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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 février 2012
Deuxiéme film du réalisateur Tom Hooper, le discours d'un roi s'avere etre un film très touchant, avec un Colin Firth au sommet, et qui sans aucun doute mérite son oscar.
Ce film mérite vraiment ses 4 oscars: colin firth est très bien dans ce role du roi Georges VI, je pense que c'est un film culte qui doit être vu en vo, ce film est le film de l'année!!!!!!! En gros dire de plus à part excellent!!!!!
Ce film a mérité ses oscars ( il aurait du remporter la meilleure photographie, les plans sont très Kubrichiens ), Colin Firth est émouvant et génial, Bonham Carter parfaite, et Rush également.
J'ai aimé ce film de bout en bout, ou comment faire un chef d'oeuvre en partant d'une histoire banale. Excellente interprétation!! Film qui apporte un éclairage sur la personnalité du roi qui a régné sur l'Angleterre alors même qu'elle se retrouvait seule face à l'Allemagne nazie. A voir !!!
Des interprètes irréprochables pour raconter le moment le plus important de la vie de George sixième du nom, père de l'actuelle Elisabeth 2. La réalisation est classique mais honnête.
Les 4 Oscars majeurs remportés par le film me faisaient un peu peur, et avec eux tout l'engouement qui accompagnait Le Discours d'un Roi depuis quelques semaines. Au final, si le film n'a rien de mémorable, il constitue aussi un divertissement agréable.
Film historique, donc potentiellement académique, Le Discours d'un Roi a pourtant un peu d'audace à revendre. Malgré un scénario qui ne réserve aucune surprise et qui applique à la lettre les recettes de " comment raconter une bonne histoire " ( même si archi-classique ), il y a dans la mise en scène de Hooper une originalité qui fait un peu le ménage dans le genre poussiéreux abordé. Par ses cadrages en décalage constant et sa manière d'éviter une certaine théâtralité par le biais de mouvements de caméra élégants, Hooper apporte une fraîcheur bienvenue au film historique.
L'histoire est donc classique, mais quelque chose fonctionne. On a beau savoir ce qui va se passer du début à la fin ( la rencontre, la rupture, les retrouvailles ) et le film a certes un mécanisme de l'émotion un peu trop appliqué, il n'en reste pas moins vrai qu'il y a quelque chose de touchant dans ce film qui mêle histoire d'amitié et quête initiatique sur le dépassement de soi. Même si sa performance n'a rien d'exceptionnel ( l'Académie des Oscars devrait se remettre en question ), Colin Firth joue avec talent la frustration et l'écrasement, et la mise en scène intrusive de Hopper ( gros plans très particuliers ) s'accorde au jeu de son acteur principal pour créer un sentiment anxiogène qui laisse peu le spectateur respirer : on souffre avec le roi. Un peu laissé de côté - comme tout homme de l'ombre - Geoffrey Rush livre pourtant une prestation plus que solide, parfait dans la cocasserie et l'expression flegmatique typique de l'humour anglais. Les deux acteurs - ensemble - n'ont rien de bien nouveau à jouer, mais il y a une complicité évidente entre eux, et il est assez émouvant de voir que derrière l'humour assez féroce et le détachement du docteur Logue se cache en réalité une compassion totale envers son patient ( puis ami ). En ce qui concerne le roi, si le contexte historique est ici quelque peu délaissé, c'est parce que l'essentiel du film se trouve plus dans un portrait individuel que dans une description collective d'une situation nationale en temps de guerre. Le titre du film le dit bien, tout tourne autour du roi et de son discours, l'important est de constater le chemin que parcourt le personnage principal et comment le soutien des siens - Helena Bonham-Carter est parfaite dans le registre de la présence discrète - lui permet de toujours se relever face à l'adversité.
Moins conventionnel qu'attendu, émouvant et fort, porté par des comédiens remarquables, Le Discours d'un Roi est un solide film sur l'amitié et la foi que chaque individu doit placer en lui pour surmonter les difficultés de la vie. Rien d'inoubliable, mais un intéressant moment de cinéma.
