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Un visiteur
2,0
Publiée le 17 février 2016
Pas vraiment de moral dans ce film, impossible de se ranger d'un côté ou de l'autre. Les personnages sont un peu caricaturaux dans leur genre. Un film moyen qui en plus est gâché par une fin bâclé.
"Ma part du gâteau" (2011) France 2 le 14.02.2016 Klapisch, Viard, Lellouche, voilà un tiercé que je n'aurais pas joué gagnant ! Et j'ai bien fait : je n'ai pas réussi à entrer dans ce film plan-plan et j'ai trouvé dans ce gâteau un goût de cramé, même pas de crême brûlée qui elle, eut été comestible. Aussi bon que des dragées au poivre. Même l'affiche ne cherche pas à trahir la grisaille, l'absence d'humour qui règnent dans cette affaire délirante qui voudrait se prendre au sérieux à un point que ça en est consternant. S'il n'y avait que la fin qui était bâclée ! Je ne comprends pas comment cette histoire à dormir debout a pu flirter avec le million d'entrées en salles. Consolation : le démarrage sur les chapeaux de roues (l'erreur est humaine, non ?) qui s'est rapidement effondré au cours des 4 semaines suivantes lorsque le public a retrouvé ses esprits ! willycopresto
Pas mal, ce film est divertissant, un sujet d'actualité porté par un bon duo d'acteurs. Pour moi la fin est un peu bâclée, et il y a quelques faiblesses dans la scénario notamment spoiler: la scène ou le trader avoue sans vergogne que c'est lui qui a fait couler son usine et qui lui a donc fait perdre son emploi . Même si c'était volontaire de la part du réalisateur on a du mal a croire qu'un type intelligent qui brasse des millions puisse parler ainsi. 3/5
Un scenario original et juste. Une fin forte et émouvante. Karin Viard très juste et très "vraie". Gilles Lelouche dans un rôle assez habituel de salaud mais ici assez sympa finalement. Un bon film qui tient en haleine jusqu'à la dernière seconde et après.
Je suis mitigé sur ce film. Oui c'est bourré de clichés mais bon des fois peut-on vraiment parler de clichés et est-ce vraiment gênant ? Si j'étais riche, nul doute que je mènerais une vie opulente et méprisante comme celle de Lelouche, et étant plutôt pas bien riche, Lidl ne m'est pas inconnu. Le film part comme une classique romance à l'américaine (Lopez et Julia Roberts) puis devient cynique et finit de manière inattendue. On pense que le trader va s'adoucir et en effet il essaie mais il reste plein de défauts ne change pas vraiment comme on l'aurait cru et la fin est vraiment frustrante mais magistrale. Rien ne se passe comme prévu, c'est le drame, leur monde est inchangeable on y ressent une fatalité. Deux mondes qui auraient voulu se cotoyer mais qui ne le pourront jamais. J'ai trouvé ça cru et ça ça me plait.
Ça m'a rappelé "Entre les murs", un espèce de film documentaire sur la réalité scolaire en France, film dans lequel les problèmes soulevés restent irrésolus en opposition au film "Ecrire pour exister" dans lequel tout se finit bien et tout est possible.
Pour résumer, ce film a une trame peu intéressante, laisse un goût amer et fournit une fin frustrante mais on ne peut s'empêcher de savourer cette amertume qui ne nous prends pas pour des cons. Ici pas de happy ending ni de perspectives prometteuses. Et ça change des navets idéalisés qui finissent résolus et qui reflètent rarement la réalité ; pour le coup eux sont vraiment clichés !
Sans grand intérêt, peu réaliste et très mou (que reste t il de notre Klapish??) heureusement Karine Viard et Gilles Lellouch sont de grands acteurs il sauvent le navire !
Que veut nous démontrer Cédric Klapisch avec Ma part du gâteau? La finance, c’est pas bien, ça tue des emplois. Les riches sont méchants, égoïstes et mauvais parents et les pauvres sont gentils et ont le sens de la solidarité et de la famille. Pour nous servir cet exposé simpliste, Cédric Klapisch saupoudre le tout de leçons tirées de « La Bourse pour les nuls » et tente d’égayer son propos avec des scènes plus légères qui sonnent complètement faux. Avec son ramassis de clichés, son peu d’empathie pour un monde comme pour un autre, et son manque de finesse général, le film rate complètement son but et nous laisse de marbre quand il ne nous désole pas complètement. Le duo Lellouche-Viard et quelques scènes joliment filmées ne sauvent pas l’ensemble.
