Avis : Killing Fields - Page 2

L'histoire est bonne, le casting était plaisant, mais les traits sont trop tirés, dans la caricature, le stéréotype. Foiré.

Même si Ami Canaan Mann n'a pas encore le talent de son père, son film est est un bon thriller. Dommage que le dénouement soit un peu facile.

(...) un film en demi-teinte où l’influence du père est beaucoup trop présente pour pouvoir créer son propre univers.
Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-drame/critique-killing-fields/

Il suffit pas de camper le décors dans l'ambiance hyper cinématographique des bayous pour croire qu'on va faire un bon film. Celui-là est nul. On s'emmerde copieusement. Une enquête policière digne d'un téléfilm de la 6 voire pire au dénouement sans surprise et aussi dénué d’intérêt que le reste. Une perte de temps mais alors une belle.

Ok l'ambiance est trés sombre et dégage une vraie atmosphère, ainsi que les échanges, les jeux de rôles. La réalisation est bonne et sans fausses notes. Mais sinon l'histoire c'est 0, j'en attendait mille fois plus. C'est dommage il y a avait vraiment mieux à faire. Il est pas mal mais n'attendez en rien de rien! Vraiment trés standard.

Avec "Texas Killing Fields", la fille du grand Michael Mann s'essaye à une histoire (sans surprise) qui s'inspire d'èvènements rèels et qui permet au public d'en savoir plus sur ces crimes avec plusieurs suspects! Depuis 1971, plus de soixante corps ont ètè dècouverts aux abords de Texas City! L'endroit est appelè Killing Fields [...] Un casting mal mixè, des dialogues inègaux, un dènouement bien fade, un film qui ne trouve jamais son rythme de croisière pour nous captiver ou nous tourmenter, ècrasè par une histoire bancale et par des scènes dècousues! Et j'en passe! Encore un mauvais film de Chloë Grace Moretz qui commence sa petite collection! Sam Worthington, lui, limite comme il peut la casse face à Jessica Chastain, sous exploitèe! Seul Jeffrey Dean Morgan tire son èpingle du jeu, bien plus encore! Quant à Annabeth Gish et Sheryl Lee, que les temps sont durs pour trouver un rôle et remplir son frigo! Ami Canaan Mann a encore du chemin à faire pour faire aussi bien que son papa! La touche « Amy Mann » attendra! On ne retiendra finalement que l'atmosphère malsaine et la prestation impeccable de JDM...

Quel coup de point que ce 1er film de Ami Canaan Mann, fille de. Un polar social poisseux, lancinant, juste, pervers, bref un régal. On suit les pérégrinations de 2 flics dans le fin fond du Texas, un coin reculé comme l'Amérique en possède des milliers : abandonné socialement, perdu économiquement et peuplé de gens peu recommandables. Des meurtres sadiques, des héros volontaires et englués, Ami trace sa voie dans les pas de son père mais avec son propre style. La distribution est parfaite, la photo aussi. Dans la famille Mann, le thriller est un art.

Ami Canaan Mann, fille de Michael Mann ayant choisi la mise en scène pouvait difficilement échapper au genre qui a fait la réputation de son père. "Killing fields" s'inscrit parfaitement dans la tradition du film policier made in Hollywood avec le recours au buddy-movie opposant le flic local brutal à celui récemment muté de la grande mégapole plus cérébral. L'architecture de l'enquête met en relief deux affaires entremêlées presque jusqu'au bout. Le tout se joue dans les bayous du Texas où la population déshéritée est confrontée à toutes les perversions humaines. Dans ce contexte particulier, les flics font ce qu'ils peuvent et la proximité avec les autochtones est leur unique solution pour tenter de faire régner un peu d'ordre. Ami Canaan Mann si elle s'insère dans les archétypes du genre, n'entend pas les exploiter à fond et s'intéresse tout autant à la psychologie de ces policiers confrontés journellement à la misère humaine. Notamment celle de l'inspecteur Brian Heigh joué par un Jeffrey Dean Morgan à mi-chemin entre Raymond Burr et Benicio Del Toro, profondément croyant qui pour arrêter le serial killer œuvrant dans les marais du Comté voisin n'hésite pas au grand dam de son coéquipier (Sam Worthington) à franchir les frontières de son territoire d'action sans l'autorisation de sa hiérarchie. C'est donc une alchimie bizarre que nous concocte Am Canaan Mann qui pourra désorienter certains, habitués à plus d'efficacité narrative pour un film de série mais qui pourra aussi surprendre agréablement par une certaine habileté à marier psychologique et action. A chacun de trancher selon son inclinaison du moment. Il est clair dans tous les cas que la fille de son père n'est pas dénuée de talent et fait preuve d'une réelle volonté de s'affirmer face à une ombre tutélaire qui pourrait être écrasante.

