Avis sur Le Retour de Godzilla

Après l'énorme succès du premier "Godzilla" en 1954, les Japonais se sont empressés de produire une suite. En effet, "Gojira no gyakushū" est sorti en 1955, moins de 6 mois plus tard au Japon ! Et l'on sent bien que le projet n'a pas bénéficié d'autant de soin...
D'abord, on nous pond simplement un nouveau kaiju Godzilla, sans aller dans trop d'explications. A la rigueur pourquoi pas, ce n'est pas le seul film de la franchise à le faire. Et il n'ont pas eu le mauvais goût de faire ressusciter le Godzilla exterminé du film précédent.
Cette fois, Godzilla affronte Anguirus, un kaiju aux allures d'anchylosaurus. L'idée d'avoir un combat entre deux kaijus est audacieuse pour l'époque, et sera largement reprise ensuite. Mais enfin ça manque diablement de spectacle. Les combats seront très limités, Anguirus étant en fait évacué assez vite du film. Tandis qu'ils ont fait l'erreur de ne pas les filmer au ralenti, ce qui casse un peu l'ampleur que ces monstres sont censés avoir.
Sur le reste, si les deux protagonistes de pilotes sont un peu attachants, le récit est mal rythmé. En particulier, les personnages n'ont pas l'air particulièrement tristes ou effrayés de voir Osaka ravagée par Godzilla. Voire, ils en rigolent ! Avec en prime une musique très discrète, certaines séquences sont molles.
Une suite oubliable... qui n'empêchera pas une trentaine d'autres suites produites par la Toho !

En faisant un repérage deux pilotes d’avion découvre qu’il existe un autre Godzilla et que ce dernier a maille à partir avec Anguirus un autre monstre préhistorique que les essais nucléaires ont réveillés. Après le succès phénoménal au Japon du premier Godzilla, le dinosaure nucléaire revient (dans les faits un de ses congénères) pour une nouvelle partie de destruction massive. Hélas exit le discours anti nucléaire du premier épisode, cette suite se concentre sur sa partie spectacle et le vrai moment intéressant est l’affrontement entre Godzilla et Anguirus. Après ce dernier le film traîne inutilement en longueur et la lutte des humains contre Godzilla est bien moins amusante et intéressante. La première d’une interminable série de suite et de reboot qui squatte les écrans japonais depuis des décennies n’est pas sans intérêt mais se trouve être assez inégale.

Les Japonais n’auront pas attendu longtemps pour donner une suite à Godzilla. Une année d’écart, juste ça ! En même, on veut bien les comprendre : autant profiter de surfer sur le succès colossal qu’est le premier film ! Encore faut-il reprendre la recette de ce dernier, tout en l’améliorant. Et surtout trouver une solution crédible à son retour (ATTENTION, SPOILER !!), étant donné que le gros lézard mourrait dans l’opus précédent. Totalement désintégré via le gaz nouvelle génération. Un défi de taille pour ce Godzilla deuxième du nom, qui ne sera malheureusement pas respecté…

Car si le premier Godzilla marchait, c’était pour le symbole du nucléaire et de dévastation qu’il représentait. Sans compter que le réalisateur Ishirō Honda insistait grandement sur ce fait. Alors, si le film perdait cet atout qui lui est si caractéristique, il ne serait qu’un film de monstres comme il en existe tant d’autres. C’est malheureusement ce que l’on remarque dans ce Retour de Godzilla. Qui n’arrive jamais à remonter au niveau de son prédécesseur.

Ce second opus, c’est Godzilla qui revient tout péter, et cette fois-ci la ville d’Osaka. Fini les menaces sur le nucléaire, les détails qui se rapportent au traumatisme post-Seconde Guerre mondiale et les critiques envers l’Homme qui a tendance à vouloir tout contrôler avant que cela ne le conduise à sa perte. Ici, il n’est question que de survie. Que de devoir stopper un énorme animal qui dévaste tout sur son passage. Entraînant par la même occasion un autre bestiaux dans son sillage : Anguirus.

Il faut tout de même l’avouer, Le Retour de Godzilla est le premier film d’une longue série. Si le premier long-métrage se dressait au panthéon du genre, sa suite se permet de mettre en scène un combat de monstres titanesques qui détruisent tout sans s’en rendre compte. Un concept qui sera repris dans l’intégralité des films Godzilla et des autres kaijū eiga existants. Et là-dessus, Le Retour de Godzilla en jette pas mal ! Car voir ces deux forces de la nature s’affronter et tout dévaster à quelque chose de jouissif. D’autant plus que pour cette séquence, le réalisateur décide de retirer les ralentis qui animaient le pas pesant de Godzilla pour rendre ce duel énergique et intéressant à suivre. Dommage que le film soit en noir et blanc et que l’intégralité de la scène en question se déroule dans l’obscurité la plus totale. Et que l’âge du film n’aide pas vraiment…

