Très bonne course poursuite dans le registre Thriller. Le jeu des acteurs sonne bien et ne casse absolument pas le rythme du film qui même s'il est un peu long à se mettre en place ne déçois pas par la suite.
Un excellent thriller français avec un Dupontel toujours aussi incroyable dans son jeu d'acteur. Le scénario est très bon et crédible, à voir absolument.
Voici un film d'actions français qui n'a rien à envier aux polars américains ! il y du rythme, qui ne faiblit jamais, des cascades, des scènes d'actions qui allient vitamines et vitesse, tout y est : des méchants violents agressifs au détraqué manipulateur, des flics basiques à ceux qui réfléchissent un peu plus ... Le cocktail est bien dosé, sans temps mort et Albert Dupontel est crédible de bout en bout. Son jeu est sobre et intense. Il est touchant en père soucieux et inquiétant en taulard sous pression. Il porte le film face à un tordu de première qualité.
Depuis "Maléfique", Eric Valette fait partie des réalisateurs que les critiques spécialisées encensent… et qui ne m’a pourtant pas encore emballé. Avec "La Proie", le réalisateur marche ouvertement sur les plates-bandes du cinéma de genre américain, comme "A bout Portant", il y a quelques mois. Mais là où le film de Fred Cavayé avait bluffé le public, celui d’Eric Valette souffre de nombreux défauts l’empêchant de rivaliser avec les productions hollywoodiennes. Tout d’abord, la mise en scène a tendance à faire dans l’esbroufe puisque le réalisateur se contente d’aligner les scènes d’actions musclées sans pour autant être très originales (les affrontements en prison, la scène de l’autoroute, le saut sur le toit d’un train…) entrecoupées de séquences un peu plus posées mais souvent caricaturales (les scènes entre le héros et sa femme, les matons très méchants, la flic qui doit se battre contre sa hiérarchie…). Un manque de renouvellement du genre que les publicitaires du film ont tenté de camoufler la caution "Albert Dupontel effectue toutes ses cascades lui-même". Et il faut reconnaître que l’acteur, qu’on n’attendait pas forcément dans un registre aussi physique, est la principale attraction de "La Proie" bien que son jeu reste assez attendu. J’ai également apprécié la prestation du méconnu Stéphane Debac dans le rôle du psychopathe propre sur lui. Le reste du casting est malheureusement plus inégal avec la revenante Alice Taglioni dans un rôle de femme flic obligée de jouer des coudes pour se faire une place, Sergi Lopez dans un numéro de cabotinage indigne, Natacha Régnier sous-exploité dans un rôle peu écrit, Serge Hazavanicius en coéquipier sympa, Caterina Murino en mode cacheton ou encore Zinedine Soualem en supérieur borné. Il manque également à "La Proie" la nervosité qui faisait toute la puissance de "A bout portant", carence due essentiellement aux baisses de rythme de la mise en scène, aux trous d’airs dans la narration (les scènes de rêves d’Adrien entre autres) et l’absence d’une BO au niveau. Quant à l’intrigue, les scénaristes auraient pu faire l’effort d’essayer de surprendre les spectateurs. Parce que, entre le violeur qui crie à l’erreur judiciaire alors qu’il a le mot "coupable" gravé sur le front, le coup du corps du héros qu’on ne retrouve pas après une chute de plusieurs mètres ou la gamine muette qui va prononcer son 1er mot juste à la fin (qui peut douter qu’il dira autre chose que "Papa" ?), on se croirait devant une resucée de tous les clichés auquel le cinéma US n’ose même plus s’adonner. Bon, maintenant, j’avoue que je suis un peu dur avec ce film qui reste un divertissement honorable mais qui aurait pu (aurait dû !) être bien plus efficace et dramatique. Dommage…
Un scénario intéressant, Dupontel est excellent, il porte tout le film. Un film physique et poignant... Quelques invraisemblance, il court un peu trop bien et trop longtemps avec une balle dans le corps. A voir.
