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norman06
347 abonnés
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2,5
Publiée le 2 avril 2015
Du cinéma historique consensuel et politiquement correct. Rien de nouveau dans l'univers aseptisé du biopic hollywoodien. Mais un sujet forcément respectable qui devrait ratisser large au niveau des sorties scolaires... Remarquable prestation de Tom Wilkinson en président roublard.
Avec tous les biopic que tourne Hollywood, il est proprement ahurissant que la vie de Martin Luther King Jr, qui a si profondément impacté l’Amérique, n’est pas fait au bout de presque 50 ans l’objet d’une adaptation au cinéma. Le fil d’Ava DuVernay comble un peu ce manque en mettant en images les événements de 1965, où après le vote de la loi du Civil Rights Act qui interdisait la ségrégation, le docteur King se rendait à Selma pour tenter de faire voter une loi levant les obstacles (taxe, parrainage, publication des noms dans les journaux) qui empêchaient les électeurs noirs de s’inscrire dans les bureaux de vote. Plus qu’un biopic sur cet homme, ce long-métrage est surtout une vue complète des événements à travers les yeux de tous les protagonistes abolitionnistes comme des tenants du statu-quo. Si le film consacre la réussite de cette croisade pour l’égalité devant la loi, il ne fait pas pour autant dans l’hagiographie sur King ou sur ceux qui l’entouraient, il retrace de façon détaillée les erreurs, les doutes qui ont parsemé cette lutte. Il montre la pusillanimité d’un président Johnson qui, après la loi interdisant la ségrégation, refuse de s’engager dans une nouvelle lutte qui le mettrait en porte-à-faux une nouvelle fois avec les États du Sud et la très grande et violente opposition des autorités de L’Alabama contre l’instauration d’une inscription libre des électeurs noirs. Le film montre à quel point cet État du Sud des États-Unis était au milieu des années 60 dans le même état d’esprit que l’Afrique du Sud de l'apartheid et comment les citoyens noirs de ces régions étaient sujets aux même intimidations et violences physiques que la majorité noire de la part de la minorité blanche de l’état africain. On y voit aussi les prémisses de la force des médias télévisés dans le basculement de l’opinion et le côté visionnaire du docteur King dans leur utilisation qui a permis, après les événements odieux de la première marche de Slema, de faire basculer l’opinion blanche dans le camp des abolitionnistes et de faire donc bouger Jonhson. Un faux biopic qui retrace avec brio un des événements les plus marquants des Civils Rights et qui a le plus marqué la lutte des noirs américains dans leur conquête pour une totale égalité devant la loi. Un film qui faut absolument avoir vu.
Selma est un biopic très académique. Selma est une ville d’Alabama où Martin Luther King mène une action difficile qui finira, en mars 1965, par une grande marche rassemblant des milliers de manifestants. Le film se concentre sur trois années (63-65). Le film s’achève en 1965, bien avant l’assassinat de Luther King (en 68). Selma s’appuie sur les rapports d’agents du FBI, listant les faits et gestes des activistes. Le climat de crise est palpable. Le drame n’est pas loin, Le président et même le peuple veulent l’éviter. La marche aboutit, en août 1965, à la signature par le président Johnson du Voting Rights Act, donnant véritablement le droit de vote aux Noirs américains. Dans Selma, Martin Luther King est présenté comme un homme qui doute ou encore un homme obus. David Oyelowo est Martin Luther King. Sobre, il incarne à la perfection le mythique leader.
L’histoire est forcement captivante. Manque juste un peu de souplesse … Honnête et indispensable face aux évènements actuels.
C'est un bon film dans sa globalité. Toutefois par rapport à d'autres Biopic il est un peu moins bien. Le casting global est bon. La mise en scène est efficace à défaut d'être original. Le discours final de l'acteur principal est très intense.
Un moment de l'histoire americaine que je ne connaissais pas ...donc tres interessant ...probablement assez realiste et surtout bien expliqué quoique un peu longuet au début . Vu en VO ...une belle bande son ...
