Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Dora M.
64 abonnés
501 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 24 octobre 2022
Hassan est un paysan possédant une vache qui lui est très chère. Il prend énormément soin d’elle. Un jour, il s’absente de son village quelques jours. La vache meurt pendant ce laps de temps. Le village ne sait pas comment lui annoncer la nouvelle. On sent un véritable aspect documentaire dès les premières images du film, notamment pour le travail sur l’image, la façon de filmer les visages des personnages, la représentation du mode de vie paysan. En parallèle, l’histoire qui est racontée n’a rien de documentaire, c’est une vraie fiction avec ses rebondissements, sa tension et son suspens. Il y a même parfois un peu d’humour. L’attachement de cet homme à sa vache est à la fois touchant et inquiétant lorsque la folie s’en mêle. Une belle histoire.
C'est un film un peu inclassable ! en fait il est plein d'humanité, d'humour et ça fait du bien de le regarder . très bon moment. ....Vive Jacqueline ; -))
Ce film est souvent considéré comme étant le plus important de tout le cinéma iranien principalement pour la raison qu'il avait sauvé l'avenir de ce dernier en se faisant aimé par l'ayatollah Khomeini, peu enclin à l'origine à apprécier les plaisirs cinématographiques et donc à accepter qu'on continue de tourner des films après la Révolution iranienne. L'histoire prend comme sujet général la condition humaine, ne cachant rien au passage de la pauvreté extrême dans laquelle vivaient les catégories les plus basses de la population sous le régime du Chah, et plus particulièrement la plongée dans la folie d'un homme, qui avait déjà à l'origine une case en moins, amoureux de sa vache, l'unique vache du village, et qui ne supporte pas la perte de cette dernière. L'ensemble est ambitieux mais est trop sérieusement long et répétitif pour pouvoir être aussi fort et prenant que son idée de départ semblait l'annoncer. L'ayatollah Khomeini a aimé, moi un peu moins...