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Que voici là un beau western mèconnu par le papa de "Miracle on 34th Street" (1947) et "Airport" (1970) dont c'est ici le dernier film! Les deux formidables carcasses vieillissantes que sont Rock Hudson & Dean Martin peuvent entrer en piste avec une alchimie qui prend tout de suite! Le savoir-faire de George Seaton, les splendides paysages de l'Ouest amèricain mis en lumière par Laszlo et la musique de David Shire font le reste! Seaton signe ce qu'on peut appeler un film perdu dans le temps avec deux hommes qui sont amis depuis l’enfance, mais qui vont prendre des chemins diffèrents dans la vie! Les dèbuts de flashbacks en noir et blanc donne une originalitè supplèmentaire à "Showdown" (1973) et le scènario a bien des similitudes avec le classique de George Roy Hill : "Butch Cassidy and the Sundance Kid" (1969). Bref, ce western en technicolor est aussi plaisant à regarder qu'un carrè d'as! Une belle dècouverte ni plus ni moins...
« Duel dans la poussière » est un western crépusculaire avec deux têtes d’affiche, Rock Hudson (le gentil gentil) et Dean Martin (le gentil méchant). Nos deux héros sont bien fatigués, ils ont un peu de mal à grimper sur leurs chevaux. Le film date de 1973, le western n’est plus de mode aux Etats-Unis. L’histoire se déroule à la fin du 19ème siècle, le période « Far West » se termine. Amusant de voir la famille Jarvis utiliser une lessiveuse (moderne) ou un gramophone. L’histoire est assez simple, deux amis d’enfance qui ont pris des trajectoires différentes avec une femme qui s’est immiscée bien involontairement entre leur amitié. La mise en scène est assez plate, l’utilisation des flash-backs un peu « too much », certains personnages caricaturaux comme le procureur. Susan Clark est pétillante. « Duel dans la poussière » est une sorte d’hommage « fatigué » et « maladroit » à un western moribond, plus trop imaginatif aux States et en roue libre en Italie. Les personnages, attachants, sauvent néanmoins le film.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
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TTNOUGAT
Le mérite est grand pour Seaton d’avoir réussi ce western tardif. Il a su lui donner son style de réalisateur ce qui en fait toute son originalité. Le scénario est classique et s’appuie sur une profonde histoire d’amitié qui ne cèdera jamais. Deux vétérans l’a rendent très attachante et une femme va se mette à leur hauteur, elle y montre des cotés réalistes convaincants qui compensent largement sa faible beauté. Il faut la voir utiliser la machine à laver mécanique ou sa disponibilité envers son entourage. J’ai rarement vu autant de flashbacks (ils doivent approcher la vingtaine) tous discrets, bien introduits et facile à suivre. Plus de 75% du film se passe en extérieurs, les chevaux sont très présents ainsi que le suivi des pistes. Seule des ruptures de ton sympathiques mais altérant trop la tension dramatique peuvent être reprochées à Seaton qui peut être fier de son unique Western. C’était le genre de pari difficile à gagner, peu d’ailleurs malgré leur envie ont tenté cette expérience.
Une bonne surprise que ce Western réalisé et produit par le cinéaste George Seaton en 1973 !! Moi qui m'attendais à quelque chose d'autre, un film sur le ton comique (je ne sais pas pourquoi je pensais à cela) , c'est une oeuvre avec pour thème la nostalgie, l'amitié entre deux cowboys, l'un shérif et l'autre hors la loi qui revient sur les lieux après un surprenant vol dans un train, le premier court et piste le deuxième. Il y a des flashbacks dans ce long métrage, ça a tendance a m'agacer d'habitude mais là c'est crédible comme il faut. La mise en scène de George Seaton possède des images belles et bien esthétisées. , de superbes paysages, un scénario qui tient la route et deux comédiens surprenants en la faveur de Rock Hudson excellent qui se laisse pousser la moustache et Dean Martin très convainquant. Susan Clark amène de la féminité dans ce film méconnu qui mérite d'ètre connu.
Malgré la présence de Rock Hudson et Dean Martin, ce western ne parvient jamais à décoller. L'histoire est banale et manque de rythme. L'utilisation de flashback revenant sur le passé des deux amis permet seulement d'expliquer l'amitié qui lie les deux hommes. Seul le dernier tiers retient vraiment l'attention. Ce film n'est pas franchement mauvais mais ne me laissera pas un souvenir inaltérable.
Western méconnu, "duel dans la poussière" mérite pourtant le détour ne serait ce que par son duo haut de gamme Dean Martin/Rock Hudson.
Caine78
Réalisé solidement et construit avec professionnalisme, « Duel dans la poussière » ne révolutionnera pas l'Histoire du western, mais n'en reste pas moins un divertissement carré et efficace de belle facture. Je dois d'ailleurs avouer ne jamais m'être ennuyé (ou presque) devant un spectacle ne réservant pas de grandes surprises dans le scénario ou l'évolution des personnages, mais qui a le mérite de souvent sonner juste et de ne pas en faire trop dans le registre émotionnel. Rien de fameux donc, mais un « affrontement » empreint de nostalgie plus subtil qu'il n'y paraît et joué avec grand talent par Rock Hudson et Dean Martin : une bonne soirée en perspective.
Western inconnu à la distribution alléchante, mais nos 2 cinquantenaires ont un peu de mal à assurer .... Amis d'enfance , séparés maintenant par la loi; une narration inédite pour l'époque ,avec ces flashbacks qui débutent sur du N&B,on s'y perd un peu. Oui, le final est plus distrayant, mais trés classique.
NeoLain
Le début est pas très énergique ce qui fait que l'histoire marche en faisant des petits pas. Rock Hudson pourchasse Dean Martin, mais surtout rester jusqu'au bout car Duel dans la poussière réserve un final assez somptueux au milieu d'une forêt, vient la pluie, un incendie, cache-cache, les coups de feu et des tires d'humours.
AMCHI
Le duo Hudson/Martin fonctionne à merveille et Duel dans la poussière possède une certaine beauté mais la mise en scène ne semble pas toujours très inspirée par son histoire pourtant loin d'être mauvaise. L'ensemble manque de punch par moment mais le final est très réussi. Un western à réserver aux inconditionnels du genre.
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