Impossible de dire le contraire, l'histoire est d'une qualité rarement vue dans le cinéma français. Et le choix de Dupontel est un choix physique évident. Mais alors qu'on voudrait s'accrocher à ce suspense et cette cavale, le tout à un goût de ridicule qui ennuie. Taglioni joue à peu près au même niveau que ses chaussettes et en devient le contraire de la crédibilité. Car le ridicule emplit les contours de cette cavale : les flics sont ridicules et faux, les gendarmes surjouent, les incohérences idiotes sont légion (même les militaires à côté d'un coup de feu n'entendent rien alors qu'ils recherchent un fugitif...)... Chaque scène de cet acabit nous oblige à baisser la tête pour éviter d'avoir honte pour eux... Reste Dupontel, physique, et le "méchant", psychologiquement engagé... Même le final fait mal, spoiler: puisqu'on aurait préféré ce qui devait arriver, qu'il meure dans ce trou par erreur, là c'était intelligent.
J'ai vu ce film, motivé par Albert Dupontel, et le genre "policier".Pourquoi réaliser quelque chose d'aussi mauvais?Le réalisateur, les acteurs, l'équipe, croient-ils en ce qu'ils font? Quel âge, quelle expérience de la vie ont-ils? On assiste à une avalanche de clichés, à des prétentions inabouties...Rien que le début en prison... Pourquoi fantasmez-vous sur des choses que vous ne connaissez pas?Je ne suis pas hostile à ce que des mecs fantasment, il peut y avoir des résultats étonnants, parfois...Mais là, c'est minablement pathétique.Le matériau initial était bon, pourquoi pas, mais c'est gâché.Eric Valette, tu mérites une bonne fessée!Il y a des films mauvais qui peuvent être drôle, "à l'insu de leur plein gré", celui-là, même pas.Un bon film policier français avec un personnage qui sort de prison, et une petite fille, Le Choix des armes, d'Alain Corneau, 1981.
Albert Dupontel remarquable comme d'habitude, grave, physique, tourmenté. Toute la classe féminine d'Alice Taglioni. Un film mené tambour battant, à la fois, thriller psychologique, policier, drame, traque. Ca sent certes le déjà vu, mais constitue un honorable polar français.
Avec "La proie" Eric Valette réussit un polar/film d'action très divertissant et relativement bien équilibré entre action et psychologie des personnages. Il mêle dans ce film plusieurs genres policier : film d'évasion, serial-killer, ex-flic en quête de justice, femme flic ultra-compétente, tous ces ingrédients sont étonnamment bien enchâssés et donnent corps à une intrigue à tiroir plutôt bien foutue. Le fil est donc bourrés d'archétypes divers, mais il n'en tombe pas pour autant dans le cliché en arrivant à les dépasser pour les mettre au service d'une histoire très divertissante sans être totalement creuse. Le film repose pour une bonne part sur la prestation d'Albert Dupontel qui donne à ce braqueur, pas vraiment sympathique, un aspect très touchant en père de famille à la poursuite du ravisseur de sa fille. Il offre aussi une prestation physique digne du Bébel des grandes heures, ce qui donne une plus-value à l'américaine dans ce polar français, qui ne se contente donc pas de ronronner son histoire. Alors, l'intrigue n'est pas pour autant incroyablement originale, mais elle offre une heure quarante d'un divertissement de belle qualité qui ne copie pas un style américain tout en lui piquant des trucs bien adaptés au polar à la française. Un film d'action français d'une qualité certaine qui pour une raison étrange n'a pas rencontré son public : à peine plus de 350 000 entrées en France et 3 millions de dollars de recette en tout, ce qui n'a même pas remboursé le budget du film. C'est triste parce que cela va freiner les productions de ce type dont les seuls représentantes seront celles venues d'outre-Atlantique... Si vous ne l'avez pas encore vu, précipitez-vous pour le regarder, vous ne le regretterez pas.
