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3,0
Publiée le 30 juillet 2014
Un gènèral, un peintre, une dame des folies lègères, une romancière, un tènor...et un nouveau pensionnaire du nom de Jean Monnier alias Henri Vidal qui incarne, dans l'un de ses derniers rôles, un ècrivain dèprimè! D'ordinaire, les tarifs sont èlevès à la pension « Les Edelweiss » mais le sejour y est agrèable et le site enchanteur! Le calme et le repos èternel sont de mises dans cet ètrange endroit où l'on sent Frèdèric Dard captivè par son sujet! La mise en scène du mèconnu Victor Merenda se signale par une utilisation adroite des dècors enneigès et par un ton inquiètant à la Clouzot (on pense parfois à l'ambiance de "L'assassin habite au 21"). Pas dèshonorant pour un sou, cette escroquerie au suicide se prèsente comme un bon suspense à la française que l'on aurait tort de mèsestimer! De plus, le rèalisateur amplifie les codes du genre, avec des philanthropes (Lino prend toujours son fusil pour encaisser les factures) qui en imposent et font que le spectateur anticipe la rencontre entre eux et le hèros et puisse s'attendre à un affrontement tendu! Et puis lorsque l'on commet une folie, on se doit de la rèussir! A voir, à revoir, à dècouvrir...
Techniquement "propre" , bravo à l'équipe . Pour le scénario c'est carrément ennuyeux, un huis-clos à l'eau de rose . Qui croit vraiment que Lino va envoyer dans l'au-delà qui que ce soit ? . C'est le personnage charnière de notre affaire, mais justement personne n'y croit sinon le film aurait perdu son côté eau de rose. Le film piégé par son ambiguité .... Peut être distrayant en roman (s'il y a) mais carrément passe temps // ennuyeux au cinéma , un polar sans tension .... qu'est ce alors ? Toujours ce problème lorsque l'on se situe entre deux genres ... Mes respects cependant et aussi à ces géants , ces acteurs / actrices disparues et pour qui j'ai beaucoup d'admiration et comme dit, de respect.
"Pensione Edelweiss" est un thriller comme on en voit peu , réalisé par Ottorino Franco Bertolini et Víctor Merenda. On observe au début du film Henri Vidal interprétant Jean Monnie , un auteur dramatique. Il ce retrouve dans un lit d'hôpital à la suite d'un accident , accident ce traduisant plutôt par une tentative de suicide. Un homme lui propose alors un séjour à la montagne , isolé de toute population. Cette "thérapie" a pour but d'empêcher une nouvelle tentative et de lui faire oublier ses pensées malsaines. Alors qu'il s'installe dans ce paisible chalet ( un peu trop calme ) des évènements mystérieux ce manifestent , à savoir des disparitions. Borcher le propriétaire de ce chalet est un personnage bien douteux. Avant chaque disparition il joue un air de piano laissant présager le pire ... Belle prestation d'Henri Vidal et de Lino Ventura.
L'histoire assez cynique adaptée par Frédéric Dard et interprétée finement est assez bien mise en scène par ce réalisateur quasi inconnu (sortie en 1958). A voir assurément.