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Cine vu
141 abonnés
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3,5
Publiée le 11 mai 2015
I have a dream…
David Oyelowo porte le film avec passion, il parle, il respire, il doute en Martin Luther King Jr., un comédien hors-pair pour un grand rôle.
Ava DuVernay s’attaque à un monument, sa réalisation est soignée et bienveillante, mais ce sujet poignant mériterait plus de démesure à l’écran, on aurait aimé un pasteur plus sombre et tourmenté par ses choix mais Ava DuVernay reste trop sage, un peu à l’image du « Majordome » récemment. On est tout de même dans la catégorie des très bons films avec un casting de qualité, des comédiens investis et talentueux.
Tom Wilkinson est parfait dans le rôle du Lyndon B. Johnson, calculateur et bouillonnant d’impatiencet.
Tim Roth est un vrai sale type et avec conviction, Carmen Ejogo est magique, Oprah Winfrey continue de nous surprendre au cinéma…
Un film à voir et à faire voir à nos enfants pour l’ampleur de son histoire.
Une histoire vraie sans grande aventure mais bien racontée sans rentrer dans le stéréotype raciste... je le préfère largement par rapport à 12 years of slave... Et mieux que la "marche" version française... En tout cas grand un Martin Luther King...
Un film important et réussi ! Investi qui m'a fait me souvenir d'un autre film de 1967, oscarisé Meilleur Film en 1968 avec Sydney Poitier "Dans la chaleur de la nuit" ! Il y a des films comme ça qui vous marquent à vie .... "Selma" restera longtemps en moi. Très belle performance d'acteurs.
Un film qui vous transperce de toutes parts. Un film qui modifiera pour toujours la représentation que vous avez du citoyen que vous êtes, en tout cas je l'espère.
S'il y a bien un film que je ne voulais surtout pas manqué, c'était bien "Selma". Je suis une grande fan de Martin Luther King Jr, de son combat, de certaines de ses valeurs. Aucun films à ce jour ne lui étant dédié, je me devais de le visionner. Le film retrace un des mouvements clés du combat contre la ségrégation mais par une absence de violence de Martin Luther King. On nous expose ici la marché pacifiste organisée entre Selma et Montgomerry pour l'accès au bureau de vote de la population noir américaine en particulier dans les pays du sud. On nous présente des figures emblématique de cette période, le président Jonhson et Malcolm X entre autre. Le contexte du pays est également bien représenté, premier pas de l'abolition de la ségrégation, guerre du Vietnam, pauvreté de la population... Ce film est pour moi une pépite, tout est magnifiquement pensée, et on n'hésite pas à présenter la violence des mots, des gestes, des actes. L'introduction pose le contexte, puis la première scène de violence survient, avant de reprendre le débat et les actions. Le spectateur est immergé dans la problématique, à tel point que la violence engendré par les forces de l'ordre m'a également fait violence ! J'ai en tête cette malheureuse scène où Jimmie Lee Jackson est tabassée à mort et que les larmes sont montés d'un coup, comme une explosion, à ne plus supporter ce que je visionnais. Ensuite est venu l'indignation, comment en tant qu'être vivant et pensant on peut accepter cela en toute conscience... Le scénario est donc magnifiquement transcrit et on ne peut pas dire cette fois que la musique à pu avoir un quelconque effet sur les émotions. Le casting est super, je les ai, pour la plupart, tous découvert dans ce film. David Oyewolo est excellent, et on sent le travaille qu'il a fournit pour ce rôle et son investissement dans sa quête de devenir Martin Luther King. Et je tiens à remercier Oprah Winfrey de cette battu pour que ce film existe et que Martin Luther King ne soit plus un personnage tabou, tout comme ses actions. Un film à découvrir d'urgence, si ce n'est pas déjà fait, très certainement la meilleure sortie que j'ai pu voir durant ce mois de mars.
Très beau film qui émeut encore après que les lumières se soient rallumées. On peut lui reprocher un cheminement classique et une facilité à tirer vers l'émotion mais c'est bien le but du biopic. Ici, la différence est qu'il ne s'attarde que sur une partie (importante!) de la vie de Martin Luther King. Son combat pour le droit de vote est passionnant et les enjeux politiques sont bien démontrés. Consternant même. On a du mal à s'imaginer que cette société qui prônait (naturellement!) la différence des races ait existé et perdure encore de nos jours dans de nombreux domaines. Ce portrait est bien maîtrisé, joliment filmé même si simplement (mais le sujet me semble assez fort lui-même sans en rajouter justement à l'image). J'ai découvert cette lutte et le pont de Selma, la cruauté de cette époque et le massacre presque institutionnalisé des noirs. L'interprétation est aussi le gros point fort de ce film. L'ensemble du casting est habité! On découvre un pasteur criblé de doutes et dans l'abnégation la plus totale pour son peuple. Et on peut se questionner sur l'existence encore de telles figures emblématiques, qui réussissent à transformer nos mondes sur leur seule capacité à nous convaincre et à lutter jours et nuits pour leurs valeurs (celle d'une vraie humanité). Il y a des films, malgré leurs défauts, sont essentiels car ils portent des causes et peuvent faire réfléchir ensemble. J'aimerai bien voir un biopic plus long sur cet homme. Quel réal courageux s'y collera? Et quel acteur s'y jettera à corps perdu ?
Un premier long métrage sur Martin Luther King dans l'épisode du combat des noirs américains pour obtenir le droit effectif de voter.
C'est sérieux, émouvant, fort, souvent malgré un montage parfois un peu distendu. Les acteurs noirs sont littéralement portés par leur rôle, par exemple la séduisante Oprah Winfrey. La performance d'Oyelowo est très convaincante. Et Tom Wilkinson en Lyndon Johnson et Tim Roth en Gouverneur de l'Alabama sont excellents, dans leurs contradictions et leurs lâchetés.