Une très bonne histoire, servie pas un très bon casting, et un réalisateur talentueux. Que demander de plus? Colin Firth bégaie comme s'il l'avait fait toute sa vie et joue le roi coincé avec autant de savoir faire. Geoffrey Rush est parfait dans son rôle d'orthophoniste anticonformiste (et très drôle). Helena Bonham Carter est très convaincante, et apporte par sa seule présence et son jeu naturellement un peu décalé une touche d'humour irrésistible. Et en plus: une histoire vraie!
Le film relate l’histoire vraie de celui, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), (suite à l’abdication de son frère Edouard VIII). Incapable de s’exprimer en public, considéré comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien de sa femme et avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. C est une très belle histoire d amitié, une histoire d hommes, une Rencontre. On est pris de compassion pour le roi que l on découvre comme un homme sensible et droit. Le thérapeute est pour sa part un homme passionné et et dont les méthodes sont, contrairement à ce que l on pourrait penser, très simples. C est l histoire d un homme qui devra surmonter ses peurs et retrouver confiance en lui. La qualité principale du film est sa simplicité, pas d exagération (les acteurs jouent juste) ou de coté dramatique superficiel comme on peut souvent le voir dans certains films Américains. On est finalement plus dans l intimité des personnages et cela nous aide à ressentir leurs émotions. Le film est tout en modestie à l image de son personnage principal. Donc une bonne interprétation, une bande originale en harmonie avec le film et une belle conclusion sur le discours du roi, une bouffée d air frais.
Sa critique : Deuxième film seulement de Tom Hooper, Le Discours d'un Roi fut la bonne surprise de l'année 2010, nous servant l'histoire peu connue du Roi d'Angleterre George VI, de son accession au pouvoir et de son satané bégaiement. Servie par des comédiens hors pairs avec en premier lieu la superbe prestation de Colin Firth, on peut tout de même regretter l’absence d'originalité de l'ensemble. C'est une belle histoire sur le courage et le dépassement de soi, le genre d'histoire qui nous est régulièrement servie. Un spectacle plaisant mais qui n'est donc pas réellement marquant pour autant.
Dans le genre machine à oscars (quatre statuettes pour douze nominations), " Le Discours d'un roi " se pose là, par l'académisme de son travail de reconstitution historique, son intrigue à faire se pâmer les lectrices de " Gala " (l'édifiant destin du roi d'Angleterre George VI, l'homme qui n'a jamais voulu être roi) et son casting lourdement théâtreux. C'est pourtant à tous ces éléments que le film doit son minimum syndical. Bien dans son socle, la petite fresque costumée se déploie en récit de guérison via une rencontre improbable - le roi bégaie et doit apprendre à devenir un orateur hors pair grâce aux miracles d'un étrange charlatan -, porté notamment par un Geoffrey Rush au sommet de son art en malicieux metteur en scène de l'ombre. Son personnage décoince peu à peu le roi et fait exploser la rigidité théâtrale des protocoles de la cour, jusqu'à un final en chantilly légèrement embarrassant: alors que le monde bascule dans l'abîme de la Seconde Guerre mondiale, le bon George parvient à réciter parfaitement son discours de résistance au nazisme. Le " happy end " légèrement obscène qui s'ensuit (gros ouf de soulagement du peuple anglais ayant échappé de peu au ridicule), sauvé par un savoureux mélange de truculence et d'ironie, a le mérite de renvoyer irrémédiablement le roi à son statut d'éminence creuse et folklorique: un pauvre petit ventriloque de l'histoire en marche.
Le Discours d'un Roi : Ce film en apparence modeste renferme d’énorme qualités... Un grand moment de cinéma et une belle histoire d’amitié... Sans fioriture ni effet spéciaux , tous simplement splendide et bouleversant.....