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Thibault L
131 abonnés
1 267 critiques
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0,5
Publiée le 14 mars 2013
Hallucinant de voir le nombre de critique à 5 étoiles sur 5 le jour de la sortie ! Avec des pseudos quasi ressemblants et un résumé de 1 phrase, si on peut pas accuser la production d'être à l'origine dans ce cas faut m expliquer ! Bref moi j'ai trouvé le film mou et ennuyant à mourir ! Guillaume canet a uniquement accepté de tourner dans ce navet par amour pour l'équitation qu'il a pratiqué dans le passé ! C'est pénible que les français adaptent tous et nimporte quoi sous pretexte de manquer d'idées ! quand c'est pas les romans, c'est les bandes dessinés ou bien l'actualité comme jappeloup ! Bref passez votre chemin - le niveau du film est celui d'un téléfilm !
Pour les amoureux des chevaux et les autres, un film fort en actions ! Une mise en scène qui nous plonge dans le monde de la compétition comme si nous étions des compétiteurs ! Des acteurs excellents !
Il ne faut pas exagérer quand même, ce film est loin d'être un chef-d'œuvre !!! C'est, au mieux, un divertissement intéressant, pas toujours bien filmé, généralement bien joué. Le film est beaucoup trop long, sauf bien sûr, pour les passionnés d'équitation. Il y a une surenchère dans les appréciations dont je préfère ne pas chercher la raison.
Un bon film, d'une belle qualité esthétique et portée par une jolie bande originale. Un bon moment pour connaître dans les grandes lignes un petit bijou de l'histoire de l'équitation et du sport français. Plaira tout particulièrement aux fascinés de dadas.
Un film dont la plus grande force est sans doute de réunir une équipe passionnée par les chevaux, ce qui donne un résultat saisissant. Guillaume Canet se révèle très juste et son écriture rend un bel hommage à Pierre Durand. Quant à la réalisation, elle atteint un niveau très au-dessus de la moyenne pour ce genre de film. L'émotion est là mais on aurait pu être encore plus transportés, d'où l'étoile en moins.
Mal joué, d'un ennui! Digne d'un petit téléfilm... Long très long... Des gros plans à nous en donner le tournis! Bref, très décevant, et en plus l'histoire est trop différente de la vie de Pierre Durand.
"Jappeloup", qui se veut la grande fresque de la vie d'un homme, est un film anesthésiant, fait pour faire ronfler ses spectateurs et à terme, ses téléspectateurs. La responsabilité en revient à Guillaume Canet, scénariste, qui pond ici un scénario anémié et mal construit (on se demande bien quand l'histoire commence, et si elle spoiler: suite sur Plog Magazine, les Critiques des Ours (lien ci-dessous)
Compte tenu du marasme entourant le cinéma Français depuis quelques mois, il ne faut pas hésiter à saluer les films réussis qui sortent de l'ordinaire. Alors certes, le sujet ici est facile avec un biopic sur un cheval d'exception avec pour fil conducteur, son ascension et sa carrière au plus haut niveau. Mais l'histoire de ce "Jappeloup", c'est d'abord celle de Pierre Durand, son cavalier, dont on suit l'évolution entre sa rencontre avec le phénomène que fût son cheval et leur sacre aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988. Dans sa forme, ce biopic librement inspiré de "Crin noir", un roman de Karine Devilder (qui est aussi la belle-soeur de Pierre Durand à la ville) proposé par le réalisateur Québécois Christian Duguay (qui fît partie de l'équipe Canadienne d'équitation) reste très classique autour d'un casting très investi et concerné (Guillaume Canet ayant également été cavalier dans son enfance, tout comme Marina Hands). Clairement, "l'esprit de famille" règne autour de ce film en vase clos ... D'ailleurs, c'est un peu le lot de tous les films parlant équitation : la passion des gens composant ce milieu est singulière et offre la particularité de bien passer à l'écran. Toutefois, pas franchement original, "Jappeloup" a un peu mal à nous surprendre (il faut dire que pour les initiés au sport équestre, la finalité de l'histoire n'avait plus de secret pour eux), déroulant tranquillement un scénario cousu de fil blanc. Nonobstant ces petites remarques, on reconnaitra la réussite du film, la mise en image élégante et soignée et le (faux) suspens sportif contribuant à soutenir l'intérêt du spectateur pour un spectacle qui n'a rien à envier à certaines productions Américaines (on notera les très belles reconstitutions lors des épreuves). Alors, certains diront qu'il était difficile de rater un tel projet qui, sans être extraordinaire, remplit son cahier des charges avec conscience et méticulosité ; pour rappel (si besoin est), Luc Besson y arrive à peu près 9 fois sur 10. CQFD ...