Encore une fois, on en revient aux défauts déjà évoqués lors du premier film. À savoir les effets spéciaux, carrément d’un autre âge ! Avec ces décors dignes d’une maquette de Playmobile. Ce costume en latex un chouïa ridicule duquel est vêtu l’interprète de Godzilla. De ce souffle nucléaire sous forme de simple vapeur inoffensive. De certains effets sonores qui manquent à l’image (comme le bruit des pas de nos deux animaux) ou qui ne concordent pas spécialement aux gueules des créatures (un rugissement quand la bouche est fermée, rien quand elle est ouverte…). Que l’aspect des bestioles ne paraissent pas crédibles. Et, grande nouveauté, que certaines images sont réutilisées plusieurs fois dans le même film (notamment lors du final avec les avions qui tentent de causer une avalanche).

Et comme on pouvait s’y attendre, dans cette suite, avec un scénario aussi plat que prévisible, les êtres humains ne servent à rien, sauf à servir de pitoyables insectes se faisant écraser par d’immenses monstres qui ignorent même leur existence. Des personnages véritablement inutiles, fil rouge à des séquences de destruction, rien de plus ! Surtout que le scénario essaye de donner de l’importance à ses protagonistes, en leur donnant des trames à vivre. Comme une romance. Mais ce n’est clairement ni le film ni l’histoire adéquat(e) pour raconter ce genre de chose (que ce soit basique ou bien travaillé) au risque de passer au second plan, comme ici. Donnant ainsi l’impression de meubler un film qui, au final, aurait très bien pu durer 50 minutes au lieu d’une heure et demie. Évitant ainsi de perdre du temps sur des séquences dispensables et l’apparition/disparition sans raison de personnages à l’écran.

Si l’on doit donc retenir quelque chose du Retour de Godzilla, c’est son parti pris pour le duel de monstres géants. Initiant ainsi le concept principal de ce genre de film. Et qui reste regardable par rapport à ces derniers. Mais cette suite aurait très bien pu rester à la cheville du premier si le message du nucléaire était encore utilisé. Là, il est entièrement effacé du script, transformant la brillante série B qu’était Godzilla en divertissement mal vieilli, sympathique à découvrir mais très vite oubliable à cause de ses rides, bien trop visibles.

Un très bon film japonais Godzilla en noir et blanc avec de bons acteurs nippons . Le monstre légendaire fait son retour.

Bon j'ai vu mon deuxième Godzilla et je pense m'arrêter là parce que de un j'aime pas et j'm'en tamponne pas mal et de deux il y en trop pour en faire la liste. Je dois dire que j'ai préféré ce deuxième opus, enfin c'est pas que c'est particulièrement glorieux mais on s'ennuie moins, sensiblement, mais un moins dans ce genre de cas reste un plus. Alors ça vient d'abord d'un scénario qui est plus simple avec des enjeux plus clairs mais qui évite de partir dans des délires dont on se fout royalement et ensuite à une réalisation plus dynamique avec de jolis plans et des mouvements de caméras assez ambitieux, des plans aériens et tout le tralala. Ensuite je dois dire qu'il y a pas mal de remplissage et j'ai pas mal ris quand ils ont remis en image d'archive celles du premier film c'est ridicule ça n'a aucun sens et ça ne sert à rien. Ensuite on se tape un combat qui dure des plombes où ils détruisent la moitié du japon pour enfin finir sur l'anéantissement du bestiau avec une scène ultra-longue alors qu'ils ne font que jeter des obus sur une falaise. Mais bon vous me direz ça ne change pas vraiment du premier. Mais dans cet opus on a quand même des personnages plus intéressants, vraiment, enfin ils ne sont pas juste fonctionnels, on voit plusieurs fois de séquences avec des problématiques personnelles, des indications sur la culture japonaise, toussa toussa et c'est pas que c'est original ni rien, juste que ça rend le tout plus vivant. Alors voilà le thème principal manque évidement mais sinon je crois pas que ce soit pire que le premier, c'est peut-être même mieux, juste que Godzilla bah c'est franchement chiant.

J'ai aimé voir la destruction d'Osaka durant le combat qui oppose Godzilla à Anguiras vers le début du film. Ces vieux effets spéciaux à base de maquettes et d'acteurs dans des costumes de monstres dégagent un certain charme; les trucages étaient bien réalisés pour l'époque. En revanche, ce n'est pas toujours très judicieusement filmé et certains plans laissent à désirer: Godzilla y apparaît petit et immobile, faisant carrément penser à une pauvre figurine... Enfin, cette romance entre les personnages humains n'est pas très intéressante et occupe une trop grande partie de l'histoire. Après tout, ce sont les monstres qui justifient l'intérêt du film, pas vraiment les humains, même si je reconnais qu'avoir des personnages attachants est un aspect important... Mais dans le cas présent, leurs caractères ne sont pas suffisamment développés pour les rendre intéressants. Bref, un bon début de film mais le reste est plutôt décevant... Ce n'est de loin pas le "Godzilla" le plus mémorable, bien qu'il constitue un tournant dans la carrière du monstre qui se retrouvera souvent confronté à d'autres adversaires dans les productions suivantes.

