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Critique de Monique Pantel dans Europe 1
76 abonnés
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4,5
Publiée le 18 mars 2015
La longue marche organisée par Martin Luther King pour obtenir le droit de vote pour les noirs. On est en 1965, l'Amérique est très raciste, c'est l'affrontement, très dur, entre la police, poussée par le Gouverneur Wallace, Tim Roth, impressionnant, et par le président Johnson, et les partisans. Un grand film populaire, certes, classique, mais c'est l'histoire telle qu'elle a été vécue. C'est bien foutu, c'est bien joué, épaulé par Oprah Winfrey, la grande prêtresse de la télé, qui a produit ce film courageux. Dans notre époque troublée, c'est toujours bien de reparler du pasteur Martin Luther King.
Ça m'attriste de le dire tellement le sujet est fort et important, mais je n'ai vraiment pas apprécié ce pseudo biopic sur Martin Luther King, choisit par ma prof d'anglais, m'ayant pourtant déjà fait découvrir des films tel que Mississippi Burning ou Green Book par exemple. Pseudo biopic car oui MLK est au centre de l'histoire, or elle ne raconte pour autant pas sa vie. En fait le film se concentre sur une campagne dirigée par MLK, consistant à réussir à faire voter les afro-américains de l'état d'Alabama, le centre de la bataille se situant dans le ville de Selma. C'est donc un sujet fort intéressant et qui raisonne très actuel, dans une période post Black Lives Matter ou les droits et la considération des personnes de couleurs sont remises en question. Malheureusement le film échoué en étant bien trop lisse, trop gentil et en ne creusant pas assez le sujet. Pire encore, ce qui est fait de l'icône MLK. Alors oui on a notre dose de discours bienséant, de paix, de révolte, des qu'il rentre dans une pièce tout le monde se tait, et toujours avec la petite musique qui va bien évidemment. Pourquoi pas, mais à la longue c'est soulant. D'autant plus que dans chacun de ses discours il engraine ses frères et ses soeurs à se rebeller, mais ensuite il se barre et les laissent se faire défoncer, sympa. Je ne parle même pas du président Lyndon B. Johnson, ni de l'apparition sans aucune raison de Malcolm X, ni des messages inutile du FBI qui s'affichent à l'écran, ni même de l'affreuse scène du tribunal (pourtant très courte). Les seules choses qui restent à sauver sont le casting - honnêtement David Oyelowo s'en sort très bien dans son rôle de MLK - l'utilisation d'images d'archives à la fin du film, et quelques scènes marquantes, souvent les scènes violentes comme celle du pont, reconstitution parfaite de ce qui s'est réellement passé et plutôt bien filmé. Mais sinon c'est clair que c'est vraiment pas bon.
Film qui m'a un peu déçu ! J'avais hâte de voir portée à l'écran la vie de ce grand homme qu'était Martin Luther King mais j'ignorais qu'on allait suivre uniquement un épisode marquant de la lutte pour les droits civiques, c'est à dire la marche de Selma ! Cela pu être intéressant tout de même mais la réalisation est assez mauvaise et rend le tout plat et un peu pénible il faut l'avouer. Sur la quantité de films qui traitent de ce sujet, celui ci est un des plus médiocres je trouve ! Dommage MLK aurait mérité un biopic plus exaltant !
