Avis sur The Basketball Diaries

J'avoue avoir longuement hésité entre cette note et celle supérieure, mais bon... Il faut reconnaître qu'au moins Scott Kalvert a essayé de donner à l'œuvre une identité, ce qui est à tout son honneur. Hélas, si vous avez de la personnalité et n'en faites rien, il y a peu de chances pour que votre film soit fascinant : c'est le cas ici. J'ai eu exactement le même sentiment (en un peu moins déplaisant) que celui avec « Requiem for a Dream » : on sent un potentiel, la volonté de bien faire avec un message évidemment peu discutable, m'enfin... A quoi bon lorsque vos personnages sont en définitive aussi peu intéressants et que vous êtes infoutu de faire évoluer votre récit ? « The Basketball Diaries » n'a qu'une chose à dire pendant 100 minutes : la drogue, c'est mal. Pourquoi pas, mais on le savait avant de regarder et voir la descente aux enfers d'une bande de mecs antipathiques ne suffit pas à faire évoluer les consciences. Après, le film est aussi connu parce que Leonardo DiCaprio y tient son premier rôle principal, et c'est vrai que le gamin a déjà de la présence et du charisme, à défaut d'être encore au sommet de son art. Le fait de croiser quelques figures familières (Mark Wahlberg, Bruno Kirby, Lorraine Bracco, Ernie Hudson, Juliette Lewis) a aussi quelque chose d'agréable, d'autant qu'à l'exception du premier, ils sont plutôt convaincants. Reste qu'on a surtout l'impression d'une œuvre se donnant de grands airs sans chercher à aller plus loin, la caricature et l'excès l'emportant finalement largement sur les beaux poèmes de Jim Carroll, pratiquement sacrifiés sur l'autel du racolage et du simplisme. Raté.

La descente aux enfers d'un groupe d'adolescents qui a eu le malheur de s'essayer à la drogue, le sujet n'est pas nouveau et ce film basé sur l'autobiographie de Jim Carroll n'a franchement aucun mérite. Le genre a fait mieux avec Danny Boyle et Darren Aronosky et la mise en scène de Scott Kalvert est très fade. Ce n'est limite pas le pire qui vient surtout de l'écriture et des dialogues, convenus et parfois même caricaturaux. Reste un Leornardo DiCaprio qui commençait déjà à se démarquer par une solide interprétation.

Un peu déçu par ce film. Pas du fait de la prestation de Leonardo Di Caprio qui est bonne, ni des acteurs, mais la film ne montre rien d’original. Une histoire « vraie » qui n’apporte rien au cinéma, sachant qu’un Requiem For A Dream, dans le même genre, est vraiment plus dramatique et prenant. L’histoire ici, est parfois difficilement compréhensible, un jeune, un peu rebelle, qui aimait le basket, n’avait pas de souci particulier, se lance dans la drogue, le vol… Pas top !

Des films traitant de la drogue et de ses effets sur le personnage principal, il en existe beaucoup et "The Basketball diaries" n'est clairement pas le long métrage que l'on placera au dessus du tas. Contrairement à un "Requiem for a dream" ou à un "Trainspotting", "The Basketball diaries" ne bénéficie pas d'une réalisation digne de ce nom permettant de transcender une histoire peu originale, pas franchement intéressante et qui tourne rapidement en rond. La fadeur de cette mise en scène handicape donc grandement ce long métrage d'autant plus que du côté des dialogues, on tombe souvent dans les stéréotypes de base. Quant à Dicaprio, il n'était vraiment pas de taille à endosser un tel rôle...

Une descente aux enfers difficile à regarder. Beaucoup de passages à vous retourner les boyaux. Du coup, on ne prend pas beaucoup de plaisir à regarder le film. C'est un peu "taillons-nous les veines.com". A ne pas regarder un soir de déprime.

Malgres un actorat interessant le film est un peu lent, peu realiste et assez ordinaire. Pas grand chose a dire si ce n`est que decevant et sans grand interet.
Quelques passages amusants mais ne vaut pas le detour.