri dès le départ, la désillusion des survivants qui réalisent ce que trahison et abandon signifient, et surtout les traumatismes, seuls fruits possibles de cette horreur.
Le seul héroïsme est accompli par ces jeunes clowns issus pour la plupart de la misère russe et auquel le film est manifestement dédicacé.

J'ai longuement hésité à rédiger une critique sur ce film tant je suis partagé à son sujet !

Alors déjà le cinéma russe j'y connais strictement rien... Soyons sincère. Ensuite cette période de l'histoire, étant donné que les américains et autres occidentaux n'y ont pas participé, est relativement absente au cinéma et à l'école... J'y connais rien. Et c'est donc au travers de cette ignorance et de cette curiosité qui m'habitent que j'ai eu envie de voir ce film.

Que dire... Que dire... Excepté le fait que, comme de nombreux autres, je n'ai pas pu ne pas penser du début à la fin à Full Metal Jacket, son vieux alter ego américain de pratiquement 20 ans son aîné... Le découpage est identique et d'un classique absolu, puisque repris dans de nombreux films :
1. Entraînement
2. Excitation du premier combat
3. Désillusions

Bondarchuk sait qu'en choisissant une telle structure il s'expose à un classicisme dénué de toutes surprises... Et pourtant... Il parvient à marquer sa force au travers de la photographie et de la réalisation, avec quelques scènes sublimées. On ne peut que saluer la profondeur de ces hommes, chacun des personnages a été finement travaillé. Seulement... Tout cela m'a rappelé un certain... Platoon ! Notamment lorsque les jeunes recrues arrivent en Afghanistan et croisent les anciens retournant au pays, j'entendais presque la musique de Samuel Barber dans ma tête à ce moment là.

Alors pour tenter de se démarquer, de se détacher, de tous ces films qui ont su représenter à merveille la guerre à l'écran et qui ont connu tant de succès, le réalisateur joue sur le "trop", et trop de trop tue le trop, que voulez-vous... La sensibilité russe qui, au lieu de nous effleurer avec tendresse le bout des doigts, arrive par méga tonnes vous écraser la main. Il faut admettre que ce film manque un peu de doigté et de finesse par moment... De plus, s'ils en font trop dans les scènes touchantes, n'en parlons pas pour les scènes d'action qui sont bien souvent caricaturales... donnant un effet brouillon au film... Ce qu'il n'est pas.

Enfin, la musique est relativement bien calée, je dis relativement parce que ce n'est pas toujours le cas, il y a un passage où elle m'a d'ailleurs surprise et déçue. Cela dit, l'ambiance est là, l'atmosphère pesante est là, le triste aspect nihiliste de la guerre y est représentée avec tant de force qu'à l'issu de ce film on a bel et bien le cul entre deux chaises... Est-ce un bon film ou non ? Oui c'en est un, avec une réelle volonté de réalisation cela dit des erreurs grotesques tirent réellement le film vers le bas et le pénalisent... d'où mon 6... Je ne sais pas sur quel pied danser, il mérite aussi bien un 8 qu'un 4, tout dépend ce qu'on attend d'un film...

Je ne suis certainement pas le premier a faire la remarque sur le fait que Le Neuvième Escadron est le Full Metal Jacket chez les Soviets ; les Américains se sont embourbés dans l'humidité des jungles vietnamiennes et les Russes (à l'époque encore l'U.R.S.S.) se sont asséchés avec l'aridité de l'Afghanistan et comme le précise un officier a un moment donné aucune armée n'est pas parvenu à envahir ce pays. Durant la 1ère heure de Le Neuvième Escadron on nous présente nos troufions qui vont endurer un entraînement intensif sous les ordres d'un instructeur coriace, ils en bavent puis la 2nde partie du film se passe sur le terrain donc c'est les affrontements. Les personnages ne sortent pas des sentiers battus du genre et sont assez stéréotypés, certains moments de Le Neuvième Escadron sont ratés (je pense en particuliers à la scène avec la jeune fille qui se donne aux garçons) mais dans l'ensemble c'est un bon film de guerre et Fiodor Bondartchouk (fils de Sergueï Bondartchouk à qui l'on doit entre autres un sublime Guerre et Paix ou encore un grandiose Waterloo) qui interpréte aussi un officier nous offre une mise en scène efficace notamment dans la 2ème partie du film qui est consacré aux combats dont les scènes sont prenantes (avec un final très intensif).

C'est bien de voir le côté russe de la guerre contre l’Afghanistan, ce film a de merveilleuses scènes même si le scénario est malheureusement connu d'avance, on se demande bien pourquoi après les russes nous sommes allés là-bas ? La musique sert très bien le film,

Un pur chef-d'oeuvre, un véritable Full metal jacket à la russe! Des personnages hauts en couleurs, des paysages magnifiques et un final apocalyptique.

film de guerre avec un scenario qui tient la route du début à la fin. les acteurs interprètent trés bien leur rôle.y'a mieux mais l'ensemble reste très correct.

Un des film de guerre les plus aboutis qu'il m'ait été donné de voir. Arrive à concilier héroïsme et respect des victimes du conflit, patriotisme et humanisme, camaraderie et réalisme psychologique. Beaucoup de souffle et de subtilité à la fois.

On reprochera à ce film une certaine tendance au plagiat, notamment si on considère les films du genre US (Platoon et Full Metal Jacket). La construction scénaristique est identique. Sur le plan du divertissement, il atteint son objectif avec mention "bien", mais sur le plan historique, c'est une catastrophe. La bataille finale a vraiment eu lieu et dans des conditions similaires. Par contre, on est loin de la vérité. Un bel entracte afin de comprendre l'Union Soviétique usée et fatiguée de la fin des années 80 ++

J'aurais voulu mettre 3,25 si ça avait été possible car pour moi il se situe entre assez bon film et bon film. Il faut aimer les films de guerre, bien sur mais les scenes de guerre en est elle meme sont minimes ( sauf a la fin) Ici il est surtout question de la vie de ces jeunes soldats dans leur camp, leur formation, leur état d'ame etc pendant près d'une heure et demi. On en apprend un peu sur leur vie, mais ce sont en général des moments très plats du film. Il y a qq moments d'émotion ici et la. Au final c'est un bon film mais il y a certains moment ou ça m'a été difficile de suivre.

Un film de guerre lapidaire pas lassant du tout qui vous prend aux tripes .La nocivité des combats expliquée aux plus patauds d' entre nous se décline couleur rouge sang .A éviter si vous abhorrez les batailles robustes .

Très bon film de guerre même si l'attaque des afghans en vague humaine ne semble pas crédible. Avec de l'armement moderne, ce type d'attaque serait vite brisée.

Le film trouve très vite ses limites et malgré une apparente bonne volonté le résultat reste insuffisant pour convaincre. Reste l'intérêt historique. A noter que ce film évite tout particulièrement de prendre partie. Il se contente de narrer l'histoire de quelques soldats sans jamais soulever de questions. Un peut simplet pour un sujet qui aurait mérité mieux.