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Plume231
3 933 abonnés
4 639 critiques
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2,0
Publiée le 20 décembre 2013
Encore une confirmation pour moi que le cinéma d'Edward Dmytryk est mineur, le réalisateur ici se laissant totalement écraser par l'ombre de son acteur principal. "La Main gauche du Seigneur" est un des derniers films avec Bogie, et c'est la seule raison qui justifierait éventuellement une vision de celui-ci car l'acteur assure totalement en faux prêtre charismatique qui va se révéler bien meilleur serviteur de Dieu et de l'être humain que le plus sincère des prêtres. Autrement on a des très beaux noms autour de lui (la sublime Gene Tierney en tête !!!) mais qui sont totalement sous-employés, excepté Lee J. Cobb mais ce dernier n'est absolument pas crédible en seigneur de guerre chinois pas aidé il est vrai par un grimage grotesque ; la production ne pouvait pas engager simplement un acteur asiatique pour le rôle ??? Si ce film était à voir, ce serait définitivement et uniquement pour Bogey.
Pour bien comprendre la situation, il faut savoir que l'histoire commence postérieurement aux évènements qui sont racontés vers le milieu du film. Edward Dmytryk réalise un film original avec un Humphrey Bogart pour le moins inhabituel dans le rôle d'un prêtre assassiné par les rebelles chinois, et dont il usurpe l'identité. Loin de ses rôles autoritaires, voire parfois violents qu'on lui connaît dans ses débuts de carrière, il incarne son personnage avec le charisme et le talent dont il a souvent fait preuve. Il excelle avec toute la subtilité suffisante pour convaincre le spectateur. Il fait partie de ses trois derniers films dont "La maison des otages" et " Plus dure sera la chute ". Curieux film exotique parmi une filmographie très policière, il n'entre certes pas dans les chefs-d'œuvre mais mérite le détour.
Globalement c'est très mauvais et si on regarde jusqu'au bout c'est uniquement parce que Bogart crève l'écran. Il faut attendre la fin du film pour comprendre ce que le film a essayé de nous dire, le final est le triomphe du jésuitisme, genre qu'importe les détails du moment que les gens restent dans leur croyance. On ne sait d'ailleurs s'il y a un côté critique dans cette conclusion, mais à vrai dire on s'en fiche, le film n'étant pas de ceux qui restent dans le souvenir tellement les maladresses en tout genre abondent, entre une morale religieuse bien pesante et bien gnian-gnian, la tenue de Gene Tierney qui se croit sur la 5ème avenue, l'absurde partie de dés, et la spoiler: conversion (appelons les choses par leur nom) de Bogart
Ou est le souffle épique qu’une telle histoire pourrait nous amener ? Les grands espaces, les vallées et les rizières sont très mal exploités, l’exotisme que l’on pouvait attendre d’une telle épopée n’est pas au rendez-vous. On se retrouve donc devant un film protocolaire, plein de bienveillance, où Gene Tierney, à la beauté naturelle et magnifique se promène en robe moulante et talons hauts, drôle d’idée que la costumière a eu…mais bon il ne fallait certainement pas décevoir les fans de la star. Bogart joue à son minimum, peu d’émotion, peu de folie dans son regard, peu d’enthousiasme, même quand il s’agit de nous faire croire à son coup de foudre avec la belle Gene. On ne s’ennuie pas car on garde le respect de ses grands acteurs, sans cela le film serait un quelconque film d’aventure de série B.
Un prêtre armé arrive dans un village chinois en 1947. Vite intégré, il n'est pas celui qu'il prétend être et bien vite, son passé le rattrape. Un bon scénario avec un déroulé simple mais efficace. Un final peut-être trop simple et un film trop court pour mettre suffisamment en avant la relation entre Humphrey Bogart et Gene Tierney. Mais les décors et le jeu des acteurs est bon.
Unj sujet délicat qui pourrait faire un débat que nous propose le cinéaste Edward Dmytryk sur l'église et le mensonge pendant la seconde guerre mondiale en Chine ou un Aviateur Américain endosse l'habit d'un prètre et arrive dans un citadin Asiatique pour célébrer des messes, accompagner les mourants dans leurs fins de vie mais l'homme en question a des démons qui reviennent de vieux baroudeur, se sent un peu mal à l'aise, notamment une jeune veuve qui éprouve des sentiments et vis versa et puis des hommes qui le recherchent. On sent chez le personnage principal un gène dans l'épreuve lourde qu'il doit affronter en conscience douteuse, il est interprété par Humphrey Bogart qui s'en sort à merveille. Gene, Tierney est ravissante à ses cotés et on reconnait dans les seconds roles Lee ou E.G Marshall, deux habitués des seconds couteaux. La réalisation d'Edward Dmytryk reflète le cinéma Américain des années 50 très esthétique dans les cadrages de caméra. Bon film dans l'ensemble.