Super Thriller, crédible avec un Dupontel impeccable et qui change de registre dans ses rôles toujours barrés. Le suspense est bien amené et l'ensemble est bien maîtrisé.
Malgré les nombreuses incohérences dans le scénario, Eric Valette parvient au final à atteindre son objectif premier avec La proie. Avec ce film le réalisateur nous sort un bon petit polar , sans pour autant tomber dans les travers du divertissement et politiquement correct. On ne peut donc que s’incliner devant une telle réalisation. Certains réalisateurs de genre français feraient bien de s’inspirer. Il s'agit donc d'un film de qualité comme il y en a peu en France aujourd'hui 3,5/5
Sur un scénario musclé (tiré de pas mal de faits réels, "retravaillés" : ceux de l'affaire Fourniret, où le serial killer "chassait" avec son épouse, et s'était fait une vie confortable, après avoir récupéré le butin des "Postiches", ayant trahi ce faisant la confiance d'un compagnon de cellule et tué la femme de ce dernier), Eric Valette reprend ses gammes du milieu carcéral en 1e partie (bien que dans un climat fort différent de "Maléfique", son 1er "long", en 2003), puis lance la traque sans jamais ralentir le rythme, jusqu'au dénouement - qui est vraiment "La Proie" ? Albert Dupontel est un parfait Adrien, "beau mec" à l'ancienne, mais aussi père aimant, qui se trouve obligé de jouer les justiciers improbables. Son adversaire, manipulateur et monstre froid, Maurel, est incarné avec conviction également (par Stéphane Debac, aux airs trompeurs de "gendre idéal"). On peut encore citer Alice Taglioni (en flic tenace et intuitive), Sergi Lopez (avec un profil à la Abgrall - le gendarme qui a enquêté avec obstination sur le cas d'un autre serial killer, Francis Heaulme) et Natacha Régnier (l'épouse complaisante de Maurel). Un très bon thriller français - espèce fort rare ! 4 étoiles pour la bonne illustration du genre par un réalisateur hexagonal.
Il y a dans les silences de Dupontel un fond d'acteur exceptionnel, incarné. Le casting paraît approximatif, cependant, mais on n'a pas forcément la tête de l'emploi, dans ce genre d'affaire. Sinon les serial killers se feraient repérer bien vite! Probablement l'aspect classique des dialogues soutient une action riche en rebondissements. L'évolution du regard d'Alice Taglioni sur le fugitif est une trame progressive attendue, mais, elle, grâce à son jeu d'actrice, jamais convenue.
Un thriller français haletant qui va au bout des choses.L'histoire est bien ficelée et le film bien rythmé. Les rôles sont bien définis et les acteur font le boulot.
bonne année à tous (2014) . c'est le dernier film que j'ai vu au cinéma dés sa sortie le le possède aussi en dvd et dés sa sortie,le 17.08.2011 . si j'étais réalisateur j'aurais opté pour inverser certains ,pour claire dans le tournage.
Après "à bout portant" Eric Valette sort de nouveau un très bon polar à la française. Le film ne joue pas la carte du suspense, avec une intrigue assez prévisible et peu de twists, mais parvient à maintenir le spectateur scotché par l'urgence et le désespoir qui anime le héros. Ce braqueur incarné par Albert Dupontel doit spoiler: s'échapper de prison et éviter la capture suffisamment longtemps pour retrouver son ancien compagnon de cellule, un psychopathe qui lui colle ses crimes sur le dos .
Un thriller français du niveau des meilleurs thrillers américains! L'histoire reste assez classique mais tout est tellement bien fait et Dupontel impeccable qu'on passe un excellent moment. Inconvénient : sachant la fin, un 2e visionnage est superflu.
Un très mauvais film, les acteurs sont mauvais, on croirait le scénario pondu par un enfant de 5 ans, aucun suspens. les personnages sont caricaturés, comme le méchant pédophile catholique avec sa voix de sadique ou la petite muette inexpressive, bref des personnages sans profondeur. Le tout servi par une musique totalement dépassée. 0/5