Qu'une mère cache à son fils l'identité de son père, se retourne tôt ou tard contre elle. C'est ce que découvre le personnage interprété par Michèle Laroque, très crédible en femme d'affaires. Son idée de répondre aux questions légitimes de son fils en lui achetant un père dont elle profite de la situation de faiblesse, est abjecte. Mauvaise réponse et mauvaise méthode manipulatrice à une très bonne question. Le boomerang revient aussitôt avec force. Le film aurait pu franchement plonger ce personnage dans ses névroses mais reste en surface. Kad Merad est touchant sans parvenir à installer une émotion profonde avec son "fils". Le manque de profondeur nuit au film qui aurait pu être bien meilleur avec de tels acteurs. J'ai noté au passage une citation à retenir : "Le passé c'est fait pour passer, pas pour rester". A méditer.
Première réalisation de Kad Merad apparemment. Il est très bien dans son rôle tout comme le p’tit Gaspard, en revanche Michèle Laroque a du mal à rentrer dans la peau de la mère protectrice dont on demande de jouer le rôle. Film sympathique pour passer le temps mais niveau scénario on aurait pu faire un peu plus d’efforts.
Monsieur papa est un film que l'on peux dire classique mais toute fois bien fait . L'histoire est concrète ne partant pas dans tout les sens avec quelques surprises et rebondissements. Un bon scénario en bon raccord avec le film qui est drôle avec quelques moments sentimentales. Laroque et Merad sont très efficaces . Un bon divertissement.
Film à voir absolument en toute modestie. Je n'en attendais franchement rien, n'étant pas fan du genre (il faut de tous les goûts), mais je ne me suis pas ennuyée pour autant. Assez frais, nouveau dans l'histoire assez originale de ce faux papa qui s'attache au petit garçon qu'il doit dégoûter de la figure paternelle, se faisant passer pour un papa exécrable sur les ordres de la mère. Les acteurs ne jouent pas trop mal (Michèle Laroque est parfois un peu juste, mais en général cela se tient) et les gags, certes assez rares, sont bons (lorsque Kad Merad s'assoie à la place d'une vieille dame sous un abribus). Alors, qu'est-ce qui cloche, me direz-vous ? Les surprises. Il n'y a absolument aucun rebondissement dans le scénario de tout le film. La fin est courue d'avance, et elle peine à arriver (quelques séquences émotions sont inutiles et ralentissent l'arrivée du dénouement). Un grand dommage car le film aurait pu être vraiment bien si l'on avait trouvé un peu plus de matière dans une histoire secondaire par exemple pour diversifier et surprendre un peu, ne pas faire un film monotone. Juste moyen à cause de ce gros défaut d'inventivité qui gâche un film au gros potentiel.
Monsieur Papa est une sorte de comédie portée par un jeune acteur entouré de deux acteurs confirmés que sont Kad Mérad et Michelle Laroque. Le scénario déjà vu plusieurs fois est la recherche et le remplacement d un parent disparu par un illustre inconnu. Ce thème rappelle étrangement le film Max avec Joey Star, l'enchantement en moins... Dans Monsieur papa, tout sonne faux, tout est trop gentil, on s intéresse assez peu à l histoire, on oubliera vite le film d ailleurs et on est pas enchanté par la qualité de réalisateur de Kad Mérad, pour un premier film, l essai n est pas transformé. Seul point sympathique du film, la musique qui est bien choisie.
Kad Merad est un mauvais acteur et maintenant un mauvais réalisateur,les deux vont indéniablement ensemble me direz vous. L'homme affublé de sa nouvelle casquette de réalisateur s’installe dans son nouveau fauteuil,seulement il ne sait absolument rien faire passer. Ce film n'est pas grand chose voir rien,c'est moche et sans la moindre bribe invention. Le scenario est ultra plat,les dialogues sont inexistants tout comme la direction d'acteurs. Il est comme son pote Olivier Barroux un immonde de la réalisation dont il faudrait retirer des mains les cameras qu'ils ont subtilisé. Ces mecs ne devraient pas avoir quitté la télé,car ils ne sont pas capable de faire mieux que de petits sketchs de 2mn et encore ça n'est pas toujours drôle.
Une petite comédie agréable à voir , qui doit beaucoup à la bonne interprétation de M. Laroque, parfaite en femme d'affaire moderne , arrogante et détestable , qui veut aider son fils à accepter l'idée qu'il n'a pas de père. Kad Merad est très bon ,et apporte la tendresse nécessaire à l'histoire. Tout cela est assez mignon, et se laisse regarder avec plaisir. Il y a un fond d'humanisme et de comédie de moeurs assez juste.
L'idée de départ est pas mal mais le traitement laisse un peu à désirer. En effet, le scénario cumule les incohérences, n'échappe pas à la mièvrerie et au côté trop gentillet, et surtout manque de rythme. Les choses se mettent en place très lentement alors que certains ressorts de l'intrigue sont prévisibles. Tout cela entraîne un certain ennui. On reconnaîtra quand même au film de vouloir sortir parfois des sentiers battus (à l'image d'une fin moins banale qu'attendue dans ce genre de film), d'être assez sincère d'un point de vue social (la situation compliquée de Merad n'étant pas traitée de manière larmoyante ou militante) malgré une opposition un peu grossière entre la maman riche et le pseudo-papa pauvre, de proposer quelques beaux moments (les passages rugbystiques, certains dialogues entre Laroque et son fils, les vieux de l'immeuble en running gag) et d'avoir un casting talentueux (mention spéciale au fils, très naturel). Au final, on trouve de tout dans ce film, du classique, des tentatives scénaristiques intéressantes mais inabouties, de l'émotion et de l'ennui, du social parfois cliché et un peu d'humour, un bon casting et une réalisation mitigée. Le bilan demeure toutefois négatif, le sujet de départ n'étant pas exploité à la hauteur de son potentiel et l'ennui prenant le pas sur le plaisir.
Que l'on ne se méprenne pas, ce film aux apparences classiques nous emmène vers des chemins de traverses que l'on a grand plaisir à arpenter. Par les acteurs principaux, formidables de justesse. Par l'ambiguïté des situations, nous sommes dirigés vers des pistes qui s'avèrent au final des leurres. Un film sensible, complexe et au final à l'image de son réalisateur. Bravo !