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Le cinéphile
701 abonnés
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3,0
Publiée le 19 mars 2018
Sympathique grâce à ses deux interprètes, Ma part du gâteau se veut comédie, drame, critique, social, romantique, mais ne sais pas sur quel pied dansé. Malgré son idée forte d'opposer la France d'en haut et la France du bas, le traitement et les clichés des personnages, ne permettent pas à ce sujet de décoller malgré une dernière scène pleine de souffle.
Perdant son emploi à cause de la fermeture de son usine, une femme va devoir travailler pour le trader qui en est responsable. Voilà le point de départ d’un récit opposant de manière très caricaturale (sans jamais aller dans la franche comédie) les classes sociales et qui s’arrête au moment où il semble réellement commencer.
Bah moi j'ai pas détester, l'histoire "d'amour" à laquelle on s'attend forcément est au final un second plan et un moyen d'arriver à une fin plutôt bien pensée, malheureusement mal exploitée selon moi, et quelques peu baclée. Le reste tiens la route, j'ai une bonne affinités avec Gilles Lellouche et Karin Viard que je trouve relativement bon. Un bon divertissement.
Une belle réalisation de Cédric Klapisch. Il nous propose avec " Ma Part du Gâteau" une Comédie bien rythmée mettant en présence deux personnages de milieux sociaux diamétralement opposés. Le scénario extrêmement habile nous conte une histoire mouvementée, drôle et émouvante à la fois. Sur fond de crise sociale et de délocalisation , Il égratigne le pouvoir de l'argent et assassine le coté antisocial du système bousier. Au casting, nous retrouvons une sublime Karin Viard qui porte véritablement le film, bien soutenue par Gilles Lellouche, lui aussi efficace dans un rôle pourtant délicat. Le pitch : France, ouvrière de 42 ans, vient d'être licenciée. Elle laisse ses trois enfants à sa sœur, quitte Dunkerque pour aller à Paris ou elle débute une formation pour devenir femme de ménage. France va trouver une place chez Steve, un trader riche et sans scrupules qui "veut sa part du gâteau".
Un excellent drame social. Gilles Lellouche incarne le grand patron d'une grosse boîte. Karen viard interprète une femme de ménage. Un très beau film sur l'humain qui mis à part dans le monde de l'entreprise.
Les 20 premières minutes du film, qui nous présente le contexte, sont assez plat et en plus c'est un peu un cliché de la pauvreté. Mais la suite du film est vraiment pas mauvaise du tout. Il faut dire que le duo Karin Viard, Gilles Lellouche font des étincelles, même si ils sont un peu caricaturaux. Le film fait parfois il fait presque démago, bon c'est un peu le style Klapish qui veut ça. Il veut rendre Lellouche irresponsable pour qu'on éprouve de la sympathie pour lui, même si ça fonctionne, c'est parfois trop facile. D'ailleurs la fin, tranche un peu avec le reste du film de manière trop brusque spoiler: où en fait Lellouche, il est vraiment méchant c'est presque caricatural. Mais passé ces défauts, le film est tendre, comme les personnages, et au fond on s’émeut assez facilement de cette licencié et de se patron "gauche" qui détruit sans s'en apercevoir. Dommage qu'il y est ce cliché de caricature qui nous fait parfois grincer des dents.
"Ma part du gâteau" est une comédie dramatique gentillette empreinte de bons sentiments, emmenée par un duo d’acteurs sympathique. Poussé par le désir de parler d’un sujet de plus en plus d’actualité, Cédric Klapisch dénonce la course au profit au détriment de gens qui ne demandent rien d’autre que de gagner convenablement leur vie. Pour traiter de ces manipulations financières désastreuses pour les salariés et quelquefois pour les entreprises, le cinéaste s’est attardé sur deux portraits en grossissant leurs traits. Le choix d’en faire des clichés est honorable dans le sens qu’il équivaut à tirer le signal d’alarme et à attirer l’attention sur un phénomène de plus en plus présent. Le sujet est grave : disparition ou délocalisation des entreprises, augmentation du chômage et de la précarité. Pour autant, le réalisateur a choisi de ne pas verser dans le mélodrame. Au contraire, pour rendre le discours politiquement correct (ce qui peut être contestable), il aborde le thème avec légèreté, tout en s’évertuant à ancrer du mieux possible la fiction dans la réalité. Ainsi nous avons des scènes considérées par certains comme inutiles, comme celle où on voit les deux frangines saoules dont l’une se fera embarquer par son beau-frère lui aussi dans un triste état. Au contraire, ce genre de scène crédibilise le personnage en montrant qu’en période tout frais de licenciement, on est plus enclin à avoir un moment de faiblesse. Si Karin Viard fait une jolie mère courage qui réussit à toucher le spectateur par son jeu tout en finesse empli à la fois de tendresse et de détermination venu argumenter l’esprit de sacrifice pour subvenir aux besoins de sa petite famille, Gilles Lellouche rend son personnage détestable à souhait par son côté superficiel et trop centré sur lui-même et ses intérêts. Outre le fait que les deux personnages se rencontrent de façon improbable pour amener doucement mais sûrement la morale de l’histoire, le message de Klapisch ne dégage aucune puissance notable dans son propos, lequel reste somme toute simpliste et à peine démagogique. "Ma part du gâteau" se laisse regarder, mais ne laissera pas de souvenir impérissable. Dommage !