Voici un film important pour saisir d'où l'on part. Si un Dieudonné, autrefois humoriste, déploie aujourd'hui un discours inaudible, c'est aussi parce que la couleur de peau a pu longtemps être discriminante. Selma retrace l'ampleur du racisme des Etats Unis d'Amérique. Au sud, on pensait que les noirs n'avaient pas à prendre part à la vie citoyenne. Aujourd'hui l'abstention est une manière de voter, il n'y a pas si longtemps, une catégorie de la population ne pouvait prétendre à voter. Autre temps, autres moeurs, mais un film comme Selma est pédagogique, parce qu'il nous instruit sur la violence des discours et des actes. Martin Luther King a oeuvré à la reconnaissance des droits des noirs. La violence policière soutenue par une catégorie de la population civile et par des politiques, est inouïe. Martin Luther King a oeuvré pour contraindre sans recours à la violence le président Johnson à s'engager pour que le droit de vote des noirs soit effectivement rendu possible. "Selma" est aussi l'occasion de s'étonner qu'en anglais, ce soit le mot d'origine espagnole "negro" qui fasse partie du vocabulaire courant. Malcom X, qui se montrait pourtant très critique vis-à-vis du pasteur, a pu néanmoins venir à la rencontre de Martin Luther King. Chacun a été à des moments différents assassiné. Le combat politique n'est pas un vain mot, les discours extrémistes ne doivent jamais être banalisés, ils doivent être pris au sérieux, parce qu'ils ne sont rien d'autre que des résurgences nauséabondes. La marche de Selma a réuni, après les violentes répressions policières, des gens d'église blancs venus dire leur indignation et leur désaccord. Selma est un film émouvant et qui raconte l'engagement d'un homme, entouré de nombreux autres hommes et femmes désireux de vivre dans une Amérique autre. Qu'Obama ait été élu constitue une belle revanche à l'histoire.
Avec Selma, la réalisatrice Ava DuVernay n'a pas choisi de faire un biopic à proprement parlé, mais plutôt de nous raconter un événement historique dont le héro n'est autre que Martin Luther King. En effet, un biopic nous raconte la vie d'un homme ou d'une femme et nous montre son évolution. Or, avec Selma, il n'est pas question de suivre la vie du Dr King mais de plutôt de découvrir une certaine facette de l'homme. La réalisatrice a refusé la simplicité qui aurait consisté à nous montrer les grandes étapes de sa vie ou encore son célèbre discours "I have a dream". Au lieu de cela, elle a choisi de nous montrer le tacticien, l'homme de communication, le décisionnaire qui n'a pas décidé de mener son action à Selma par hasard. Ava DuVernay aborde également d'autres thèmes liés au mouvement pour les droits civiques, l'opposition entre Martin Luther King et le président Lyndon Johnson, les conflits d'intérêts au sein de l'organisation menée par le pasteur King, et enfin de quelle manière le combat de Martin Luther King a impacté son mariage. Selma est un film qui traite d'un événement bien particulier qui a marqué la lutte pour les droits civique et cela a été fait de manière très complet. La réalisatrice à fait le choix de se concentrer sur une période limité dans le temps mais de le faire à fond, c'est sûrement ce qui explique la réussite de ce film.
Lorsqu'il arrive à Selma Martin Luther King est déjà un leader charismatique qui reçoit le prix nobel de la paix. Après l'assassinat de Kennedy, la lutte pour les droits civiques connaît un moment d'arrêt et Lyndon Johnson a décidé de ne pas prêter autant d'attention à ce sujet que son prédécesseur. Martin Luther King sait que le mouvement ne doit pas s’essouffler et c'est pourquoi il décide de porter son combat sur la question du droit de vote dans le Sud. Après le boycott des bus et toutes les autres actions qu'il a mené, le leader sait qu'il doit trouver une ville emblématique de la ségrégation pour commencer ses actions de protestation. Lorsqu'il arrive à Selma il se rend rapidement compte que la ville est propice pour organiser des manifestations non violentes. Parce qu'il a compris le pouvoir des médias et de la presse, il commence à utiliser ces moyens de communication pour diffuser son message et pour montrer en direct à la télévision comment les noirs sont traités lorsqu'ils souhaitent s'inscrire dans des bureaux de vote. Le dr King utilise sa notoriété, son influence et les médias pour obliger Lyndon Johnson à faire passer une nouvelle loi qui protégera les citoyens noirs. De son côté Lyndon Johnson va tout faire pour mettre fin à ces démonstrations de force.
La protestation à Selma est un événement historique qui marque profondément la lutte pour les droits civiques. Jouer Martin Luther King est porté un film avec une telle ambition était un challenge qu'a su relevé David Oyelowo, à ses côtés de nombreux acteurs afro américains plus que confirmés comme Cuba Gooding Jr, ou l'inimitable Wendell Pierce et d'autres plus ou moins jeunes mais qui percent depuis quelques années comme le rappeur Common ou Trai Byers.
