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🎬 RENGER 📼
7 145 abonnés
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0,5
Publiée le 10 juin 2020
Armez-vous de patience si vous vous lancez dans le visionnage de ce film, tant ce dernier s’avère hautement fatiguant psychologiquement.
Les Rongeurs de l'apocalypse (1972) raconte comment des scientifiques, voulant mettre un terme à une invasion de rongeurs, se retrouve avec une prolifération de lapins à taille… humaine ! (suite à une mauvaise expérience).
Dit comme cela, ça fait plutôt sourire, mais en réalité, William F. Claxton s’était inspiré de ce qui s’était passé en Australie, avec l’introduction du lapin au XIXème siècle, devenant par la suite, une catastrophe dévastatrice environnementale à l’échelle du pays. Sauf qu’en réalisant cette Série B science-fictionnelle horrifique mettant en scène des lapins de 90kg et mesurant pas moins de 2m, le sujet qui semblait sérieux aux premiers abords, devient vite risible. On vous laisse imaginez ce que cela rend à l’image, d’autant plus qu’à l’époque, à défaut d’utiliser des CGI ou de la stop-motion, ils ont utilisés de vrais de lapins qu’ils ont filmés en gros plans (ou devant des maquettes) afin de nous faire croire qu’ils sont à taille humaine.
90min durant lesquelles on assiste à une attaque de lapins géants et où la population tente tout ce qu’elle peut pour les combattre. Avec des gros plans de lapins galopants ici et là, dans des reconstitutions de villes en miniatures. Oubliez tout ce que vous saviez sur les lapins, ici, ils ne sont plus herbivores mais carnivores ! N’hésitant pas un seul instant à s’attaquer à la population, avec effusions de sang couleur… rouge vif.
Oubliez aussi toute notion de crédibilité, histoire de nous achever d’avantage, ils ont eu la brillante idée de mettre au ralenti toutes les séquences où la meute de lapins sanguinaires courent vers leurs proies (parce que c’est bien connu, c’est un animal qui ne court qu’au ralenti). Un nanar extrêmement cheap et au budget rachitique où vous pourrez ressortir votre plus beau plaid, et vous allongez tranquillement dans les bras de Morphée car le rythme y est particulièrement lénifiant.
Iniatelement, Night of the Lepus (ou Les Rongeurs de l’Apocalypse) était un film d’horreur, à la sauce 70′s. Cependant, le scénario, la mise en scène, les acteurs sont tellements mauvais qu’on ne peut considérer "cette chose" comme un véritable film. Par son peu de crédibilité et son scénario parallèle, Night of the Lepus rassemble bel et bien tout les ingrédients du nanar. Tout d’abord, le scénario – novateur dans le début des années 70′s – est complétement invraisemblable : des lapins qui deviennent des bêtes violentes et assoiffés de chair fraîche, très peu plausible en l’espèce. La mise en scène façon Petite Maison dans la prairie fait peine à voir, Night of the Lepus vomit de niaiserie et de bons sentiments de tout les côtés, ce qui rend le film d’autant plus mauvais. Les effets spéciaux sont catastrophiques (surtout le ralentit des lapins qui courts), les lapins ne sont absolument pas crédible et les pseudo scènes de tuerie sont lamentables ! (on voit carrément le type jouer avec une peluche!). Cependant, Night of the Lepus aura marqué l’histoire des films nanar et finira par inspiré bon nombre de nanar, notamment l’excellent Black Sheep.
Non mais sans déconner, imaginez-vous un bête nanar avec des monstres sanguinaires... Mais avec des lapins mutants ! Je comprends pas pourquoi les gens cassent ce film, je suis persuadé que le réalisateur a fait exprès de faire un film aussi minable ;') Quoique.... Il devait peut-être être sous méthamphétamines.
Ce film fait passer un bon moment, ça demande aucune réflexion, aucune compréhension, juste des yeux pour regarder et une bouche pour rire.