Le très bon réalisateur Cedric Klapish se sépare cette fois de son acteur fétiche, Romain Duris, pour cette comédie sociale en remplaçant son interprète par le froid Gilles Lelouche accompagné de la touchante Karin Viard. Si le cinéaste a des qualités de réalisation évidentes, le film oscille trop souvent entre comédie et critique sans vraiment choisir son camp avant de prendre réellement parti sur sa fin ratée où le réalisateur nous montre le soulèvement du peuple pour nous faire prendre conscience de notre situation. La ficelle est un peu grosse et cette parodie de Pretty Woman aurait pu jouer de plus de sobriété dans son propos et éviter un tel manichéisme.
Il viennent de 2 mondes opposés, ils se rencontrent, ont une aventure et se déchirent. Beaucoup de clichés, quelques incohérences, quelques passages amusants et une fin bâclée.
Un film qui fait réfléchir, sur le monde, sur les valeurs humaines et sur « l’effet papillon » (comment quelques traders non humanistes peuvent changer le cours de la vie de milliers de salariés). Le spectateur passe par tous les sentiments (de l’envie spoiler: devant l’escapade-surprise à Venise ), du dégoût spoiler: devant la façon qu’a cet homme sans éducation de se comporter avec les femmes , de la jubilation spoiler: pendant la scène du supermarché sur la musique de Pretty Woman et je passe beaucoup d’autres émotions que je laisse le soin au spectateur de découvrir… Un petit regret pour finir, la fin est, pour moi, vraiment « too much » (pas crédible du tout) !
Klapisch et son regard vif sur l'actualité. La partie de jeu est ludique, toujours aiguisé avec son regard si particulier. On nage parfois dans une forme de suffisance, mais le film est bien plus qu'une simple confrontation entre Viard la licencié rebelle et Lellouche le capitaliste megalo, qui est un euphémisme. L'évolution de leur rapport est plaisant à regarder, une écriture sensible et efficace. C'est pertinent sans être fondamentale.
Malgré un scénario très prévisible, ce film est bien réalisé. Je fus très agréablement surprise par la fin touchante qui, je trouve, relève le film ! Cependant je trouve dommage, que Karin Viard est toujours dans le même registre, et les mêmes types de rôles...
Klapisch s'est visiblement pris les pieds dans ce film. Je n'ai d'ailleurs toujours pas compris ce qu'il voulait faire passer comme message. Sur un fond de lutte des classes, on a un film brouillon et très aseptisé où la finesse n'a vraisemblablement pas sa place. Plus stéréotypé, c'est pas possible : le trader vs la femme de ménage, le riche vs la pauvre, l'exploitant vs l'exploité, le froid vs l'aimante, le méchant vs la gentille. Donc c'est ça le message ? Faire un film manichéen, sur un fait de société bien réel (et pourtant intéressant), réduisant les personnages à une simple caricature. Et puis non, Klapisch tente de créer un lien entre les deux personnages. Elle l'aide avec son fils, l'écoute et lui relève son niveau de vie, la revalorise jusqu'à lui apprendre un peu en quoi consiste son métier. A ce moment, j'ai même cru qu'on allait sombrer dans une comédie romantique au ressort bien classique. Et bam, finalement tout ça n'était qu'une façade, une duperie. A ce moment, le film sombre dans le rocambolesque poussif me laissant béate sur cette fin qui a au moins réussi à m'agacer. Y a-t-il une symbolique particulière à retenir de cette scène finale ? Le monde est injuste pour les pauvres mais l'unité collective sera toujours une force prête au combat ?... Ensemble ont peut arrêter ce processus ?… On peut mieux se venger ?... On peut repousser l'ennemi ?... Arrêter l'inarrêtable ?... Entrer dans la résistance ? Bref, c'est brouillon, Klapish ayant réussi à rendre caduque chacun de ses plans. Un film hypocrite, facile et très superficiel.