Derniers Avis : Ma part du gâteau - Page 7

je ne sais pas encore si je dois le classer dans les comédies pas drôles ou dans les tragédies ratées....c'est au démarrage, c'est caricatural, c'est loupé....

Un peu inégal et pas très original ce film, mais avec quelques bien bonnes scènes.

N'en déplaise à Buridan le cinéma américain sait parfaitement faire ce genre de film puisque c'est quasiment le scénario de wall street qui est un classique y compris chez les traders. j'ai trouvé au contraire de ce que j'ai pu lire que le role de lellouche était très loin du salaud intégral, ou alors je suis un vrai salaud, et qu'elle était très loin de la fille fragile et innocente. Alors je suis aussi un peu déçu par la fin où on dit que finalement c'est bien de lyncher des gens, ou que ce qui devait arriver arriva, même si c'est compréhensible. On comprend bien que c'est plus par inconscience que par méchanceté qu'il détruit les choses, ou parce qu'il est à la place des décideurs tout simplement. Petite aparté, la faute nous revient surement tout autant à nous, puisque nous avons délaissé le pouvoir, et qu'en France on ne veut surtout pas de ce pouvoir là: être propriétaire des entreprises, l'actionnariat est le mal etc. Vous êtes vous demandé sur la base de quoi une épargne devait absolument rapporter de l'argent?
De plus les mécanismes qu'il invoque pour dire qu'il a ruiné l'entreprise sont assez vaseux. il a juste retiré ses billes, ce qui est son droit et ce à quoi s'engage une entreprise cotée en bourse. Il y a des opérations plus complexes et plus dégueulasses qui peuvent mener à des faillites que de simplement revendre ses parts (ou de shorter).

Ce film est plutôt pas mal, j'ai passé un bon moment en le regardant. Karin Viard joue très bien, le personnage de Gilles Lellouche semble légèrement extrême... même si certains aspects de sa personnalité sont certainement courants chez les personnes qui travaillent dans cet univers... On ne s'attend pas a l'évolution du film, du coup on est assez surpris au fur et à mesure. Ce n'est pas le meilleur Klapisch mais je l'ai trouvé pas mal du tout.

Un sujet pourtant très exploitable, ici, exagérément caricaturé : le méchant tradeur arriviste et sans humanité et la pauvre et "gentille" employée... Le couple Karin Viard, Gilles Lellouch fonctionne efficacement, mais le dernier quart d'heure du film, bâclé (c'est le moins qu'on puisse dire) détruit immanquablement l'ensemble. Un film particulièrement inabouti et décevant !

Je suis étonné de voir autant de problème avec le mot faim dans les critiques, mais bon, passons...Ce film dessert clairement son propos. J'habite au Havre et fais un travail qui me confronte très clairement aux problèmes sociaux et économiques ainsi qu'aux politiques de la mondialisation et de la finance voyoucrate qui dirige notre monde actuel...Mon problème avec ce film, c'est la lourdeur du trait et le gros problème de choix du réalisateur quant à ce qu'il veut dire avec cette fin ridicule...Tout ce que cela souligne, c'est que clairement, le problème du cinéma français actuel, c'est qu'il s'endort sur ses lauriers et est extrêmement prétentieux quant à son niveau intellectuel. Quand on se pique de politique, il faut sortir de son quant à soi artistico-privilégié M. KLAPISCH! Vous n'êtes plus un enfant! Le monde n'est ni blanc, ni noir mais une désagréable nuance de gris! Quel manichéisme à la française!!!!!On dirait joséphine, ange gardien! A force de comprendre France et d'exécrer Stéphane, vous jouez le jeu de la finance. A moins que cela était votre but en nous pondant ce lynchage en règle de Lellouche avec un enfant alors qu'un trader fait partie de ces "idiots" utiles utilisés par ces grands chefs d'entreprises libertariens à la base du système. D'ailleurs, vous le dites, ce ne sont que des stars du foot, donc des idiots qui courent après un ballon, quoi! du coup, si vous jouez le jeu de la finance, vous diabolisez une réaction de colère populaire et donc minimisez l'impact de tout ceci dans la vie des gens! c'est vrai, c'est bien connu, le chômage, la disparition de l'industrie française, la paupérisation...ce n'est rien! Vous ne savez pas de quoi vous parlez M. KLAPISCH, alors, la prochaine fois, abstenez-vous! Il y a des gens qui n'ont pas la chance d'accéder au crachoir et qui ont des choses bien plus intéressantes à dire que ce film, alors, tâchez d'être plus digne que cela de la chance que vous avez!
Bon, pour vous aider à vous améliorer dans la matière du ressort dramatique monsieur Klapisch, puisqu'il faut vous apprendre votre métier, voici les plus gros poncifs que vous ayez sorti:
-tous les dockers sont des super travailleurs courageux et mal payés...
-tous les ex-maris ne payent pas leur pension alimentaire.
-les hommes sont des lâches.
-les syndicalistes sont des génies.
-les pauvres ont nécessairement 3 enfants au minimum...
-les gens du nord sont solidaires et alcooliques.
-tous les traders ont fait des enfants dans tous les ports, considèrent les femmes comme des objets, ne savent pas s'occuper de leur enfant, traitent mal le petit personnel, coulent des boites pour le plaisir, trompent l'amour de leur vie, envient les pauvres...j'en passe...
-les policiers jouent toujours le jeu des méchants.
-le kidnapping n'est pas grave.
-le lynchage est une justice normale.
-Quand on se documente sur l'économie, on ne sort pas tout le peu de savoir en 3 répliques, ça fait balourd...
-Les couches populaires aiment les spectacles urbains et le hip-hop...
Un conseil, regardez plus de cinéma américain, vous savez, le cinéma des idiots d'outre-atlantique, ceux qui ne connaissent pas l'histoire, qui n'ont pas de culture, qui sont manichéens et qui accentuent trop l'aspect romanesque...Vous auriez beaucoup à apprendre d'eux et le cinéma français serait surement plus respecté s'il faisait preuve d'humilité...