Eric Valette nous fait "Le fugitif" bien des années aprés mais ne se plante pas vraiment: c'est déjà bien pour un film français. Grâce à une réalisation dynamique et un rythme soutenu, on ne s'ennuie pas une seconde. Dupontel se la joue sprinter des grands soirs mais reste efficace dans sa façon de jouer et d'interpréter un dur à cuire. Alice Taglioni est un choix qui pouvait paraitre ridicule mais on a eu l'intelligence de ne pas la rendre glamour: elle est donc trés crédible dans le rôle du limier. Stephane Debac compose un serial-killer au sang froid assez impressionnant.....bref vous l'aurez compris, le film se repose sur un casting costaud. J'ai donc passé un bon moment de cinéma français et ça reste assez rare pour que je le souligne!!!!!!!!!!!
Après avoir vu "Une Affaire D'état" et la bande annonce de "La Proie" j'était sur que LA PROIE allait être un super thriller! Albert Dupontel et Stéphane Debac sont tout simplement géniaux dans ces rôles, la mise en scène nerveuse de Eric Valette nous tient accroché du début à la fin, les scènes d'action musclée sont très bien chorégraphié et très bien filmé, c'est ce genre de film qui me fait aimer le cinéma français, et qui me fait penser qu'on n'a rien à envier au polar asiatique et américain.
Mises à part quelques facilités dans le scénario, un très bon film français. Interprétation impeccable, le spectateur se laisse prendre facilement au jeu.
Malgré le talent à force de toujours vouloir américanisé leur film les réalisateur français en deviennent ridicule... Ce film s'offre un beau casting et les moyens financiers semblent bons mais que d'invraisemblances !!! Des gendarmes en force sous les ordres de policiers lors d'une enquête ?! Impossible... Une ablle dans le ventre et l'autre court comme un lapin pendant un temps interminable, impossible... Le fugitif arrive dans une ville chope au hasard un logement comme par hasard vide et comme par hasard direct vu sur la pharmacie ?! Faut pas pousser !!! Heureusement ça se laisse regarder, un rythme assez soutenu, de l'action et Natacha Régnier notamment sauve le film du naufrage. Stephane Debac a clairement du talent mais il faudrait qu'il surjoue un poil moins.
Les films français de ce genre sont assez rares pour que l'on passe à côté. La Proie est en effet un film très haletant qui retient toute notre assistance par le rythme effréné que le scénario fait subir à ses personnages. Mais contrairement à un "A bout Portant" qu'on retrouve beaucoup dans les critiques et les comparaisons, le film d'Eric Valette ne sacrifie pas son histoire au "tout pour l'action" et nous offre quand même pas mal de moment de répits dans cette traque et s'attarde subtilement sur le caractère et la psychologie des personnages. Les scènes d'actions ne s'enchainent donc pas à profusion et sont justement dosées; le réalisateur a manifestement choisi la qualité à la quantité. C'est vrai, les bastons, cascades et autres courses poursuite sont rudement efficaces et les acteurs se donnent à 100% offrant au film beaucoup de réalisme. Mais comme je le disais c'est surtout la personnalité des personnages qui est mis en avant, que ce soit bien sûr le fugitif Franck Adrien alias Albert Dupontel et l'amour qu'il porte pour sa petite fille, l'inspectrice Claire Linné alias Alice Taglioni et son intuition féminine face à sa hiérarchie et enfin l'inquiétant Jean-Louis Maurel alias Stéphane Debac aussi dangereux que sa chemise est bien repassée ! Si on souligne évidement les performances d'Albert Dupontel et Alice Taglioni, celle de Stéphane Debac est tous aussi bleufante : ne vous fiez pas à sa coupe de cheveux classique, à son côté propre sur lui et à son air de gendre idéal, son personnage est un psychopathe ! Inoffensif sous les verrous, il va sérieusement compromettre la cavale de Franck Adrien qui va devoir se surpasser pour rétablir la vérité. Il pourra compter pour cela sur l'aide de l' ex-inspecteur Carrega interprété par Sergi Lopez qu'on aime voir pour une fois du bon côté. A voir car on ne s'ennuie pas une minute et l'histoire nous accroche à notre siège grâce notamment à des interprétations plus que convaincantes.