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2,0
Publiée le 7 octobre 2019
Du pur « Hollywood Night » ! Dans "Separate Lives", Linda Hamilton est victime d'un phènomène très particulier : elle a des absences et un dèdoublement de personnalitè qui frise le ridicule! Heureusement, il y a James Belushi qui sauve les meubles comme il peut dans un thriller à l'ancienne, avec ce plaisir d'enfreindre les règles! il arrive parfois que si l'on veut rèellement comprendre les choses, il faut aller jusqu'au point où la situation èchappe à notre contrôle! Quoi que nous disions, quoi que nous fassions, faire en dèpit de l'aspect ètrange et violent, il n'y a qu'à ce moment là que la personne exprime ce qu'elle est dans son propre langage [...] Ce genre de film pose un problème : autant Belushi est convaincant, autant Hamiltion ne l'est pas! il faut la voir se trèmousser dans un club! Du sexe, quelques passages à tabac et une bonne dose de psychologie de bazar! Reste que l'on s'ennuie pas et que les spaghettis de Belushi sont parfaits car forcès sur l'origan! On notera les dèbuts à l'ècran de la jeune Elisabeth Moss qui joue la fille du hèros...
Aujourd'hui complètement oublié, ce film, réalisé par David Madden et sorti en 1995, n'est vraiment pas terrible et on comprends ainsi pourquoi il n'a pas plus marqué les esprits que ça ! Le film a pourtant un synopsis alléchant ; il raconte l'histoire d'une professeure en psychologie qui fait appel à un policier pour la suivre le soir car sa personnalité semble se dédoubler et elle ne garde aucun souvenir de ses escapades nocturnes. Le film est donc une sorte de polar qui survient en plein boom des thrillers érotiques des années 90, lancé par "Basic Instinct" qui n'engendrera que des copycats plus ou moins réussis, dont celui-ci fait donc partie. Effectivement, même si nous ne sommes pas véritablement dans de l'érotisme, les danses lascives et le comportement très aguicheur de l'héroïne tendent fortement vers ce genre de film. De plus, le jeu de Linda Hamilton fait fortement penser à celui de Sharon Stone dans le film précédemment cité, en moins réussi cependant. Car outre cet aspect pseudo-sulfureux que le film peine à mettre en place, le scénario n'est pas des plus palpitants ! En effet, nous avons de trop nombreuses longueurs (en témoigne les flashbacks, la longue scène de la boite de nuit ainsi que la filature toute aussi discrète qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine) qui viennent complètement casser le rythme déjà fragile du film. Et c'est bien dommage car c'est un scénario qui avait pourtant un certain potentiel et qui se veut d'ailleurs assez intriguant dans sa première partie. Heureusement, le twist final viendra sauver quelques meubles mais ne rattrapera pas pour autant un scénario bien trop faiblard. J'ai cependant apprécié l'ambiance, on a donc une ambiance typiquement thriller des années 90, quelques fois un peu cheap, mais dans laquelle on a envie de se plonger. "Présumée coupable" est donc un film qui ne manque pas de bonnes idées mais qui ne les exploite jamais vraiment et nous sert à la place de trop longues scènes sur l'alter ego de l'héroïne qui ne sont que trop peu intéressantes.