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chrischambers86
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1,5
Publiée le 25 janvier 2024
Le « Smokey and the Bandit » de trop! Jackie Gleason, Jerry Reed, Paul Williams, Pat McCormick...on les croirait tout droit sortis de "Porky's" (1981). La balade n'a donc rien d'inoubliable, elle est plutôt dispensable, sans fil conducteur et destinèe au marchè de la vidèo! C'est pare-choc contre pare-choc que l'on suit ce spin off avec Buford T. Justice et son bourricot de fils...mais sans Bandit alias Burt Reynolds (si on exclut sa participation amicale). Reste pour l'amateur du genre, les excès de vitesse, les infractions au code de la route et les courses-poursuites spectaculaires sans queue ni tête! La longue introduction (clin d'oeil à "Patton") donne le ton et si Dick Lowry a bien du mal à assumer une certaine continuitè à sa traque, ça ne l'empêche pas d'avoir de la suite dans les idèes spoiler: (camp de nudistes, orgie dans un hôtel...) .
Smokey & The Bandit n’appelait pas une suite, il l’a eu quand même et elle était médiocre. Alors, pourquoi fit-on une deuxième suite, qui plus est sans Hal Needham, Sally Field et Burt Reynolds (ou si peu) ?
Ici, les scénaristes ont la présence d’esprit de changer un peu la situation initiale en posant Buford T. Justice en convoyeur du poisson et le Bandit, dont le rôle est ici repris par un Jerry Reed moustachu et insignifiant qui le poursuit. Très vite, grâce à un twist feignant, la situation habituelle est de retour, mais force est de constater qu’il y a un effort de fait. Ce sera bien le seul. Le film se repose sur Jackie Gleeson, qui nous offre un bon petit quart d’heure de départ avant que le film soit sincèrement pénible. En effet, le film ne nous délivre qu’une longue course de voiture mal filmée et anti-spectaculaire. Les Burdette ont un rôle plus important que dans les deux premiers films, et sont plutôt sympathiques.
Mais le tout est tellement indigent, lourd et long qu’on ne peut s’empêcher de soupirer toutes les 3 minutes. Ce qui n’est pas bon signe pour une comédie de 85 minutes.
Au secours ! Dès le début, on sent que la daube va nous arriver en pleine figure. Ca ne rate pas et un flashback sépia nous balance un coup de nostalgie d’une niaiserie sans nom –au moins avec ‘Mad Max 2’ l’introduction nous expliquait les grandes lignes. Ne vous fiez pas au titre qui relève de la publicité mensongère, un ‘Smokey and the Bandit part 3’ sans le vrai Bandit ne peut pas vraiment être inclus dans la trilogie. C’est Jerry Reed qui reprend les rênes, il délaisse le personnage de Cledus-‘Snowman’-Tom Pouce pour prendre place dans la Pontiac Trans Am nouveau modèle de 1983. Toute la distribution est ridicule et tombe dans un humour insupportable et puéril, les doublages n’arrangent rien, les gags sont ni faits ni à faire. Niveau changements, le Bandit n’est plus, Bufford part en retraite (mais pas pour longtemps), la cibie est remplacée un temps par le téléphone. A part ça, tout devient lourd, le scénario est idiot et pire que le deuxième volet et il fallait le faire. Mieux vaut que les producteurs trop zélés arrêtent de surenchérir sur des sagas sans fin où les suites ne veulent plus rien dire. Mieux vaut aussi voir surtout (et seulement) ‘Cours après moi shérif 1’.