Film convenu et caricatural, le sujet est traité sans originalité. Décevant à bien des égards.

Quelques bonnes idées gâchées sévèrement par une fin "bâclée" à la française ! Grosse déception !

Le film démarre bien. L'attention du spectateur est retenue grâce au rythme donné par des acteurs dynamiques et efficaces, au service d'un scénario, certes, un peu trop manichéen. Malheureusement les invraisemblances s'accumulent. Le film s’essouffle. La fin fort décevante laisse à penser que les scénaristes étaient à la peine pour terminer cette histoire. Dommage.

Le premier Klapisch que je vois et je ne m'attendais pas du tout à ça, et bien très, très belle surprise, un très beau film hyper soigné visuellement, une excellente réalisation, un casting impeccable et un scénario certes pas hyper original mais bien travaillé, voilà en somme une agréable surprise.

J'aurai bien aimé voir la fin. Dommage qu'il n'y en ai pas !

Aucune cohérence, aucune morale, grande nullité cinématographique. Une perte de temps tout simplement...

Le film se tient avec un semblant d'histoire entre les deux personnages... Mais la fin, le film est vidange sur une idée qui n'aboutit pas !

Comme « ILS » disent : « Malgré des clichés en série, cette chronique sociale douce-amère suscite l'adhésion grâce à ses deux superbes comédiens. » … Le commentaire de la HONTE !
Reprendre le terme « cliché » pour un film qui est si proche de la réalité vécue, c’est servir la soupe aux destructeurs cyniques, conscients et salopards du tissu industriel de notre pauvre pays en proie aux affairistes. Pas étonnant que les « bobos » bien pensant aient repris cette cantilène mortifère !

Je me demande vraiment qui signe ce genre de petite merde sans couille juste faite pour qu’il ait le moins possible de spectateurs à regarder ce MAGNIFIQUE FILM QUI DECRIT AVEC PRECISION ET FINESSE LE FONCTIONNEMENT DE NOTRE SOCIETE ACTUELLE…

Voilà l’exemple type du GRAND CINEMA FRANÇAIS… On y trouve tous les ingrédients qui le différencie du cinéma... américain même le plus engagé… Pourquoi ? Parce qu’aux States ce sont les consortium, les groupements financiers qui décident du choix des productions (en fonction des retombées et autres produits dérivés)… Donc un sujet du type de celui développé dans « Ma part du gateau » n’aurait aucune chance de voir là bas le jour.
Ici ce sont les studio Canal qui ont pris en charge la production de ce GRAND FILM…

Ce n’est pas par hasard que le personnage principal, malmené par les affairistes de tous poils se prénomme France…
Oui la vérité c’est de dire que les salauds font fortune en spéculant sur les délocalisations où l’on trouve des esclaves moins chers….
Oui c’est la vérité que de dire que les pauvres en chient quotidiennement pour maintenir tant bien que mal leur emploi.. Qu’il n’est de lutte possible contre les puissants que COLLECTIVEMENT…

Et je ne vois pas en quoi c'est mal de le montrer et surtout en quoi il s’agit de « clichés ».

Clapish sous une forme claire, facile et passionnante nous ramène à ces fondamentaux.
Le scénario est aussi intelligent que vrai !
Le magouilleur ou, en terme châtié, le « trader » qui ramène une mannequin à Venise sur son jet pour se l’envoyer… C’est du rêve ???
Un femme de ménage qui fait ses courses à Lidl, faut pas le montrer ? C’est du rêve ???
Des grévistes qui se battent pour leur emploi, des syndicalistes sur le terrain, des patrons rotors qui mentent comme ils respirent, de pauvres licenciés qui n’ont d’autre perspective que de se suicider, faut pas le montrer ??? C’est du rêve ???

En quoi tout cela c'est « cliché » ?

Clapish montre sans fard la réalité : les affairistes qui se la jouent belle dans la capitale des paradis fiscaux Londre… La réalité.
Les open space où se trament les complots qui noient ceux qui travaillent et produisent…La réalité.
Et le film de Klapisch nous sert une réalisation soignée, un scénario clair et précis, relevé par des acteurs au jeu efficace, de l’action, des sentiments et beaucoup d’humour.. Noir souvent !

Karin Viard reste indépendante et garde son quant à soi. Elle part seule à Paris. Et le trader Klapish mélange travail, famille et histoire de coeur (3 thèmes essentiels), une situation humainement lamentable avec le brio du grand acteur qu’il est.
Petits complots bancaires ou le mot « Humaniste de vient un gros mot…
Prendre sa part du gâteau rien d’autre, même en écrasant, en démontant le travail à l’œuvre… Tenir son rôle de salaud…. User d’un langage abscons des cons pour berner les pauvres gens….
Le chômage l’arme des gros cons… La solidarité l’arme des petits !
Voilà ce qu’ils veulent : rester dans le monde reptilien… Nous y faire plonger !

Abandonner la sensibilité, l’attention à l’autre, l’empathie…
Oublier le néocortex. Oublier l’humain !
Oublier au travers de leur pub de merde : le rêve stéréotypé qu’ils nous imposent…

Retour à Dunkerque… La REALITE…. SANS CLICHE !

UN FILM INDISPENSABLE !

J'ai aimé le début mais après ça s'est sérieusement gâté. Au bout du compte, c'est un film incohérent et sans humanité. Une nullité totale.