"Killing Fields" est un endroit sinistre non loin de "Texas City" (dans le sud du Texas, une bourgade sur le golfe du Mexique), au naturel déjà (ancien bayou aux arbres desséchés) et parce que légendes urbaines anciennes (les Indiens du cru s'y seraient livré au cannibalisme) et faits-divers récents s'y rejoignent (on y a retrouvé plusieurs cadavres de jeunes femmes). Entre fausses pistes (sur les traces des meurtriers d'une toute jeune prostituée) et traque erratique de l'assassin des Killing Fields, on suit le quotidien de deux policiers locaux (Brian Heigh/Jeffrey Dean Morgan, qui vient de New York et Mike Souder/Sam Worthington, "Petit-Blanc" texan pure souche) qui collaborent vaille que vaille avec l'ex du second, Pam Stall/Jessica Chastain (rivalités entre services, limites de juridictions). L'essentiel du propos n'est cependant pas l'enquête, mais plutôt la dimension quasi-métaphysique du propos : dans cette ambiance sordide, dans la moiteur subtropicale, c'est le combat du Bien et du Mal qui est en cause. Si la photo et les cadrages rendent bien l'atmosphère délétère des lieux, si le jeu des acteurs est convaincant (aux 3 précités - Morgan, Worthington et Chastain, on ajoutera Chloë Grace Moretz alias "Anne", gamine souffre-douleur au centre du "mystère" policier), cette ambition reste pour l'essentiel non atteinte par Ami Canaan Mann, pour l'instant seulement "fille de" : un essai à transformer ultérieurement par la jeune femme, favorisée en la circonstance par son illustre père qui produit son deuxième "long" pour le cinéma (après "Morning", jamais distribué en France apparemment).

Forcément, le ballet d'essai de la jeune Ami Canaan Mann a sans doute puisé au travers de son auteur dans le cinéma de son père Michael, dont on sent ici l'influence. Mais pas tant que ça, ceci dit, tant le désir de se détacher de l'aura paternelle semble transparaître à travers ce Killing Fields. Il est donc dommage de voir la réalisatrice débutante chercher à s'émanciper pour finalement retomber dans le giron d'un autre cinéaste de renom, à savoir David Fincher, dont cette première réalisation rappelle certains de ses classiques (Zodiac, Se7en), le génie en moins. Cet ascendant se manifeste surtout et avant tout par le désir manifeste d'instaurer une ambiance oppressante autour de cette histoire classique de meurtres en séries et de flics aux personnalités opposées. Le temps de quelques scènes, j'ai vraiment cru que ça allait prendre, Mann variant en effet les plans erratiques et d'autres plus lourds, collés au sol, pour confronter le sauvage de ce bayou texan aux déplacements des personnages qui s'y empêtrent. Mais tout retombe trop vite, la mise en scène switchant entre idées appréciables et vaine prétention. Jamais laids, souvent beaux, les cadrages sont quand même loin d'être tous signifiants et on est donc à des années-lumière de la prégnance d'une atmosphère à la Fincher. Résultat, on peine à vraiment s'immerger dans cette intrigue paresseuse, dont l'indolence éloigne un peu plus le spectateur d'une vraie immersion. Si la lenteur n'a rien de répréhensible en elle-même, pouvant d'ailleurs permettre une meilleure mise en tension ou augmenter la lourdeur du cadre, elle se doit quand même d'être compensée par un vrai apport de l'image et de ce qu'elle représente, ce qu'Ami Canaan Mann n'a pas encore l'étoffe pour garantir. Je me suis donc longtemps quelque peu ennuyé, faute aussi d'un traitement en profondeur des personnages. Si Worthington tient bien son personnage de flic sanguin qui connaît, hait et redoute la violence de son environnement, il peine quand même à se détacher des stéréotypes. Au contraire, le rôle d'enquêteur cérébral et tourmenté d'un Jeffrey Dean Morgan qui finira par perdre pied dans ce milieu hostile et nouveau, est plus original mais manque d'approfondissement. Quant à Jessica Chastain et Chloë Grace Moretz, deux actrices qui doivent sans doute truster mon top 5 du moment, elles connaissent aussi des sorts différents. La première ne fait en effet malheureusement que jouer les utilités, alors que la seconde s'impose avec talent dans son rôle de jeune laissée pour compte qui déclenchera involontairement le dénouement de l'enquête. Une conclusion bien écrite, qui confirme le récit dans son appréciable tendance floue et elliptique, qui permet à mon sens de se concentrer sur certains enjeux prioritaires et accorder au film ce qu'il perdait ailleurs en intensité. Un déballage final plus convaincant que sa préparation, qui m'a permis de jeter un regard d'ensemble sur un scénario qu'en définitive, je trouve solidement ficelé et bénéficiant d'appuis narratifs discrets mais originaux. D'autant qu'on sent une certaine intelligence dans la façon d'utiliser subrepticement les codes du genre pour accélérer la narration à certains moments, sans avoir à répéter lourdement des plans typiques et vus des dizaines de fois ailleurs. Mais voilà, Killing Fields manque tout de même d'une atmosphère encore plus happante (puisqu'il met manifestement cette atmosphère au centre de ses préoccupations) sur laquelle ancrer une vision, un parti pris. D'autant que tout du long, plane désormais l'ombre écrasante d'un certain True Detective, qui dans un format différent aura cependant repris les mêmes éléments avec beaucoup plus de viscéralité et de maîtrise. Bref, si je trouve que Killing Fields est peut-être vu par le public d'un œil trop sévère, il souffre vraiment la comparaison avec ses modèles, et ne propose pas de quoi s'imposer durablement à l'esprit. Une denrée comestible, mais rapidement périssable.