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1,5
Publiée le 27 avril 2013
Au podium des navets d'èpouvantes qui ont osè, citons l'ovni "Night of the Lepus" de William F. Claxton, l'ultime film d'un metteur en scène qui s'est consacrè pour la petite histoire aux exploits de "Columbo" sur le petit ècran! Ici point d'impermèable usè et de Peugeot 403, mais plutôt des lapins gèants qui sème la panique dans un bled où rien n'a l'air de se passer comme ailleurs! Heureusement que quelques bons moments retiennent encore le spectateur tant le film est pauvre et poilant! On n'a donc des lapins gèants / mutants filmès en gros plan, qui donnent à l'invasion une dimension comique et rèpètitive! Mais la plupart du temps, c'est le ratage de certains meurtres qui dèclenche le rire où Janet Leigh, Rory Calhoun et Stuart Whitman participent quand même à l'invasion car il faut bien y mettre un peu du sien! Ainsi peut-on considèrè cette dernière rèalisation de Claxton comme une grosse rècrèation en attendant une prochaine diffusion sur cine FX pour les amateurs de lapins tueurs! Un nanar sympa et jamais ennuyeux...
Une horde de lapins géants gloutons méchants mutants et bien un peu crétins sème le chaos dans la région. Et personne pour venir en aide aux acteurs. Les pauvres semblent abrutis de dialogues tartes, de rebondissements grotesques, emberlificotés dans un scénario cousu de torons électriques, comme ceux qui… mais chut, je ne vous gâche pas le suspense. De toute façon, le producteur est occupé avec ses dettes, et le réalisateur aide la régie aux effets spéciaux. Nos super lapinous apparaissent à l’écran dans des tailles variables, souvent résumées à un zoom ou une contre-plongée, parfois devant un immeuble miniature, souvent la nuit, qu’importe s’il fait jour à dix bornes de là. Deux Dick Rivers enquêtent. Il semblerait qu’un couple de scientifiques ait laissé leur gamine jouer avec les cages. Encore heureux qu’ils aient rangé les seringues. Comme souvent dans les nanars, les doubleurs comatent et les bruitages consternent. La plupart du film est cadencée par une unique boucle de synthé, dont le compositeur devait être très fier, et qui rappelle invariablement le borborygme d’un lendemain de cuite. Et tout ça pourquoi ? Pour une bande de lepus un peu foufous qui s’amusent à couvrir de Dulux Valentine rouge corail leurs amis humains. On s’excite d’un rien. -4/5.
Bonjour , jai mit 3 etoiles et demi car le films a quand meme 40 années donc il ne faut pas ce braquer sur les effet speciaux , je l ai vu hier soir et je le trouve pas mal , petite anecdote il y a le docteur M-c coy de la serie original Star-treck .
Faire un film de monstre ou terreur animale en jouant la carte de la bête réel presque pour l'intégralité du film est quelque chose de très difficile qui donne bien souvent des gros ratages. Si un film comme Cujo arrive à fonctionner plutôt très bien par sa mise en scène ou Link de Richard Franklin à impressionner par son ambiance glauque due au jeu incroyable du singe et devenir réellement culte, c'est surement parce que respectivement, le Saint-Bernard et l'oran outang sont des animaux qui peuvent être dressés pour devenir des acteurs, et pas des moindres. ... C'est moins le cas pour des lapins... Filmés en gros plan, un troupeau de lapin cour sans cesse à l'écran au ralenti dans un espèce de glougloutement sourd et assez insupportable, surtout quand on s’aperçoit que c'est ce sur quoi repose tout l'aspect pseudo horrifique de ces lapins géants. Le rythme est inexistant et on sait dès les premières victimes que ça va être chiant au possible. Et ça se confirme plutôt bien.
Mais bon, un film de terreur animale avec des lapins géants, fallait le faire au moins une fois.. et c'est le coté honorable de ce truc surement.