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Cinéphiles 44
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5,0
Publiée le 17 avril 2018
Depuis tout temps il est de rituel de dire que briser un miroir cause sept ans de malheur. Très connu aux Etats-Unis, Max Linder réalisera en 1921 ce long-métrage à la mise en scène remarquable. Sortie dans une version restaurée en 2018, Sept ans de malheur est un film muet en noir et blanc qui suit le quotidien de Max, superstitieux, qui essaie d’éviter de nombreuses situations de malchance après avoir cassé accidentellement son miroir. A la fois simple et efficace le film est l’exemple même du cinéma burlesque de l’époque. Max Linder sait capter notre attention avec ses mimiques sérieuses et les évènements inattendus qui se déroulent autour de lui. Voici un chef d’œuvre pour les grands comme pour les petits ! D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le récit n'est pas aussi bien construit que ceux des chefs d'oeuvre de Charlie Chaplin ou de Buster Keaton. Mais Max Linder n'a absolument rien à leur envier pour ce qui est du timing qu'il impose à lui et à son film. Car si son personnage n'a pas le temps de souffler, le spectateur non plus. Les scènes irrésistibles de drôlerie sont nombreuses. Bien sûr le très célèbre gag du miroir, qui inspirera celui des Marx Brothers dans «Soupe au canard», mais aussi ceux qui se déroulent dans le train et les gares. Le gag avec la glu et la fille du chef de gare est à mourir de rire. Ainsi que ceux avec les lions du zoo et les policiers. Enfin bref, un véritable ouragan de burlesque qui montre définitivement que Max Linder ne mérite pas du tout l'oubli dans lequel il est tombé.