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pfloyd1
129 abonnés
2 109 critiques
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2,5
Publiée le 6 juillet 2015
Un honorable combat. Selma est un film important et incontournable pour qui veut en apprendre davantage sur ces terribles années en Amérique. C'est une leçon d'humanisme, un regard terrifiant sur la bêtise humaine et sa xénophobie persistante (encore actuelle) ! Malheureusement, la trame de l'histoire est un peu trop lente et l'on risque le décrochage plus d'une fois. C'est en se raisonnant que l'on parvient à rester devant son écran pour finir (par respect) le film de ces tragique événements historique. L'acteur qui joue Martin King n'est peut être pas celui que j'aurai choisi ...Selma est un film que l'on doit voir attentivement, "religieusement" , pas pour passer une bonne soirée entre amis , par exemple.
Le propos est foncièrement juste mais l'illustration est vraiment trop linéaire. Ca manque d'actions ne serait-ce par le montage très plan-plan. Longuet.
Dans la veine des films qu’on peut classer comme « film à Oscars », Selma trône fièrement en ce début d’année 2015. Basé sur un épisode historiquement ô combien important aux Etats-Unis et grâce à une réalisation intéressante et prometteuse de Ava DuVernay, Selma suscite un certain intérêt notamment par la réalité historique des faits relatés. Bien mis en scène et aidé par l’excellent David Oyelowo (qui mérite amplement certaines récompenses), Selma a le mérite de rester toujours juste, véridique, exemplaire en somme bien qu’ils comportent certaines longueurs inutiles. Mais c’est justement ce côté classique et irréprochable qui constitue le point négatif du film (sans l’altérer cependant). La réalisation est correcte mais ne se distingue sur aucun point et finalement on reste accroché au film par les faits et l’acteur principal mais la volonté de la production de faire un film tout public et respectable en tout point a quelque peu desservi le résultat final. Sans pour autant renier le plaisir (réel) de voir cet épisode de l’histoire contemporaine américaine mis en scène et porté par un acteur principal en vogue, Selma est un pur produit de l’AMPAS (l’académie des oscars) et c’est bien là le problème…
Abordant une période précise de Martin Luther King, "Selma" se dote d'un scénario bien écrit et précis sur l'histoire qu'il désire raconter. De fait, la mise en scène est réaliste et crédible grâce à un excellent travail du réalisateur. Les acteurs sont d'autre part, convaincants. Ainsi, le film est réussi et maîtrisé dans son ensemble pour captiver en restant intéressant.
Eh oui encore un film qui démontre la lutte des noirs, qui malheureusement fut atroce est révoltante à ne pas trouver les mots quand on voit la cruauté des hommes!!!!! Trés beau, émouvant, on prend la place de ce peuple, on vit l'injustice, la douleur..... Les personnages sont juste et fort, dans leur combat, j'ai partagé un moments vifs en émotion comme à chaque fois dans ce type de film et j'en sors révoltée!!!!
difficile de s'attaquer au biopic d'un tel homme sans tomber dans les clichés, la facilité du pathos ou la complaisance du bon sentiment. "Selma" évite cela en s'attachant au factuel et à l'épisode déterminant, avec la marche dans cette ville qui détermina (avec ce bras de fer entre lui et le président Johnson), la signature du droit de vote des noirs et l'égalité entre tous dans le sud du pays. quelques longueurs et un jeu pas toujours égal, mais un long-métrage dont les résonances sont particulièrement fortes avec les derniers évènements entre police et noirs au USA...
A quarante-deux ans, la réalisatrice Ava DuVernay débute bien sa carrière. Si ses trois précédents films n’ont pas eu la chance d’être programmés au cinéma, Selma n’a pas tardé à prendre le haut de box office. Ce film avec sa mise en scène typique à Oscar aborde un sujet fort, celle du droit de vote des noirs. Le récit retrace la lutte de Martin Luther King qui a conduit le président Jonhson à signer la loi en 1965. Mais si les acteurs sont convenables et que la bande originale s’écoute en boucle, Selma est trop pleins de bons sentiments. Il manque à ce film la rage de la vraie histoire. Pour sûr Selma a un intérêt historique, mais l’intérêt cinématographique est atténué à cause de sa standardisation lassante. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
1ère vision - film très académique mais intéressant, un "pan" de l'histoire que je connaissais pas trop, servi par un casting varié. L'Histoire américaine est un vivier pour le cinéma...
Selma est un biopic très académique. Selma est une ville d’Alabama où Martin Luther King mène une action difficile qui finira, en mars 1965, par une grande marche rassemblant des milliers de manifestants. Le film se concentre sur trois années (63-65). Le film s’achève en 1965, bien avant l’assassinat de Luther King (en 68). Selma s’appuie sur les rapports d’agents du FBI, listant les faits et gestes des activistes. Le climat de crise est palpable. Le drame n’est pas loin, Le président et même le peuple veulent l’éviter. La marche aboutit, en août 1965, à la signature par le président Johnson du Voting Rights Act, donnant véritablement le droit de vote aux Noirs américains. Dans Selma, Martin Luther King est présenté comme un homme qui doute ou encore un homme obus. David Oyelowo est Martin Luther King. Sobre, il incarne à la perfection le mythique leader.
L’histoire est forcement captivante. Manque juste un peu de souplesse … Honnête et indispensable face aux évènements actuels.
En rappelant que les hommes naissent libres et égaux en droits, Selma est un film sobre mais puissant. L'interprétation de Martin Luther King est magistrale jusqu'à l'émouvant discours final. "La vérité est le chemin de Dieu"
Quelle tension lorsque les blancs se joignent aux noirs pour faire le succès de cette marche historique. Dans tout le pays, les ricains réalisent le changement devant leur poste tv (noir et blanc!).
Le pont de Selma est franchi, symbole de la réunion entre les peuples, contre la violence haineuse du profond pays.
Si l'Amérique a toujours un problème, en bénéficiant des "voting rights" en 1965, les noirs ont gagné le droit de vote et le chemin vers un impensable président de couleur.
... et pourtant aujourd'hui encore, certains rechignent à voter ici et là.