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DAVID MOREAU
132 abonnés
2 230 critiques
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2,0
Publiée le 26 novembre 2011
GRANDEUR ET DECADENCE. Classique en somme et Ravalec n'est pas Coppola. Reconnu dans le milieu de l'écriture mais toujours pas derriere la camera. L'intrigue n'est vraiment pas passionnante et heureusement qu'il y a une belle galerie de comediens "à poil" ou habillé.
En adaptant son propre roman, Vincent Ravalec signe un film noir surprenant mais assez haletant, au climat souvent malsain, porté par Yvan Attal très convaincant, bien épaulé par une sacré brochette de seconds rôles. On aime ou n'aime pas !
Cette histoire d’un gagne-petit voulant devenir grand est une adaptation du roman éponyme de Vincent Ravalec et réalisée par lui-même. Si Yvan Attal est sur tous les fronts et incarne avec brio ce petit chef d’entreprise voulant prospérer davantage mais qui se fait rattraper par sa paranoïa et son ambition, on regrettera cependant qu’il tire pratiquement toute la couverture à lui car hormis le personnage ambigu de Marie-Pierre (la magnifique mais trop rare Virginie Lanoue), les autres protagonistes sont sous-exploités, notamment ceux incarnés par Samy Nacéri et Denis Lavant, dont on attendait plus. Dommage, car la galerie était bien trouvée et entre le couple échangiste magouilleur et le vieux partouzeur libidineux, on avait de quoi faire ! C’est un peu préjudiciable car on sent alors qu’avec des seconds rôles un peu plus brossés et pas balancés là comme ça pour meubler, on aurait pu avoir un film dramatique de meilleure qualité pas loin du « Série noire » de Corneau, rien que ça !
13 804 abonnés
12 441 critiques
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3,0
Publiée le 11 août 2013
Un titre peu accrocheur, du moins peu engageant, une sortie à la va-vite durant l'automne 1998, il n'en fallait pas plus pour relèguer aux oubliettes ce premier long-mètrage crèpusculaire de Vincent Ravalec! Dans un climat souvent malsain où les couleurs vives ne sont pas à la fête, Yvan Attal trouve un rôle à sa mesure dont l'usage de la voix-off à la première personne donne à l'histoire une ambiguïtè dèconcertante! Rousse flamboyante, Virginie Lanoue crève l'ècran par son naturel! On s'ètonne que le cinèma ait très mal utilisè cette attachante comèdienne! Les deux se complètent et Ravalec le sait! Le metteur en scène les observe dans des situations qui, banales à l'origine, deviennent doucement moites et perverses par la justesse de l'observation, la vèritè de leur contenu, la spontanèitè des acteurs qui les vivent dans une sociètè qui fout le camp entre sexe et fric! Film typique d'une èpoque pas si lointaine, où les producteurs avaient le talent de tout rèunir pour la fascination du spectateur...
Déception. Il faut dire qu'avec un casting pareil nous étions en droit d'attendre autre chose de ce Cantique de la Racaille : Yvan Attal, Marc Lavoine, Olivier Gourmet, Philippe Nahon, Jo Prestia... Malgré ce prestige inespéré le film de Vincent Ravalec s'avère juste plaisant dans l'ensemble, plombé par une réalisation bavarde ( voix-off quasi constante, split-screen à gogo, arrêts sur image, jeux de formats... ). Le métrage cherche certainement à rester fidèle à l'esprit du roman duquel il est adapté, adoptant un registre davantage littéraire que cinématographique ( la structure chapitrée en témoigne ). Le jeu des acteurs sonne faux, tout semble exagéré, comme si Vincent Ravalec bifurquait maladroitement vers le burlesque. Reste une intrigue passionnante avec de véritables enjeux, intrigue qui sauve presque à elle seule ce long métrage prometteur mais bancal. On regrette toutefois une certaine approximation dans le traitement du personnage de Gaston ( fou ? Pas fou ? ), antihéros pathétique de cette fable tape à l'oeil...