Après le visionnage du meilleur film de Godzilla de tous les temps (Godzilla Minus One), j'ai voulu reprendre mon visionnage des classiques de ce Kaiju, et j'ai donc regardé le deuxième opus de cette saga.

Quelle déception, moi qui est apprécié aussi le premier de 1954, on se retrouve devant un film voulant surfer sur le succès du premier qui n'a rien compris à ce qu'était Godzilla.

Tout d'abord, la reprise de bien 5 à 10 minutes du premier film (sur un film d'1h20 je rappelle) peut être un conseil à donner aux producteurs cupides et insensibles à l'art pour gagner du temps et de l'argent sur la production d'un film...

La réussite du premier était les scènes de destruction avec les maquettes qui étaient très bien faites avec notamment les jeux de lumière. Mais ici, ils ont voulu faire combattre Godzilla avec un autre Kaiju, c'est une catastrophe : On ne peut que voir deux personnes en costume essayer de faire une chorégraphie de combat... spoiler: La mort de l'autre Kaiju est nulle et sans intérêt
. Il n'y a pas de personnages marquants pour rattraper la catastrophe...

Par conséquent, on est devant un film médiocre sans intérêt qui est à oublier.

le second film de la plus longue saga de tout les temps. Introduisant une petite originalité dans le sénario, le film a de beaux plans de destruction et de combat. Heureusement d'ailleurs parce que c'est ce qu'il sauve le film, les acteurs étant passable au possible, les costumes des monstres pas très esthétiques, un scénario et une mise en scène pas énorme et une réalisation bordélique. en bref, ça se regarde assez facilement pour un film d'époque, mais a voir une fois sous peine de ce faire chier.

Les japonais nous offrent une belle suite, certe moins bien que le premier, mais avec une histoire complète et un combat de monstres titanesque ! Hélas, il soufrrent de quelques longueurs et de blabla inutiles !
Hélas, la belle musique de ce film n'est pas assez présente !

C'est bien moins satisfaisant que le premier que j'avais adoré ! Les acteurs jouent mal et donne l'impression de ne pas connaitre leurs dialogues ! Et malgré la courte durée du film, je me suis ennuyé pendant le visionnage !

Une suite dans la lignée de son prédecesseur en ce qui concerne de nombreux points, comme l'interprétation des acteurs (on a d'ailleurs droit à un cameo d'1 bon quart d'heure d'un des personnages du premier opus), les effets spécieux, la musique, ... mais le film est iindéniablement moins bon que l'original.

En effet, l'enjeux nucléaire à pratiquement disparu pour laisser place à un affrontement entre 2 monstres (ce qui finira par devenir globalement la marque de fabrique de la série, Godzilla n'étant qu'à quelques rares exceptions près revenu en solo) : Le nouveau Godzilla et Anguirus, ce qui n'était pas une mauvaise idée car l'un des principaux attraits de cette suite est de voir Godzilla affronter un adversaire qui est de son niveau. Ce qui en rajoute d'ailleurs côté suspence, car, quel que soit le vainqueur, les japonais devront quand même trouver un moyen pour se débarasser de l'autre !

Les scènes de destruction et le dit combat sont assez spectaculaires, mais il est assez dommage de voir que cela n'occupe que les 2 premiers tiers du film, car, une fois le combat fini (et dont l'issue est bien trop prévisible -_-), le rythme du film retombe nettement, et on a le droit à une chasse au monstre qui, bien qu'étant dans la logique de l'histoire et visuellement réussie, se révèle bien moins intéressante que le fameux combat ...
L'autre point noir est l'histoire entourant les personnages humains, complètement inintéressante, prévisible et surtoût globalement inutile à l'intrigue ... et on y passe trop de temps dessus ... Enfin, la partie avec les autorités d'Osaka qui gèrent le problème des 2 monstres l'est elle, mais dès le combat fini, les intrigues d'amour cul-cul la praline entre les 3 jeunes jap, c'est chiant au possible ... et ça baisse la qualité du tout bien sur.

En résumé, Godzilla Raids Again est une suite intéressante sur certains points, sans conteste en deça de l'original, mais qui se révèle quand même bien meilleur que la plupart des nombreuses suites de la série ...

SEGOND FILM DE LA SHOWA Era les acteur moyen dans ce film il y a anguirus qui apparaît pour la première fois et c'est l'un de mes kaiju favori et à la fin la scènes d'action et très bonne