« Méfie-toi Ben, Charlie veut ta peau », déjà le titre fait peur et donc méfiance. Ce film spaghetti s’inscrit dans la lignée des comédies style « Trinita ». Vous remplacez Terence Hill par Guiliano Gemma (deux beaux gosses) et le bien portant Bud Spencer par le colosse Georges Eastman, et vous obtenez la classique confrontation entre l’auguste et le clown blanc sauce italienne. Dans « Méfie-toi Ben, Charlie veut ta peau », le réalisateur, Michele Lupo, va un peu plus loin en introduisant des références crypto-gays plus ou moins subtiles. Le film malheureusement manque cruellement de rythme et s’avère parfois bavard pour ne rien dire, mais quelques bonnes scènes d’action relancent une histoire assez peu passionnante. J’ai bien aimé l’hommage à la BD belge grâce aux personnages de Tif et Tondu (deux affreux méchants dans le film). C’est ce genre de nanard qui a ruiné le western dans les années 70, donc pour amateurs éclairés et pas trop exigeants.
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