Avis sur 50 façons de dire fabuleux

Au départ, j'aimais bien l'univers de Billy et sa vision du monde mais à partir du moment où l'on essaie de faire passer les discriminations comme banales, y'a eu comme un léger problème dans ma vision du film. Tout d'abord, c'est ultra dérangeant d'avoir un film néo-zélandais et de ne voir que des têtes blondes pendant 1h20, c'est comme si on faisait un film sur l'afrique du sud est de ne voir que des blancs.... Ensuite, Je ne sais pas combien de fois j'ai entendu le mot "TATA", on aurait du l'appeler 50 façons de dire "TATA" plutôt que "Fabuleux", non ? Surtout qu'ils auraient pu faire de l'équité dans la discrimination car on flagelle un pauvre gosse car il aime porter une queue de cheval blonde alors qu'on ne flagelle pas la fille parce que c'est un garçon manqué et qu'elle joue au rugby ? Pauvre monde. Et à la fin, Billy dit "Etre une TATA, c'est censé être fabuleux, mais tout le monde te pète à la figure quand tu en es un, alors qu'on est soit-même" sur quoi sa meilleure amie et cousine (si on peut appeler ca une meilleure amie) lui répond "Ca ne sert jamais à rien de se plaindre" Non mais là, gros coup de gueule ! Depuis quand les homosexuels se plaignent-ils d'être eux-mêmes, ils veulent juste être libre de vivre comme ils l'entendent et ne veulent pas avoir le regard pesant des homophobes sur eux tous les jours ! Bon Sang ! J'en ai un peu ma claque de ce genre de film qui sont moralisateurs sur les homos, fichez-nous la paix, ce gosse doit vivre comme il l'entend. Point barre.

Petit film sympa dans de jolis décors de la Nouvelle Zélande... Une histoire classique de découverte de son homosexualité à l'äge du début de la puberté sous fond de décorum ultra kitch d'une série de science fiction tout en carton pâte et effets spéciaux à l'avenant... Les personnages sont attachants mais le scénario est un peu maigre toutefois on peut passer un moment agréable si on recherche une petite histoire sans prétention pour se reposer l'esprit...