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Rodrigue B
20 abonnés
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2,5
Publiée le 5 juin 2014
Bien avant Deodato, c'est Umberto Lenzi qui lance ce genre malsain qui ne cessera jamais de choquer son public. Comme d'habitude, le film propose des scènes de rares cruautés, de sauvageries et de maltraitances d'animaux. La réalisation, très réaliste, accentue le dégout que l'on peut éprouver en visionnant ces images. Ici, c'est dans la jungle thaïlandaise que se situe l'intrigue: un homme faisant un reportage se fait capturer par une tribu, bientôt il fera partie intégrante de celle-ci. Une histoire d'amour se crée entre lui et une indigène. Porteur du même genre de messages, « Cannibalis » présente les choses autrement que ses successeurs « Cannibal holocaust » (de Deodato), « Cannibal ferox » (de Lenzi également), etc... Ici, une réelle histoire d'amour en est le fil conducteur et cet ancien homme civilisé évolue pour un mieux au sein de cette tribu. Ceux qui rejettent ces films pour les tortures animales (on ne peut que les comprendre) n'apprécieront pas cette œuvre qui en contient beaucoup (nettement plus que des scènes de cannibalisme à vrai dire). Pour ma part, je considère qu'il contient beaucoup d'éléments positifs et que le réalisme souhaité en montrant ce genre de scènes n'est pas vain.
Premier film de cannibales, "Cannibalis: au pays de l'exorcisme" s'avère assez soft niveau hémoglobine mis à part quelques scènes gore (cannibalisme, arrachages de langue et plusieurs tuerie d'animaux). Certains se plaignent de la cruauté sur les animaux dans "Cannibal Holocaust", ils devraient plutot aller se plaindre sur ce film qui en contient certainement une bonnes dizaine (chèvre égorgée, cervelle de singe éclatée, combat de coq et combat entre une loutre et un serpent ect...). A part ça le film se laisse regarder sans plus, l'histoire simpliste d'un homme capturé par une tribu et forcé à vivre avec leur cultures en tombant amoureux d'une jeune fille de la tribu. Evidement on a droit aussi a une dose de nudité et de viols dans ce film du petit maître Lenzi. Sinon l'histoire tourne en rond et reste penché seulement sur la relation entre l'homme et la jeune de la tribu, quant aux cannibales, on les voit qu'une ou deux fois pas plus donc ne soyez pas trop exigeant si vous voulez voir "Cannibalis" et sachez aprecier le coté aventure plutot que le coté gore sinon vous serez bien déçu. On est bien loin du niveau de l'exelent Cannibal Holocaust ou Le Dernier Monde Cannibale. 2,5/5
Umberto Lenzi, précurseur du film de jungle gore livre une petite production qui alterne mièvrerie ( ça gambade amoureusement dans la clairière ), tuerie d'animaux et discours sous-jacent sur le mieux vivre avec la nature, pour un résultat global honnête. Sans plus. 2,5/5