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conrad7893
298 abonnés
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4,0
Publiée le 8 mars 2014
très beau film retraçant l'ascension de Pierre DURANT au rang de champion olympique grâce ce petit cheval imprévisible en qui il n'avait pas misé au début à force de travail, de confiance la voie du succès sera devant eux Canet très bon dans ce rôle de beaux seconds rôles également il n'est pas nécessaire d'aimer le cheval et l'obstacle pour apprécier ce film en passant de très beaux paysages
CHEVAL D'OBSTACLES. Facile pour Guillaume Canet. L'ancien cavalier devenu star du 7° art raconte sous la camera d'un Canadien l'histoire du petit grand Jappeloup. On est prit par cette épreuve et on attend la Marseillaise avec impatiente.
Pas du tout passionné d'équitation, j'ai quand même beaucoup aimé ce film. C'est l'histoire de rencontres. Un homme avec son cheval ? Oui bien sûr mais pas tout à fait. Un homme avec des hommes, avec ses proches, avec lui-même. C'est tiré d'une histoire vrai et les images sont magnifiques.
Est-ce cela le grand cinéma français populaire d' aujourd'hui ? A la vue de son succès et des critiques il semblerait bien que oui. Mais cette success story farcie à l'émotion facile, est trop racoleuse pour moi. Alors oui, "Jappeloup" remplit son contrat: émouvoir et divertir mais au prix de tout les clichés scénaristiques possibles et d'acteurs qui se forcent à paraître crédibles et sympathiques. Tout m'a semblé artificiel dans cette entreprise qui se voudrait pourtant sincère et terrienne. Cette représentation de la campagne et de ses habitants à une authenticité comparable à celle d'une publicité pour la marque "Herta".
La bande-annonce est à l'image du film: longue, laborieuse, déjà-vu. Je ne comprends pas les critiques élogieuses, ce film est quasiment raté. Pas compris non plus quel film on nous présente. Peut-être le réalisateur a t-il trop cherché à s'éloigner du simple biopic mais il ne s'investit pas non plus dans le sentimental et encore moins dans le film à suspense sportif. Visuellement c'est soigné, on nous offre quelques beaux plans, même si souvent venus de nulle part (T. Karyo serrant la main de G. Canet, moment clé du film et pourtant désincarné, zéro émotion). Les séquences avec le cheval, ponctuant le film à intervalle métronomique, sont les plus belles mais les séquences de ralentis systématiques font rapidement pitié. Encore un choix malheureux dans la réalisation. Le film passe presque à côté de ce magnifique cheval, soit disant héros du film. Comme si le réalisateur voulait faire régner une ambiance froide et distante de compétition du début à la fin, si bien qu'on ne ressent aucune osmose entre le cavalier et sa monture d'exception. D'ailleurs Guillaume Canet tire la tronche tout du long, j'avais envie de le baffer.. ou de lui prendre sa tondeuse des mains pour lui raser cette coupe ridicule. Les acteurs ne sont pas mauvais au demeurant, surtout vu le casting (Daniel Auteuil, Tchéky Karyo, Donald Sutherland) mais chaque scène se révèle plus plate et convenue que la précédente. Un scénario de téléfilm à deux de tension avec des acteurs têtes d'affiche et de gros moyens, ça n'a jamais fait un bon film. La plus grosse partie de ma note revient donc au cheval, meilleur acteur du film, pour mes regards appuyés sur sa belle robe noire et les quelques souffles courts sur ses foulées élégantes.
Peu de films ont été faits sur l'équitation, et "Jappeloup" a au moins le mérite d'attirer l'attention sur les sacrifices que peut faire un champion dans ce sport, qui est un sport comme un autre finalement. La star a beau être le cheval dans le rôle-titre (si si), Guillaume Canet livre là une interprétation touchante et sincère. Les moments forts ne manquent pas, bien que l'ensemble manque parfois d'intensité dramatique. De même, le parcours de ce cheval et de son cavalier est montré de manière peut être un peu trop linéaire. A noter des passages montrant des compétitions de saut d'obstacles filmées de manière très crédible. C'est d'ailleurs là que le film se retrouve un peu.