Cet apartheid qui ne dit pas son nom - c'est inouï de penser qu'on est en 1965 - est une tâche indélébile sur le modèle social américain, comme elle le fut sur le modèle colonial britannique. On sort éprouvé de tant de bêtise, de tant de haine, de tant de duplicité. Après "Jango unchained", "12 Years a slave" ou "the Butler", l'Amérique continue d'essayer d'exorciser les vieux démons de l'esclavage des noirs alors que la rue, à Ferguson ou dans le Bronx, ne cesse de la renvoyer à ses échecs.
Reste que la figure du King est tronquée dans le film, car la rapacité de ses héritiers ne permet pas d'y entendre ses vrais discours du fait des copyrights qu'ils ont fait mettre sur tous ses textes. Qu'en penserait Martin Luther ? C'est la raison majeure pour laquelle aucun grand film n'était sorti sur lui jusqu'ici. Le modèle social américain vous dis-je...
Octobre 1964, Martin Luther King Jr. reçoit le Prix Nobel de la Paix. Quelques jours plus tard, les attentats ségrégationnistes perdurent car le droit de vote n'est pas garanti pour les communautés noires dans les Etats du Sud et particulièrement à Selma, en Alabama. Ava DuVernay réalise un long métrage sur un combat historique. Et d'ailleurs plus qu'un Biopic, Selma est avant tout un drame historique. Ce n'est pas anodin si le film se nomme Selma! Le long métrage ne reconstitue pas la vie de Martin Luther King. Bien au contraire, le film évoque le combat des afro-américains de Selma. Les personnages sont très bien interprétés par un David Oyelowo très convaincant et un Tom Wilkinson juste. Tim Roth est lui aussi excellent dans les rares séquences où il apparaît à l'écran. Ce que je pourrais lui reprocher, c'est le manque de rythme, quelques longueurs qui nous font sortir de l'histoire.
Un beau film tonifiant et émouvant, qui réinvestit le passé sans oublier jamais le présent : aux Etats-Unis comme ailleurs, il est loin d'être égalitaire.
Je connaissais très peu l'oeuvre de Martin Luther King (mis à part les faits connus d'à peu près tout le monde) et ce film m'a permis d'en apprendre davantage à son sujet, notamment concernant la fameuse marche de Selma. Si l'histoire souffre de quelques longueurs, elle n'est jamais inintéressante et réserve son lot de scènes fortes (la première séquence sur le pont, notamment). Les comédiens sont tous excellents (j'ai vu le film en VOST) et la ressemblance de l'acteur principal avec Martin Luther King est frappante (de même, pour l'actrice qui interprète sa femme). "Selma" est un biopic qui permet de découvrir une page méconnue de l'histoire des Etats-Unis, une page utile à faire connaître au plus grand monde.
Selma est un Biopic avec comme sujet le droit de vote des noirs aux États.-Unis. Les seconds rôles sont bien mieux interprétés que le rôle principal mais quoi qu'il en soit, cela reste un bon film pédagogique pour qui veut connaître cette période de la vie de Martin Luther King. Si la réalisation est quelque peu décevante cinématographiquement avec des longueurs qui rendent le film un peu plat, voir ennuyeux, il rend toutefois hommage à toutes ces personnes battues et tuées, et nous rappelle, s'il en est besoin, que la ségrégation, qu'elle soit raciale ou sociale est une abomination contre laquelle il faut continuer de se battre tous ensemble jusqu'à ce qu'un jour enfin, les hommes puissent réellement naître et demeurer libres et égaux en droits. Yes we can !
Je m'attendais à beaucoup mieux pour ce film oscarisé grâce à sa musique qui elle est très belle. J'ai trouvé la photographie peu terrible, et la trame peu prenante! Dommage !
retrace une page essentielle du combat de ce grand homme de l'histoire, celui du droit de vote. la réalisation minutieuse et la mise en scène rigoureuse donne un résultat très professionnel, mais aussi un peu trop lisse par moment. pas passionnant mais nécessaire.
Cadré face caméra, Martin Luther King ajuste sa cravate avant d'aller monter un plus tard sur la tribune suédoise pour y prononcer son discours du Prix Nobel. Ces deux séquences mises côte à côte sous-entendent toute la mise en scène du film qui va chercher à montrer l'homme sous l'icône qu'il est devenue.
Dans un contexte très tendu et face à des personnes déterminées et sûres de leurs convictions, Selma va raconter ce moment-clé d'une lutte âpre où la traversée d'un pont en Alabama, le Pont d'Edmund Pettus, pour aller rejoindre la capitale de l'État, Montgomery, marquera un tournant. Un tournant dans le combat opposant le mouvement pacifique mené par Martin Luther King et le mouvement ségrégationniste refusant le changement, représenté par les shérif (Stan Houston) et gouverneur (Tim Roth) locaux.
Entre la ville de Washington où Martin Luther King tente de convaincre un Président Johnson frileux d'intervenir, la ville de Selma où la lutte sur le terrain voit des militants risquer leur vie à ses et un foyer que sa femme lui reproche de négliger, Selma montre le dur combat qu'à dû mener cet homme pour atteindre son rêve. Un rêve entaché de doutes et de lassitude à force d'avoir l'impression de ne pas pouvoir en voir la fin.
Tourné sur les lieux mêmes de l'histoire - en ce qui concerne les scènes d'extérieur -, dont la décisive scène autour du pont, emmené par un casting réussi et une mise en scène efficace au service d'un scénario riche et émouvant, Selma rappelle le long chemin parsemé d'embuches que toute lutte comporte.
En ces temps d'incertitudes, un film historique à ne pas manquer !