Est-ce cela le grand cinéma français populaire d' aujourd'hui ? A la vue de son succès et des critiques il semblerait bien que oui. Mais cette success story farcie à l'émotion facile, est trop racoleuse pour moi. Alors oui, "Jappeloup" remplit son contrat: émouvoir et divertir mais au prix de tout les clichés scénaristiques possibles et d'acteurs qui se forcent à paraître crédibles et sympathiques. Tout m'a semblé artificiel dans cette entreprise qui se voudrait pourtant sincère et terrienne. Cette représentation de la campagne et de ses habitants à une authenticité comparable à celle d'une publicité pour la marque "Herta".
On en apprend déjà beaucoup dans la bande annonce, pourtant, tout n'y est pas dévoilé. Guillaume Canet campe un Pierre Durand irascible et orgueilleux mais attachant. Marina Hands, Lola de Laâge et Daniel Auteuil sont excellents. Les scènes de courses d'obstacles ne sont jamais répétitives et toujours prenantes. Malgré quelques longueurs, on suit avec plaisir le parcours du cavalier comme du cheval. La mise en scène est classique mais pas mièvre, notamment grâce aux aspérités du caractère du personnage principal. Le film égrenne des valeurs fortes : courage, détermination, confiance. Il traite aussi joliment des relations père/fils, avec en plus, les coulisses des concours hippiques. L'émotion passe bien, de même que la tension lors des concours. Pour une fois un film français avec du panache, de l'humanité, de la crédibilité, une émotion sincère et même pas besoin d'effets spéciaux ! Et na !
Le canasson est à la mode en ce moment. Le mouvement a été initié il y a un an par l'épouvantable Cheval de Guerre de Spielberg, poursuivi par la comédie franchouillarde Turf (que je n'ai pas eu le courage d'aller voir), popularisé par l'affaire de la fausse viande de boeuf, et présenté sous forme de récit historique/dramatique dans ce Jappeloup. L'histoire, qui ne laisse pas beaucoup de marge de manœuvre car adaptée de faits réels, est malheureusement cousue de fil blanc, on s'en rend bien vite compte. Construction d'une destinée à partir d'un événement idéal(isé) et sortant de l'ordinaire (un cheval tout petit mais qui saute bien haut !), développement des personnages chacun de leur côté, rencontre des personnages sans attirance réciproque, première tentative de couple soldée par un échec, deuxième tentative qui mène à des succès, second échec qui mène à la rupture, élément perturbateur, reformation héroïque du couple. Tout est dans la bande annonce qui dure deux minutes trente. Le film, lui, fait deux heures quinze. Quelle est donc la plus-value de ces deux heures, douze minutes et trente secondes ? Très bonne question à laquelle il est bien difficile de répondre... Si Canet incarne très bien la grosse tête de con immature et égoïste, les acteurs, à commencer par sa femme, sont plutôt mauvais. Pour être juste, ce sont en fait les dialogues qui sont très mal écrits et qui sonnent creux, faux. Ils manquent cruellement de naturel, d'authenticité. Sur le plan technique, c'est très mal foutu. Dès les premières secondes du film, le réalisateur insiste lourdement sur chaque détail dramatique en faisant une combinaison systématique ralenti + gros plan d'un mauvais goût affligeant, d'autant plus accompagnée d'une musique qui accentue le tout. Beurk. Passez donc votre chemin, cette bouillie sans intérêt peut largement attendre une diffusion télé pour être vue.
Magnifique, magique, quel beau mélange d'émotions ! On est vraiment dans le film à partir d'un quart d'heure et après on ne décroche plus. J'ai vraiment adoré, j'ai pleuré, j'ai ri, j'ai stressé, j'ai applaudi. Vraiment, j'ai aimé.
Si le scénario pêche au début du film, peinant à faire ressortir les motivations et le ressenti du personnage (tout est souligné par les dialogues faute de mieux), il trouve sa vitesse de croisière quand il installe l'histoire par la suite. Passée cette première étape d’exposition laborieuse, tout fonctionne parfaitement (à quelques exceptions prêt - la relation conflictuelle avec l’entraîneur de l'équipe de France étant, à l'image du début du film, mal rendue), et l'histoire, ambitieuse, vous emporte véritablement. En effet, même sans être intéressé par le sujet - le cheval - les thèmes abordés sont suffisamment universels et la réalisation suffisamment maîtrisée pour vous happer. C'est d'ailleurs un des points forts du film, l'accent ayant été mis sur le coté réaliste des épreuves , on se retrouve dans des stades olympiques blindés de monde, à voir Guillaume Canet sur son cheval, sans que jamais rien ne fasse "faux" (on regrettera juste un anachronisme énorme, la chaîne de tv Equida sponsorisant certains stades - chaîne fondée en 1999 quand l'histoire se déroule dans les années 80). On se retrouve vraiment immergé dans le récit, et c'est un gros bon point. Du coup on oubliera les imperfections scénaristes et le manque d'efficacité de la construction psychologique des personnages, pour se laisser porter, tout simplement, en profitant d'un bon film. Et c'est déjà pas mal.