"Killing Fields" suite aux critiques mitigées, m'est finalement apparu comme une bonne surprise ! Ce film à l'atmosphère très dense, très lourde, est assez original et bien filmé pour qu'on s'y intéresse vraiment ! Le suspens est bien mené pour qu'on se prenne au jeu, les acteurs sont au diapason de cette ambiance très trouble... En effet, chacun dans son genre campe un personnage bien trempé, bien défini avec une psychologie et une personnalité bien affirmées ! Chloe Moretz est impressionnante dans l'interprétation de son rôle ! Il se dégage donc un côté un peu à part et nouveau dans cette réalisation bien étudiée et très soignée ! À découvrir...
Un peu décu par ce film pourtant prometeur. L'ambiance est superbe et le jeu d'acteur impeccable mais l'intrigue se perd pas mal en détails et conjectures nuisant gravement à la comprehension de l'histoire.
"Killing Fields" est un endroit sinistre non loin de "Texas City" (dans le sud du Texas, une bourgade sur le golfe du Mexique), au naturel déjà (ancien bayou aux arbres desséchés) et parce que légendes urbaines anciennes (les Indiens du cru s'y seraient livré au cannibalisme) et faits-divers récents s'y rejoignent (on y a retrouvé plusieurs cadavres de jeunes femmes). Entre fausses pistes (sur les traces des meurtriers d'une toute jeune prostituée) et traque erratique de l'assassin des Killing Fields, on suit le quotidien de deux policiers locaux (Brian Heigh/Jeffrey Dean Morgan, qui vient de New York et Mike Souder/Sam Worthington, "Petit-Blanc" texan pure souche) qui collaborent vaille que vaille avec l'ex du second, Pam Stall/Jessica Chastain (rivalités entre services, limites de juridictions). L'essentiel du propos n'est cependant pas l'enquête, mais plutôt la dimension quasi-métaphysique du propos : dans cette ambiance sordide, dans la moiteur subtropicale, c'est le combat du Bien et du Mal qui est en cause. Si la photo et les cadrages rendent bien l'atmosphère délétère des lieux, si le jeu des acteurs est convaincant (aux 3 précités - Morgan, Worthington et Chastain, on ajoutera Chloë Grace Moretz alias "Anne", gamine souffre-douleur au centre du "mystère" policier), cette ambition reste pour l'essentiel non atteinte par Ami Canaan Mann, pour l'instant seulement "fille de" : un essai à transformer ultérieurement par la jeune femme, favorisée en la circonstance par son illustre père qui produit son deuxième "long" pour le cinéma (après "Morning", jamais distribué en France apparemment).
fan de Mickael MANN, je ne pouvais qu'aller voir le Film de sa fille, une bonne surprise,jai beaucoup aimé l'ambiance et le jeux des deux acteurs principaux,une tres bonne surprise pour ma part et un grand kiff de se retrouver seul dans la salle de ciné à 11h du matin !
Son père est le maitre du polar musclé, Ami Mann se lance dans le polar macabre. Et elle s’en sort bien avec ce KILLING FIELDS où l’atmosphère glauque des bayous texans est parfaitement dépeinte grâce à une photographie sombre et épurée. L’enquête des deux flics va malheureusement dévier entre deux intrigues, toutes deux aussi violentes, mais dont l’une d’elles part dans l’impasse et l’autre va finir trop facilement. Mais, avant cette fin ratée, le film possède une tension très forte grâce à un rythme pêchu et au jeu excellent des deux acteurs dans la peau des deux flics.
Prévenu par les (mauvaises) critiques de la presse, je me suis laissé tenté, alléché par un nom, Mann, et une histoire de tueur en série, genre que j'affectionne habituellement. Tout d'abord sensation désagréable apportée par la piètre qualité de l'image toute pixelisée (due à la projection ou alors à la qualité du film, je ne sais pas) et ensuite par le sur-découpage des scènes (pourquoi un enchaînement de quatre plans pour montrer une personne qui descend de voiture?), tout de même étrange pour un film que je qualifierai d'atmosphérique. Je passerai sur le nombre de plans flous, absolument effarant, surtout sur des gros plans. L'histoire se déroule ensuite pépère devant mes yeux absolument pas ébahis, nous dévoilant moultes fausses pistes et personnages liés les uns aux autres par des relations passées plus ou moins tourmentées qui n'ont au final aucun impact. Donc voilà un film bien joli,navigant entre l'ennui et la torpeur. Il y a certains films que cela sert, mais pas celui là. Ami passe ton chemin.