Un film réussi pour les amoureux du cheval comme du cinéma, et il est français ! Tout y sonne juste, d'un scénario vif et intelligent aux notes d'humour habiles, jusqu'au jeu des acteurs (et ce malgré la moue constante de Guillaume Canet compensée toutefois par une excellente remise en jambe équestre), Daniel Auteuil et Jacques Higelin en tête. Les plans autour du cheval sont également très esthétiques, et les passages musicaux subtilement placés. La réalisation permet une approche tout en pudeur du monde équestre, offrant enfin un film propre et fort d'émotions, loin des innombrables clichés habituels regrettablement adjoints au monde de l'équitation, désormais réduit à l'image d'occupation sentimentale pour jeunes filles en mal de pouponnage dans les esprits populaires. De la qualité de la pratique d'un sport encore trop confidentialisé (et plus complexe qu'il n'y parait) à l'amour de son cheval, de l'état psychologique du sportif de haut niveau aux choix d'une existence toute entière, ce film aborde avec sincèrité le panorama d'une vie et de relations humaines autour d'un petit cheval noir exceptionnel, qui a fait le rêve et la fierté de la France dans les années 80, (remportant l'or aux JO de Séoul), alors que tous riaient de sa taille et des doutes de son cavalier. Une belle démonstration de réussite et de courage en dépit des critiques et des préjugés, basée sur la confiance entre l'homme et l'animal, la confiance en la victoire et en soi-même. Seul bémol : le film ne fait que mentionner son nom mais on aurait aimé voir un peu plus la rivalité avec son concurrent de toujours, Milton (sous la selle de John Whitaker), cheval gris à la carrure plus traditionnelle, grand favori notamment lors des championnats d'Europe en 87, au terme desquels il finira 2e...juste derrière Jappeloup. Le réalisateur dans sa démarche a sans doute souhaité rester concentré sur le héros national, à juste titre.
Inspiré du parcours du célèbre cheval et de son cavalier Pierre Durand, Jappeloup reflète également la vie de Guillaume Canet, qui a écrit le film et y tient le rôle principal. On y suit avec une inquiétude mêlée de fierté le destin exceptionnel du héros et de son cheval, leurs fiascos comme leurs exploits sportifs, leur impact sur les proches du héros ainsi que les arcanes de l'équitation à haut niveau. C'est un autre cavalier chevronné, le canadien Christian Duguay qui réalise le film. Loin de ses séries B habituelles, Duguay filme avec beaucoup de talent et de sensibilité. Jappeloup est donc un très beau film, dans un style classique et romanesque, sans jamais tomber dans la niaiserie.
Ni amateur de sports équestres, ni de chevaux, j'ai par contre encore en mémoire l'intérêt populaire et médiatique suscité par ce légendaire petit cheval dans les années 80. Bien qu'un peu trop axé sur Pierre Durand lui-même plutôt que sur l'évolution de sa relation direct avec "Jappeloup", le film de Christian Duguay est assez bien fait et retranscrit avec une certaine réussite le caractère particulier des compétitions entre passion, tension et émotion. Ajouter à cela un casting de tout premier choix et on se retrouve à passer un bien agréablement moment.
Je n'aime le cheval que dans l'assiette donc, comme tous les films sur les canassons, pas spécialement attiré. Mais pas si mal, ça se laisse regarder...
Malgré une reprise de clichés exaspérants, comme par exemple l'indication de dates, la prévisibilité du déroulement ou encore les informations supplémentaires données juste avant le générique de fin, le film est plutôt séduisant. En effet, les acteurs sont tous excellents (on apprécie notamment de voir un Daniel Auteuil concerné), l'émotion est facile mais fonctionne quand même, et le potentiel dramatique est important et bien exploité. Ainsi, les péripéties qui concernent la vie privée du jockey et la compétition sont nombreuses et permettent une certaine intensité. Le film est finalement plaisant et bien rythmé.