Le disours d'un roi est un film que l'on pourrai presque qualifié de parfait. Il est vrai que dans cette oeuvre, les choses fantastiques ne manquent pas: que ce soit les incroyable jeux d'acteurs ou bien purement et simplement la beauté des dialogues, il est évident que le film est fantastique. Mais je lui reproche néanmoins un certain manque d'action pour moi, mais surtout, si vous hésitez à le voir, et que vous avez encore des doutes, regardez ma note!!!
JJe dirais en préalable que j'en ai un peu marre t'entendre les grincheux (mais pas qu'eux) qualifier le film d'académique, déjà ça ne veut pas dire grand-chose ou alors je veux bien qu'on m'en donne la définition. Mais à la limite je m'en fous du moment que le scénario existe et que la réalisation et la direction d'acteurs fonctionne ! Alors le film, auréolé de récompenses, mérite-il vraiment cette pluie d'éloges. Je suis sceptique, la qualité première de ce film est son interprétation, Colin Firth est bluffant, Geoffrey Rush est fabuleux et la jolie Helena Bonham Carter apporte une note de fraicheur nécessaire. Sinon il faut reconnaitre que c'est long, parfois limite chiant… et surtout très théâtral (dans la mauvais sens du terme). Bien sûr il n'y a aucun suspense, mais pourquoi y en aurait-il, le film n'a jamais eu cette prétention, n'empêche que la dernière scène celle qui donne son titre au film a de la gueule ! Finalement un bon petit film mais pas de quoi crier au miracle !
Un très bon moment de cinéma même si l'essentiel est limite à hui clos. PLV : un bon scénario et de bons acteurs peuvent plus parler que du sensationnel.
Un film passionnant et bouleversant qui allie l'Histoire et l'amitié entre deux personnes (Colin Firth oscarisé et Geoffrey Rush) que tout oppose au départ. Oscar du Meilleur film en 2011.
Film historique, ou plutôt inspiré d'un fait prétendu historique, "le discours d'un roi" est de très bonne facture. On peut le regarder sous différents angles : Fut on roi, chacun a ses faiblesses, mais peut trouver en lui même l'énergie et la volonté nécessaires pour les dépasser. Ou bien comment le poids pris par la communication avec l'arrivée des médias modernes (radio, cinéma) peut percuter la monarchie la plus conservatrice et protocolaire. ou encore, le coatching qui concerne aussi les puissants, ne réussit que si le dominant accepte de se départir de sa domination et s'abandonne à être lui-même et que si le coach sait faire abstraction de la position de son élève et imposer sa méthode. Au total ce film est assez prenant et sait maintenir sur la durée une intensité dramatique de bon niveau, tout en saupoudrant ici et là un peu d'humour, en plaçant des gros mots ou de la familiarité dans la bouche d'altesses qui se la jouent le plus souvent distants et coincés
Un film particulièrement réussi dans son ensemble avec une mise en scène parfaite et des acteurs à leur sommet pour un florilège de récompenses toutes méritées. Un vrai plaisir.
Très conventionnel quant à la mise en scène, "The king's speech" marque pourtant les esprits par l'histoire qu'il raconte. Primo, on évolue au cœur de la monarchie britannique de l'entre-deux-guerres. C'est autrement plus exaltant qu'un biopic portant sur vile roturier, si célèbre soit-il. En clair, le phénomène "people" joue à plein dans le succès du film. C'est un peu comme si vous aviez le "Paris-Match" des années 30 dans votre salon. Deusio, le héros de l'histoire possède un défaut tristement populaire : il est aussi bègue que Dugarry était mauvais au foot. Un film centré sur ce thème ne peut qu'intéresser, tant il fascine et fait écho à des exemples de personnes que chacun a connues dans son existence. Si vous rajouter à tout cela la maestria d'un Colin Flirth, ainsi que le parfum si exaltant de la Seconde Guerre mondiale, vous obtenez au final un petit bijou cinématographique. La question des défauts mérite bien évidemment d'être soulevés, pourtant j'ai bien du mal à en trouver. S'il ne fallait en retenir que deux, ce serait le téléologisme qui se dégage parfois de l'intrigue, ainsi que la dernière phrase qui apparaît à l'écran, et qui choque par sa mièvrerie. Enfin, vu la qualité du film on peut bien pardonner cela.
Attention mesdames et messieurs, le chef d'œuvre de l'année arrive ! Sous son air de film historique quelconque se cache un grand film mélangeant humour, histoire, intensité et émotions sans voir le temps passer. L'interprétation magistrale du duo d'acteurs est tout simplement exemplaire, tout comme la réalisation de Tom Hooper mais surtout ce fabuleux scénario inspiré de l'histoire vraie de Georges VI et de son orthophoniste Lionel Logue. Les dialogues ajoutent régulièrement des touches humoristiques et permettent vraiment de s'attacher à ces deux personnages liés par un profond respect proche de l'amitié. L'histoire nous tient du début à la fin jusqu'à ce final éblouissant. Film de l'année en vue...
Oeuvre magistrale qui humanise un roi malgré lui(George VI) incarné admirablement par Colin FIRTH. Au fil du développement, on découvre un homme à l'enfance difficile éteint par sa situation de Benjamin bridé, humilié... Frère minable qui abdique, père (George V) devenu sénile, épouse en soutien remarquable, on découvre un homme brillant à la veille de la 2eme guerre mondiale. N'oublions le remarquable personnage de cet ortophoniste roublard et malicieux incarné par Geoffrey RUSH! Un beau moment d'histoire!
Fort d'un succès critique et commercial important, la production de Tom Hooper, d'ailleurs couronnée de plusieurs oscars, est un film moyen et légèrement surcoté pour moi. Certes, Colin Firth est juste exceptionnel (et mérite largement son oscar), de meme que tous les seconds roles, mais je n'ai pas trouvé le scénario très captivant pour ma part. C'est le jeu d'acteur qui donne véritablement tout l'intéret au film, car faire 2 heures de film sur un roi qui begaie, aussi bonne soit l'interpretation, c'est peu limite pour moi. Il y a trop de longueur et la c'est bien trop plat. On louait la puissance émotionnelle de ce film mais je n'ai pas ressentis beaucoup d'émotion. Je n'ai pas ri (limite souris a quelques moments) et je n'ai pas éprouvé de tristesse pour le Roi. Juste un peu d'empathie et d'envie qu'il réussisse. Il a un problème d'élocution et en souffre mentalement, mais il m'en faut plus pour etre "bouleversé". A retenir la morale que véhicule "Le Discours d'un Roi" quand même : à savoir une bonne réflexion sur les différences et rapports entre être-humain. En bref, je suis peut-etre un peu trop subjectif pour noter ce genre de film mais je lui ait laissé sa chance tout en sachant pertinement que ce n'était pas mon genre. Mais bon... Je met pas mal.
Sans conteste l'un des meilleurs films du siècle... Un mélange humour-situation historique savamment dose, des dialogues savoureux et quels interprètes, Rush et surtout Colin Firth en tête. Et la scène du titre est juste phénomènale et procure des frissons... A voir absolument...