on suit ce film avec un ennui indéfinissable,les scènes s'enchainent sans aucun intérêt,sans presque aucune cohérence.la réalisatrice ne maîtrise pas son sujet,je ne vois pas le fil conducteur;la zone fields est à peine abordée,la tension ou le suspense est anéantie dans une scène-presque- finale ridicule.le film a vu naissance grâce à michael mann qui l'a produit car je ne vois pas qui aurait suivi ce projet désuet de tout intérêt.à moins d'être la fille à papa...
Bon film, à voir en famille, mais quelques longueurs. Belle couleur de film, bons décors, et acteurs à la hauteur...le tout sur un peu d'histoire du cinéma.
Je ne savais pas à quoi m'attendre et je ne suis pas déçu. Jeffrey Dean Morgan est extraordinaire. Le film est plutôt lent et offre une intrigue assez convenue mais l'atmosphère proposée par la fille de Michael Mann est pesante et glauque au possible.
voilà tout à fait l'exemple à suivre si vous voulez rater un film de sérial killer : une histoire abracadabrante qui se tient à peine, un montage à la mord moi l'noeud, des comédiens qui essayent de composer ... tout est foiré là-dedans même la musique .
On subodore immédiatement l’influence de la fibre paternelle dans ce bon premier film réalisé par Ami Canaan Mann. Tout comme son père Michael Mann, elle sait parfaitement étudier et retranscrire les perturbations psychologiques de ses héros. En laissant planer un certain flou scénaristique et de grands pans d’ombres, elle implique le spectateur et lui permet de s’approprier directement les personnages : le rare Jeffrey Dean Morgan impressionne dans le rôle de ce flic new-yorkais paternaliste et catholique, que l’on imagine muté à Texas City à la suite d’un échec professionnel à New York, son collègue taiseux Sam Worthington, texan natal, qui déteste profondément certains aspects de son pays et ses concitoyens mais maîtrise pleinement l’environnement étouffant et dangereux dans lequel il évolue, la toute jeune Chloé Moretz joue bien les jeunes paumées, délaissée par une mère qui a touché le fond pour assurer sa survie tant bien que mal, et enfin la révélation féminine de l'année 2011, Jessica Chastain, parvient à apporter un peu de lumière dans les ténébreux «Killing Fields».
Tout compte fait, ce "Killing fields", c'est un peu du Canada Dry : ça a le goût de "Seven", la couleur de "Seven", mais ça n'a pas la consistance du film culte de David Fincher. Effectivement, ce long-métrage familial (Michael Mann est producteur, sa fille Ami Canaan réalisatrice - le projet avait été initialement proposé à Danny Boyle mais celui-ci a fait machine arrière devant le scénario trop glauque de l'histoire) se déroulant à Texas City est un polar sordide et dérangeant. Malgré une belle photographie (avec les bayous décrépis et désertiques de la Louisiane comme décor), une esthétique soignée et une atmosphère épurée, l'ambiance générale peine à retranscrire toute l'atrocité d'une histoire basée sur des faits réels, ceci étant dû en grande partie au manque d'intensité et de tension. Le scénario ajoute à la confusion avec la superposition de deux enquêtes sur des meurtres de femmes qui n'ont finalement aucun lien (et dont l'une laisse le spectateur dans l'expectative puisqu'il n'en connaitra pas la finalité). Les personnages cachent tous une blessure profonde sur lesquelles la réalisation ne s'épanche pas outre-mesure, rendant par contre-coup le casting étoffé assez banal - Sam Worthington et Jeffrey Dean Morgan en policiers, la surexploitée Chloe Moretz et Jessica Chastain. "Killing fields" est donc un film policier qui possède quelques atouts mais qui ne sont pas mis en valeur. A défaut de nous tenir en haleine, il réussit néanmoins à nous embarquer dans les méandres de sa sombre intrigue : pour preuve, les 1h40 passent sans que l'on s'en aperçoive ...