Long par moments, peu intéressant, avec un casting sous-exploité et un faux suspens.

pas trop mal pour une première mais un peu brouillon au niveau mise enscène, je n'ai pas trouvé ça assez clair.... par contre, l'ambiance sombre triste et crasseuse de l'environnement y ressort très bien, c'est assez noir, mais apparemment pas encore assez d'après certains qui ont pu lire le bouquin.... Les acteurs sont assez bien interprétés notamment Worthington que j'ai trouvé un cran au dessus avec peut-être Chloé Moretz.... Un film qui ne restera toutefois pas longtemps en mémoire.... Quant à la touche du père, personnellement je ne l'ai pas ressenti du tout.....

Belle ambiance, mais on a tendance à décrocher de l'histoire en milieu de film...Cela reste toutefois agréable à suivre. Dommage que se soit un soufflé qui retombe au lieu de rester gonflé.

L'histoire d'un mec qui aime bien les femmes immobiles, en tout cas si elles bougent trop, il a un truc définitif.
Cet excellent acteur encore barbu que j'avais tout de suite repéré dans le film sur l'appartement avec la Million Dollar BB fait ici parfaitement son numéro, dans les rôles de psychopathes ou de gentil papa, il fera des merveilles.
Et non, je ne parle pas de l'avatar qui n'a pas prouvé, loin s'en faut, son talent ces derniers temps et échoue encore avec ce film.
La bonne surprise, c'est Chloé, qui semble très laide sur l'affiche mais qui joue tellement bien de son profil qu'elle est craquante, et la difficulté du rôle inspire le respect.
Pour le film proprement dit, rebelote, misère sociale du sud des states avec tueurs en série et petites vies alentours. L'originalité est le traitement découpé et elliptique du script. Tout est fait pour surprendre ou nous obliger à recoller les morceaux. C'est sympathique jusqu'au moment où l'on sent le côté systématique.
Le déroulement de l'ensemble est par contre souvent irréaliste, sans oublier les dialogues un peu surfaits, on ne peut pas dire que l'on ait peur ou qu'on soit passionné. On reste dans la série B trop travaillée pour sentir le pop corn et trop creuse pour arriver à toucher le cinéphile.
Et vu le talent de mise en image ou de découpage, c'est dommage car la petite histoire de la pauvre fille qui ne croit pas en dieu valait la peine.

j'ai adore ce film la petite actrice deja vu dans laisse moi entrer est formidable e sam osi
beau film peut etre le 2 en vu