Dix ans après Terminator 3, qui marquait son tout dernier grand rôle au cinéma, Arnold Schwarzenegger revient sur grand écran dans un nouveau film d'action. Le géant autrichien fait donc comme ses collègues et, malgré des rides évidentes et du bidon supplémentaire, décide de revenir dans ce qu'il fait de mieux : le film d'action. On ne sera donc pas surpris de le voir dans Le Dernier Rempart, série B où il campe le shérif d'une petite ville frontalière empêchant un dangereux gangster d'aller au Mexique... On sera en revanche plus surpris de voir que Schwarzy s'embarque dans un film aussi mineur, le long-métrage n'ayant aucune carte en main pour rester dans les annales, que ce soit au niveau de ce scénario classique qu'au niveau du casting, ringard au possible mis à part M. Schwarzenegger. De plus, on se posera la question quant à la participation de Kim Ji-woon, le réalisateur coréen auteur des inoubliables A Bittersweet Life et J'ai rencontré le Diable, qui fait ici une entrée hollywoodienne pour le moins modeste. Ainsi, non pas que le long-métrage soit ennuyeux ou raté, il est juste basique, dispensable, rapidement oubliable, un film d'action intimiste comme on en voyait des tonnes dans les années 70 mais qui ici fait l'effet d'un pétard mouillé. Il faut dire que, outre des seconds rôles agaçants (dont un Johnny Knoxville en timbré de la gâchette dans un bled paumé, ça rappelle forcément Tolérance Zéro) et quelques séquences d'adrénaline sympatoches, ce film d'action n'a pas vraiment de quoi impressionner. Schwarzy reste plutôt pépère pour un come-back malgré une certaine auto-dérision bien assumée, l'action man ne se réveillant clairement qu'à la fin du métrage qui met (enfin) en scène le fameux rempart. Il faut donc attendre une bonne heure pour avoir son dû à travers un mini-assaut citadin explosif très réjouissant mais également peu novateur, à l'image du film entier, Le Dernier Rempart n'étant pas le retour fracassant tant fantasmé de Schwarzenegger, tout au plus un énième film mineur dans sa pourtant prestigieuse filmographie.
2013 sera l’année du revival 80’s ou ne sera pas. Stallone revient sous la caméra de Walter Hill en février et Schwarzenegger revient avec ce Dernier Rempart, réalisé par le coréen Kim Jee-Woon.
Arnold Schwarzenegger prouve encore une fois avec ce Dernier Rempart qu’il fait partie des businessmen les plus intelligents d’Hollywood, s’entourant d’une équipe technique compétente et d’un casting étincelant, afin de revenir dans un film d’action qui est en fait une comédie un peu musclée dans laquelle il n’a pas énormément de cascades et donc reste crédible de bout en bout. En effet, Arnold Schwarzenegger a soixante-cinq ans, il les fait clairement, il est normal qu’on ne le voit pas se jeter d’immeuble en immeuble. Il a évidemment ses moments de bravoure, comme une fusillade nocturne où, en voiture, il décharge un fusil à pompe (l’instrument badass 80’s par excellence) sur des méchants impersonnels. Autour de lui gravite un casting cinq étoiles de seconds rôles duquel on ressortira le salopard Peter Stormare, l’hilarant trio Luis Guzman, Zach Gilford et le toujours génial Johnny Knoxville et la brute au grand cœur Rodrigo Santoro (quelle classe !). L’autre grande réussite du film, c’est le fait d’avoir donné le film à Kim Jee-Woon, qui amène une sensibilité très asiatique au film, avec des scènes d’action découpées à merveille (la voiture modifiée poursuivie par un hélicoptère est particulièrement spectaculaire, la grosse fusillade de la ville aussi), un sens du comique incroyable, jamais vraiment noir, plutôt burlesque sans être abêtissant. Son style colle parfaitement avec un scénario qui préfère les gags aux explosions.
Le Dernier Rempart est un film bien plus intelligent qu’il n’y paraît, très drôle, bien plus porté sur la comédie que sur l’action et qui travaille beaucoup plus ses personnages.
Le Dernier rempart marque le retour d'Arnold Schwarzenegger dans son premier rôle (post-carrière politique) en tête d'affiche et est également, le premier film américain du réalisateur sud-coréen Kim Jee-woon. Le résultat est assez réussi dans l'ensemble. Le scénario tient en une ligne mais on ne boude pas son plaisir de retrouver le grand Schwarzy plus en forme que jamais. Si Kim Jee-woon n'arrive pas à retrouver l'éclat de ces réalisations passées (2 soeurs, A bittersweet Life, Le Bon, la brute et le cinglé, J'ai rencontré le Diable), celui-ci livre néanmoins, un film fun et divertissant qui fait la part belle aux scènes d'action. Les autres acteurs sont corrects mais ne crèvent pas l'écran, notamment Forest Whitaker qui nous a habitué à beaucoup mieux. Cependant, il ne faut pas oublier que Le Dernier rempart est avant tout un film d'action qui se veut divertissant et fun. Et en cela, le film remplit parfaitement son contrat. Les fans de Schwarzy et de films d'action devraient y trouver leur compte.