Selma est un film sans concession qui ne nous présente pas une image lisse du mouvement, lorsqu'il est question de la vie privée de Martin Luther King, la réalisatrice ne nous vend pas une image parfaite. On découvre des luttes de pouvoir, des difficultés dans son mariage, le Dr. King ne nous est pas présenter comme un saint mais comme un homme qui agit toujours de manière réfléchi. Cette façon d'aborder le sujet rend l'histoire beaucoup plus crédible. S'il faut rendre hommage aux acteurs, le scénario et la mise en scène méritent aussi d'être salués. La bande originale est très bien exécutée, d'ailleurs John Legend et Common ont reçu un oscar pour leur travail sur ce film. Côté décors, photographie et costume, là encore le film est un succès.
Selma est intéressant et les acteurs sont très bons surtout David Oyelowo qui joue très bien Martin Luther King, mais le tout est beaucoup trop académique, tout est carré, la réalisation est très classique. De plus le film est beaucoup trop long, certains passages sont assez ennuyeux par ailleurs. Mais il restitue très bien le contexte.
Une belle leçon d'histoire et un très bon film . C'est très intéressant d'en savoir sur Martin Luther King et les personnes qui l'ont accompagné dans sa lutte. Un film a voir : les acteurs sont excellents, bon scénario, on en sort très ému
Quel film !!! Unanimement tous restons enfin de séance jusqu'au bout pour "admirer" ces acteurs qui ont marqué l'histoire des US et forcément du reste du monde ...Gloire à Martin Luther King Jr, formidablement bien joué par David Oyelowo et orchestrée par Ava DuVernay! Son épouse Coretta Scott King (Carmen Ejogo) hyper jolie ...Les scènes de discours et de répression lors des marches sont réalistes et prenantes...un très bon film....!! **
Une approche pédagogique d'un acte fondateur de l'élan égalitaire aux USA, permettant de mieux appréhender les enjeux et les acteurs de ces événements, mais aussi les réticences et les obstacles.
M-L King, l'un des plus grand homme de notre histoire. Un homme qui a changer la vie des hommes noir en Amérique et dans le mode entier comme Malcom X précédemment. Un scénario parfait avec des interprétations parfaite.
J'ai fait un rêve : voir un bon film... En fait j'ai fait un somme... Comment ce film a-t-il pu être nominé aux Oscars ? On s'endort tant c'est lent et mal filmé ! C'est un comble pour un film sur un leader qui devrait être un peu charismatique pour être crédible !
Film émouvant, poignant et choquant par moment retraçant une partie de la vie de Martin Luther King et son combat pour la légalisation du droit de vote des noirs. Cela nous permet de découvrir ou redécouvrir avec les événements de Selma dans le sud des États Unis la violence qu'ont bien pu subir tant de personnes à causes de leur couleur de peau et montrer à quel point l'homme peut être injuste.
J'ai adoré et j'en ai eu les larmes aux yeux. Pour une personne noire, l'émotion est encore plus vive car cela doit lui faire quelque chose dans les tripes!
Vu le 30/12/2018. Un fil en tout point remarquable qui m'a fait découvrir ce fait historique de l'histoire des EU que je ne connaissais pas. La partition donné par l'acteur principal David Oyelowo (qui a également joué dans le film très proche au niveau du sujet d'un point de vue "Le Majordome"). Cet acteur est touchant dans son rôle du Dr King, il lutte pour la justice, aidé bon gré mal gré par le président Johnson (Tom Wilkinson), lui même préoccupé par les élections arrivant. Ce film n’est pas à sens unique car tous les blancs ne son pas les grands méchants racistes, certains vont se rallier à la cause noire, et pour quelqu’uns y laisser leur vie comme Viola Liuzzo. On pourra regretter la trop courte apparition de Malcom X (Nigel Thatch) mais ça n'est qu'un détail car derrière l'essentiel est atteint: on est touché par la détresse des populations noires et le discours pacifistes de Martin Luther. La musique est également touchante Un film à voir