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selenie
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3,0
Publiée le 14 novembre 2017
Enième film pour le réalisateur, quasi inconnu chez nous il est pourtant un spécialiste du western de série B très prolifique entre 1936 et 1968. Avec ce film il réunit pour une des rares fois de sa carrière un casting digne d'une grande production à l'exception notable qu'il s'agit avant tout de stars sur le déclin. L'épilogue est envoyé vite fait pour expliquer la vengeance mais malgré tout on apprécie le jeu du chat et de la souris qui se fait à la lisière floue de la loi, les apparences ayant leur importance. Au style un peu suranné ce western offre un divertissement tout à fait honnête. Site : Selenie
Ce n'est pas insulter Selander de dire qu'il n'est qu'un honnête tâcheron (voir par exemple son abracadabrant Destination Mars), et ic, si la réalisation est assez pauvre et le casting fatigué, exception faite pour la jolie Terry Moore, le film est sauvé par son scénario solide et intelligent, avec un plaidoyer très fort contre les milices "citoyennes". Et si on déplorera une fin bâclé de chez bâclé, le film reste une bonne série B de divertissement, mais on ne peut s'empêcher de rêver à ce qu'aurait donné ce film avec un réalisateur plus inspiré et un casting plus riche.
Assez d'accord avec la critique de sinefil44 qui est juste. J'ai noté un poil plus sévère car j'ai senti quelques baisses de régimes en milieu de parcours. Un petit Western honorable du reste qui réunit pas mal de seconds rôles du grand et du petit écran. L'impression première du film est une image un peu tronquée, je m'explique , dès les premières images vous pensez regarder un Western beaucoup plus ancien que cela. Les plans séquences,l'image fait penser aux films des années 50 et pourtant c'est une production de 1965 (déjà le Western Italien était bien implanté ). En dépit donc de cette étrange impression, le déroulement reste assez classique et point de véritable surprise au demeurant. spoiler: Dana Andrews reste assez fuyant dans son rôle de Justicier vengeur et apparait parfois fragilisé voir un peu moins convaincant peut être aussi pour lui donner ce surplus d'humanité que d'autres cherchent toujours...donc au final un Western assez bien construit malgré quelques scènes un peu convenues...une série B correcte avec ce petit côté désuet.
Parmi toute la cinématographie de Lesley Selander, "Quand parle la poudre" reste sans doute l'une de ses meilleures réalisations. Le film commence par le ratage de l' assassinat du shérif Tom Rosser, le meurtrier manque son tir et tue sa femme par erreur. À partir de ce fait, la base du scénario est fixée. L'ancien shérif n'aura de cesse de retrouver le meurtrier pour se venger. Le reste de l'histoire se passe dans une petite ville où Rosser débarque, mandaté par les notables pour y remettre de l'ordre. Malheureusement, le dénommé Condor, propriétaire du saloon et salon de jeux, impose sa propre loi avec ses hommes et alliés. La situation est explosive et les citoyens vont chercher coûte que coûte à sortir de cette impasse. La violence est encore très présente dans cette série B et Dana Andrews incarne un énigmatique redresseur de torts dont on ne sait s'il parviendra à redresser la situation. On retrouve un certain nombre d'acteurs vus couramment dans ce genre de production tels Pat O'Brien (le juge), Lon Chaney Jr. (le maire), la belle Terry Moore (l'épouse du joueur de cartes Guy Tavenner), DeForest Kelley dans le rôle du joueur Tavenner, toujours aussi violent et instable, et surtout Bruce Cabot, dans le rôle du détestable Condor, un fin manipulateur qui joue à la limite de la légalité pour masquer ses crimes. L'intrigue ne manque pas d'atouts, et qui donne lieu à un honnête divertissement.
Ce que j’apprécie principalement dans « Quand parle la poudre » c’est la qualité du casting avec pleins d’acteurs de seconds rôles vus dans série B ou des séries télévisées de l’époque. Je pense principalement à deux « gueules » de l’époque : Lon Chaney déjà crédité d’une longue carrière, et l’un de mes « méchants » préférés, Lyle Bettger. Et plein d’autres visages connus, un casting *** : Pat O’Brien, Bruce Cabott, Richard Jaeckel, DeForest Kelley… Dana Andrews, que l’on sent un peu fatigué, n’arrête pas de distiller des baffes à un peu tout le monde. L’histoire est bavarde et pas vraiment intéressante. Mention spéciale à Terry Moore, beaucoup plus fraîche et pétillante que la majorité des acteurs mâles un peu poussifs.
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