Un super film d'action (assez "sanglant") avec un peu de suspense et d'humour, même si ce n'est pas le meilleur film de Schwarzenneger. On voit bien que ce dernier est un papi :D mais il a encore de la ressource.
Libéré de ses fonctions de gouverneur de Californie, Schwarzy se paie un retour en force à l'écran ! Après s'être amusé avec ses potes d'Expendables, il retrouve le rôle principal d'un film d'action comme il en a tenu dans les 2 décennies 80 et 90. J'ai trouvé ce film vraiment divertissant, il ne paie pas de mine, le scénario n'a rien de transcendant, et ça rassemble la plupart des clichés de l'action movie, mais c'est aussi jouissif que les anciens classiques d'Arnold comme Commando, Predator ou l'Effaceur.... Je ne suis pas très connaisseur du cinéma asiatique, mais j'ai l'impression que pour son premier film américain, le réalisateur coréen Kim Jee-woon s'est bien intégré au système, en trouvant le ton juste et en concoctant un bon cocktail d'action et d'humour débridé. Le film parvient même a être assez spectaculaire par endroits, il constitue un formidable terrain de jeu pour la star qui à 65 ans, assumait son âge en s'amusant avec son image, tout en assurant dans les scènes musclées. Le seul petit défaut tient au méchant dans sa caisse qui n'est pas très convaincant, heureusement rattrapé par la prestation de Peter Stormare en second méchant qui est carrément jubilatoire. Parmi les autres acteurs, on note les facéties de Johnny Knoxville qui en fait juste assez pour ne pas plomber le ton du film qui repose avant tout sur l'action, et c'est toujours un plaisir de retrouver le facétieux Luis Guzman et l'impeccable Forrest Whitaker.
Une série b à la réalisation plate doublé d'acteurs sans intérêts et de scènes d'action ratés. L'humour est nul, le scénario absent et les personnages sans profondeurs. D'accord c'est un film parodique, mais là c'est le vide sidéral. Abyssal.
Un peu comme un film avec Statham, on s'est à quoi s'attendre avec ce bon vieux Schwarzy. De l'action, du sang et scénario minimaliste. Pas le film du siècle, loin de là mais ça passe...
Une petite bombe de film d'action. Scharzy est super dans ce rôle de vieux shérif. Knoxville possède un second rôle sympathique. La réalisation est parfaite, on ne s'ennuie pas une seconde. A VOIR!
Second degré, action, humour, Arnold Schwarzenegger qui tient encore la forme malgré son âge, et qui surtout ne se prend pas trop au sérieux. Quelques incohérences un peu grosses (je ne parle pas de réalisme dans ce genre de films bien sûr, mais bien d’incohérences entre certaines scènes), mais l’ensemble, le résultat est sympa. Une comédie d’action bien agréable, à défaut d’être inoubliable. Ceci dit, j’espère que vous aurez tous remarqué la rime qui termine mon humble avis « Une comédie d’action bien agréable, à défaut d’être inoubliable » (^_^)
Pour ma part j'ai pris un immense plaisir a etre allé voir ce fil et retrouver arnold sur grand écran ,un bon film d'action comme dans les années 80 avec de l'humour !!! et un bonne dose d'auto dérision ,il ne faut pas bouder son plaisir et profiter de ce film au ciné :)
Bon alors je préviens d'avance ma critique et ma note ne vont pas être très objectives mais j'ai envie de me faire plaisir !! Je m'explique...je ne suis pas fan du tout des films d'action en général et ce film là ne m'aurait jamais attiré s'il n'y avait pas Arnie dedans mais là j'ai eu envie de me lancer et je dois dire que mon sentiment est un peu partagé !! Le scénario est intéressant, l'histoire prenante mais alors bon sang que les situations sont tirées par les cheveux !! Les fusillades se répètent, les personnages sont clichés, les dialogues ne sont pas bien creusés mais bon notre Schwarzie est là alors on pardonne tout !! Que dire de cet immense acteur ? Encore une fois il illumine l'écran et sa prestation est impeccable. Il campe ici un shériff vieillissant qui défend sa bourgade avec honneur et courage et cela lui va très bien. Il est charismatique, drôle et terriblement classe et cela vaut toutes les concessions du monde !! Arnold we love you !
Le vrai retour retour de Schwarzy dans un premier rôle au cinéma. Malgré les rides, il est toujours suffisamment en forme pour protéger sa ville contre le plus dangereux trafiquant de drogue depuis Pablo Escobar (rien que ça). Evidemment, le scénario est très exagéré mais Kim Jee-woon, pour son premier film américain, réussit presque à rendre crédible le film (Schwarzy et ses acolytes assez peu expérimentés, plus fort que toutes les forces de police de la région, c'est un peu gros quand même). Cette réussite vient du fait que les scènes d'action très spectaculaires sont réalisées de main de maître et que l'humour (la vraie marque de Schwarzenegger par rapport à ses concurrents de l'époque) est toujours très présent, ce qui permet de créer une connivence avec le spectateur et de lui faire accepter des situations impossibles dans la vraie vie. Ainsi, le réalisateur de l'excellent Deux soeurs réussit son passage dans l'univers cinématographique hollywoodien et signe un western contemporain très agréable.