Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 621 abonnés
12 380 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 15 février 2017
« Une dette de jeu, c'est une dette d'honneur ! » Encore un très bon film à (re)dècouvrir de Rudolph Matè, l'un des plus brillants chefs opèrateurs du cinèma hollywoodien, où tous les ingrèdients sont rèunis pour en faire un excellent divertissement! Avec son technicolor flamboyant, sa mise en scène soignèe, son remarquable scènario et toutes ses scènes d'action, "The Mississippi Gambler" rappelle dans un autre style "The Iron Mistress" de Gordon Douglas! C'est un classique fort plaisant pour bien des aspects! Une espèce de western qui se dèroule dans la Nouvelle-Orlèans du milieu du XIXe siècle avec Tyrone Power (parfait) en joueur professionnel, un nouveau venu sur le fleuve du Mississippi qui apporte toute la puissance de sa prèsence et de son talent! A ses côtès, Piper Laurie (sublime rousse) a la douceur de son nom...et de son caractère! Le cinèphile attentif remarquera la petite figuration d'Anita Ekberg qui joue l'une des demoiselles d'honneurs du mariage de Piper Laurie et dans un rôle un peu plus consèquent, Guy Williams, le meilleur "Zorro" de toute l'histoire! On voit aussi une multitude de comèdiens de l'èpoque tels que Paul Cavanagh, Julie Adams ou John McIntire que l'on prend toujours plaisir à voir même dans des rôles secondaires! Diffusè jadis à « La dernière sèance » d'Eddy Mitchell...
Western plutôt original et séduisant, joliment mis en scène par Rudolph Maté et pouvant s'appuyer sur le toujours charismatique Tyrone Power. Plaisant.
Ni la direction d'acteur, ni la mise en scène, ni la photo en sont en cause, tout cela est excellent, c'est le scénario ringard qui n'a aucun intérêt et qui en a de moins en moins au fur et à mesure que le film avance, puisque tout est téléphoné depuis le début, on a là un mélange de bibliothèque rose et de librairie de sacristie tellement éloigné de la réalité de la vie que ça finit par taper sur les nerfs. Gnangnan, sucré, moralisateur, sans nuance, la cata !
Si le film démarre avec poker et règlement de compte sur un bateau à aube, le récit vire ensuite dans le drame romanesque où convenances et honneur sont l'apanage des hautes sphères de Louisiane, ce qui n'empêche ni les trahisons ni les jalousies. Technicolor, décors et costumes font de ce film une merveille pour les yeux, les charmes de l'exotisme de Louisiane en sus. Un film de seulement 01h40 mais d'une jolie densité. On ne s'ennuie jamais, un peu plus de souffle et de lyrisme aurait pu donner une fresque plus conséquente. Néanmoins Rudolph Maté signe un très beau et très bon film. Note : Selenie
Un technicolor flamboyant, des costumes pour ces dames dignes des plus grands couturiers, des hommes en costumes trois pièces très élégant, on est loin des westerns qui sentent la poussière et le sang, d'ailleurs on est pas dans un western. Ici, tout est fait pour nous emmener en Louisiane, pays de cocagnes mais avec, l'élégance à la Française, (enfin en ce temps là); on ne règle pas un différent à coup de revolver, mais en duel, on croise le fer entre gentleman et l'honneur prime avant tout. Un film hors du temps, qui s'inscrit dans un cinéma de belle facture, un beau spectacle, on veut faire voyager le spectateur; lui faire passer les rives du Mississipi et lui montrer le bon côté des choses. Tyrone Power, toujours parfait dans un rôle qui ne lui demande pas beaucoup d'effort, il séduit, use de son sourire ravageur mais il sait aussi montré son regard noir lorsqu'il est provoqué en duel. A retenir cette danse vaudou, endiablée et exécutée par cette chorégraphe tannée à l'occasion pour qu'elle ressemble à une femme noire, son nez aquilin trahit tout de suite ses origines, mais la performance est là. Un petit regret, en voyant cette Angélique qui séduit le Tyrone, et on se demande vraiment ce qu'elle a pour cela, elle est bien terne face à Julie Adams qui joue Ann. Ce n'est pas un grand chef d'œuvre, mais le film mérite de se laisser découvrir à bien des égards.
Présenté comme un film d’aventures, voire comme un western (il est dans cette collection chez Sidonis), « Le Gentilhomme de Louisiane » débute par une belle scène de partie de poker à bord d’un rutilant bateau à aube avant de basculer dans le mélo le plus pathétique. Alors que la fin est déjà écrite sous nos yeux, le récit déroule une intrigue qui hésite entre Corneille et Molière tout en ne lésinant pas sur l’eau de rose. C’est franchement « cul-cul », sans intérêt et le spectateur s’agace en plus de voir le héros tomber amoureux d’une pareille pimbêche. L’évolution de certains personnages manque clairement de pertinence et les rebondissements pour nous tenir éveillés sont bien trop peu nombreux. On peut se consoler avec la belle brochette de comédiens à l’œuvre (Tyrone Power et John McIntire en tête) et les beaux décors naturels de la Louisiane mais l’ensemble est franchement désuet et digne des films de Noël dont la télévision américaine nous abreuve aujourd’hui. Une déception.