Prenant, parfois touchant, et scénaristiquement appréciable, ce film nous plonge dans l'ambivalence des 2 classes opposés, les grands du dessus, toujours plus riches, et les vrais du bas, confrontés à la vie réelle. La qualité est que le film n'est lui pas simplement noir ou blanc, les personnages sont plus complexes que le riche véreux et la pauvre humaine, il y a une part d'humanité dans chacun. Gilles Lellouche est parfait, Karin Viard également. En bref une histoire différente, avec un relief de personnages et une qualité supérieure au genre habituel.
Pas trop mal. Les acteurs jouent bien, la réalisation est de qualité. Mais l'histoire est quand même pas très élaborée, la réalisation pas spécialement remarquable, et la narration est très classique
Ce film est pas mal, notamment pour le thème qui fait se rencontrer deux personnes que tout oppose. La tentative de suicide au début n'était pas nécessaire, et peu crédible de la part d'une mère qui adore ses enfants. Mais après, intéressant de montrer qu'on peut avoir tout et manquer de l'essentiel. Contrairement à ce que certains disent : Le personnage que joue Lellouche n'est pas dépeint comme un méchant trader. C'est simplement un être humain qui est embarqué dans un monde duquel il a du mal à se défaire. Il découvre un peu d'humanité avec cette femme simple et pleine de bon sens, et y prend plaisir. Après, certes, il y a pas mal de maladresse, et une fin surfaite. Je pense que les mauvaises critiques sont beaucoup conditionnées par la cette fin surréaliste. Et on ne sait pas si le monde de la finance est si féroce que ça. On ne peut quand même pas couler des boites comme ça. A vérifier tout de même. Mais bon j'ai passé un bon moment malgré les nombreuses maladresses. A noter : Gilles Lellouche, le nouveau bacri de Klapisch.
Certes pas le meilleur film de Klapisch, mais je trouve les critiques des autres spectateurs trop dures. Clichés, le tradeur méprisant qui dédie sa vie au fric et l'ouvrière bousculée par la vie qui fait ses courses au Lidl ? Oui, un peu, mais pas tant que ça. La réalité est souvent plus cliché qu'on ne veut bien l'admettre. Et la violence de la comparaison entre leurs vies respectives est justement ce qui vaut d'être montré. D'ailleurs, si le cinéma s'interdisait tous les clichés, il ne resterait pas beaucoup de films. Quand au manichéisme que beaucoup évoquent, on ne peut quand même pas en vouloir à Klapisch d'avoir peu de sympathie pour son personnage de trader... Je regretterais pour ma part un scénario un peu trop appuyé et moins enthousiasmant que ses autres films (quelques longueurs, notamment lorsqu'on suit le personnage de Lellouche). Mais j'ai trouvé le final assez jouissif, à la manière (toutes proportions gardées) d'un Tarantino qui venge son héros opprimé.
Ma part du gâteau se décline comme une chronique sur le monde actuel, une fracture sociale où les inégalités sont bien présentes: les riches qui terrassent les pauvres. Le phénomène ne date pas d'hier mais le cinéaste Cédric Klapisch nous envoie ce clin d’œil tout en finesse et subtilités scénaristique. Il est vrai qu'une grande partie de la réussite de ce film repose sur la prestance et la cohésion entre Gilles Lellouche et Karin Viard, séparés d'un faussé abyssal de différences. L'un se révèle comme un impitoyable trader, séducteur, avare et irrespectueux. L'autre est une femme de ménage se débattant avec grâce dans la précarité de sa situation. Une relation explicite entre le pouvoir et les contactes humaines nous précipite ici ni plus, ni moins qu'au cœur de notre époque. Bienvenue dans la jungle. 4/5
Ma part du gâteau est un film superbe. En plus d'un Gilles Lellouche magistral dans le rôle du trader sans coeur ni moeurs, un scénario bien ficelé. Un film qui nous décrit la difficulté de notre époque, selon moi : la financiarisation de l'économie. J'ai passé un très bon moment et je le conseille vivement à tous.