Le sujet est noble, bien réalisé avec des acteurs formidables. L'ensemble est passionnant, traité de manière juste, sans prendre le spectateur en otage par des séquences trop affectives. Les faits sont montrés, simplement, afin de juger soi meme de la condition du peuple afro américain aux états unis. Selma est touchant, intéressant hélas par des faits raciaux multiples et nombreux tout au long du film. Les discussions politiques rajoutent un aspect stratégique à un scénario qui aurait pu sombrer dans le mélo dramatique exagéré. La force de Selma est son équilibre, dans les émotions qu'il véhicule, dans le rythme de son histoire, à l'image du tempérament de son personnage principal.
un très bon biopic historique dans les années 60 sur la vie de martin luther king sur lequel il lutte pour le droit au vote à tous citoyens quelques soit son origine, sa nationalité, ses coutumes ou sa couleur de peau, qui va même jusqu'à assembler beaucoup de mondes pour affronter de longues marches rudes dangereuses qui au final oblige le président américain de signer la loi du droit du vote pour tous. tous les acteurs joue merveilleusement bien avec un plus au personnage qui joue martin luther king avec perfection. puis très bonne finale au générique du film pour admirer tous ses acteurs qui montre à chacun d'eux leur interprétation durant cette épisode délicat du film. à voir sans hésitation.
Excellent biopic mais, comme tous les films de ce genre aux Etats-Unis, il ne fait guère de place à une quelconque contradiction. Donc, les gentils sont d'un côté et les méchants de l'autre, sans que l'on puisse vraiment y trouver de trace de voix discordantes... Malgré tout, ce film est très réussi, sans doute grâce à des acteurs très investis par leur composition.
La biopic de Malcolm X a longtemps fait partie des grandes biopics historiques de ma filmographie. Évidemment des différences existaient entre Malcolm X et Martin Luther King, mais cette biopic est très puissante. Éducatrice et informatrice loin d'avoir tout exagéré il s'agit d'un film à montrer dans les écoles. car oui Martin Luther King a poussé l'histoire des États Unis concernant les droits des Noirs, mais dans ce personnage il y avait relativement beaucoup de choses : sincérité, charisme, aura... Bref, avoir centré sur le personnage reprend véritablement les clés de ce qu'est une biopic réussi. Mention très spéciale pour ce génial morceau de John Legend et Common - Glory
Biopic très académique (un peu trop même) dans la réalisation, l’intérêt pédagogique et historique y est néanmoins très important. Les scènes entre le Président Johnson et M.L.K.. donne lieu à des bras de fers sous haute tension. Tous les acteurs sont parfaits mais la palme revient bien sûr à l'excellent David Oyelowo.
Histoire vraie qui méritait une retranscription au cinéma. Tout est criant de vérité, avec un Martin Luther King magnifiquement interprété. Cependant le résultat est un peu trop lisse, il manque peut-être un peu de folie et un peu plus d'émotion dans les moments graves. mais sinon, un film a faire visionner à nos marmots pour l'histoire.
Pas facile de raconter cette page d'Histoire en évitant le film lacrymal, ou la plate reconstitution documentaire. Le film trouve le ton juste. C'est évidemment dramatique et émouvant, mais sans en rajouter. C'est captivant, très bien interprété, et il est passionnant de voir les méthodes de Martin Luther King à l'oeuvre: le film a le mérite de montrer que, loin d'être un pur idéaliste, c'était un activiste très concret, capable de mettre en place une stratégie très précise pour arriver à ses fins (de ce point de vue, cela faisait penser par moments au Lincoln de Spielberg: on fait de la politique, on utilise les moyens de la politique). Et quels discours brillants! On comprend très bien comment il a pu galvaniser les foules. Le film trouve un écho particulier aujourd'hui, avec la volonté de certains élus du Sud de revoir la loi électorale afin de contraindre les gens à présenter une carte d'identité au moment de voter. Or, il semble que les populations noires de ces états, majoritaires pauvres, n'aient pas de carte d'identité. Il y en a qui ne renoncent jamais...
Assez déçu par l'angle de vue : uniquement un focus sur Luther sans mettre en lien le quotidien des noirs. On prend connaissance des agissements de ségrégation, d'exactions par voix de presse, de propos sans s'immerger. En voulant trop rester dans la biographie, on en perd l'intérêt "historique". 2.5/5 ! sans plus !!!