La Main gauche du Seigneur est un joli film dont le début très bon laisse présager un grand film malheureusement au bout d'une demi-heure on déchante. Bogart est excellent dans la peau de ce faux prêtre plus vrai que nature car sachant donner de l'espoir à une communauté qui en avait besoin mais Dmytryk ne semble pas plus inspiré que cela par cette histoire se déroulant en Chine de plus l'affrontement avec le seigneur de la guerre donne lieu à un feu de paille. Le personnage de Gene Tierney est un peu délaissé, pas mauvais mais La Main gauche du Seigneur n'est pas un film très marquant.
Lhistoire d’un homme droit qui part pour sauver sa peau et se retrouve à sauver son prochain par une prise de conscience dont l’amour est l’instigateur. Exotisme et romantisme. Joli film
Curieux film que "La main gauche du seigneur" où Edward Dmytryk retrouve Humphrey Bogart juste un an après l'immense succès d'"Ouragan sur le Caine". En contre-emploi relatif, Bogey pour un de ses derniers rôles (il mourra en 1957) campe un pilote abattu en opération qui endosse la soutane d'un prêtre mort en venant soutenir une mission catholique en difficulté dans une province reculée de Chine. Tiré d'un roman éponyme de William E. Barrett, le film scénarisé par Alfred Hayes semble certes improbable par la faculté quasi miraculeuse de cet ancien pilote à se faire passer pour un homme d'église et par la présence en cette contrée reculée d'une Gene Tierney toujours tirée à quatre épingles, mais il distille un parfum envoûtant inexplicable, indéniablement dû à la présence magnétique de Bogart qui donne toute son humanité à ce pilote qui se découvre une aptitude à apaiser les âmes en tourment grâce à la prédication d'une foi dont il était dépourvu au départ. L'auteur relance par cette mystification de circonstance, le débat sur le rôle joué par l'autosuggestion dans le phénomène religieux. Dmytryk sur le chemin de la rédemption après la délation de ses camarades communistes qu'il avait consentie après son séjour en prison pour sortir de la liste noire, n'était sans doute pas insensible au sujet du roman de Wiilliam E. Barrett. Un film au rythme lent, sans grand bouleversement dramatique qui n'aurait certainement aucune chance d'être réalisé de nos jours par un grand studio. A voir comme une véritable curiosité avec en sus la présence magique de Gene Tierney toujours aussi belle mais dont le regard un peu figé cache mal les troubles psychologiques qui la rongent malgré ses indéniables efforts pour donner le change
Un début sympa avec un Bogart parfait et un effet cinémascope non négligeable. Par la suite le scénario patauge un peu dans la mièvrerie et devient sacrilège avec la conversation de Bogie :-)
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3,0
Publiée le 5 janvier 2014
Beaucoup ont dit que l'un des rares mèrites de "The Left Hand of God" de Edward Dmytryk est d'avoir ètè le seul film tournè en cinèmascope par Humphrey Bogart! C'est tout de même excessif car Bogey est parfaitement à l'aise dans le rôle de l'aviateur de la seconde guerre mondiale, dèguisè, de manière convaincante, en prêtre! Après cela vint un retour à un terrain familier avec deux rôles qui le ramenèrent aux revolvers et aux airs fèroces des annèes 30! Gene Tierney interprète ici une jolie infirmière mais la soutane de Bogey est un vrai obstacle! Que la vie est parfois injuste, surtout avec une magnifique actrice comme Gene Tierney, qui, malheureusement, sombra par la suite dans la folie! Le film de Dmytryk se voit sans rèel ennui avec une certaine èmotion dans le final! De plus, la distribution rehausse l'intèrêt de l’histoire avec un mèconnaissable Lee ...
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1,5
Publiée le 9 mai 2021
Le rythme de ce film est lent tout comme l'ensemble du film lui-même. Humphrey Bogart se fait passer pour un prêtre alors qu'il échappe à un seigneur de guerre chinois. La Main gauche du Seigneur est dépourvu de toute action. Malgré une distribution exceptionnelle composée de E.G. Marshall, Agnes Moorehead et Gene Tierney il ne se passe pas grand-chose dans cette histoire. On pourrait penser que le personnage de Cobb aurait une présence plus intimidante mais il n'en est rien. En fait le médecin joué par Marshall est plus intimidant car il se méfie immédiatement de Bogart. Dans le film Bogart admet qu'il n'a pas été à l'église depuis l'âge de treize ans. Ce n'est que dans le film qu'il est capable de diriger les services religieux du dimanche. Même le Seigneur (Dieu) ne serait pas ravi de ce film...