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Ghighi19
70 abonnés
1 877 critiques
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2,5
Publiée le 1 octobre 2020
L ensemble n est pas mal du tout ...les comédiens sont même très bien alors d où vient se sentiment d inachevé ? . Sans doute de la fin qui du coup est trop brutale et abrupte. C est pourtant pas du tout une habitude chez ce réalisateur qui signe souvent ses propos . Néanmoins c est loin d être déplaisant.
Au visionnage de ce film, je suis déçue: trop de clichés, de caricatures... Les 2 personnages sont extrêmement bien joués, les autres peu crédibles. Avec une fin.... qui est grand-guignolesque.
Intéressant de voir ces deux mondes si différents co-habiter. Lorsque la réalité se mêle au objectif d'un monde et de l'autre, on constate que chacun doit payer.... sa part du gâteau pour exister. Très contemporain des mouvements sociaux des derniers mois et années.
Il est possible que Klapisch soit beaucoup plus doué pour sublimer des histoires du quotidien, pour traiter de l'amour, de la maladie (Paris, L'auberge espagnole, Deux moi etc.) et que dès qu'il s'aventure sur des histoires plus marquées, de gangsters (Ni pour, ni contre, bien au contraire) ou de drame social comme ici, il ait une tendance à tomber dans le cliché. La fin "à la Germinal" m'a un peu gênée. On est bien loin d'un Ken Loach. Cependant, le film se regarde très bien, le personnage de Karine Viard est extrêmement attachant. On se laisse prendre au jeu et on retrouve la pâte Klapisch (plans fabuleux et graphiques, et la musique: la musique Klapisch...)
Quelle belle idée de faire rencontrer le trader qui a mené à la chute d'une entreprise avec une ouvrière qui a perdu son emploi de ce fait. Cédric Klapisch signe là un film militant, donc forcément caricaturale sur le pouvoir cynique de la finance face au désarroi du petit peuple. Gilles Lellouche et Karin Viard sont excellents. Leurs personnages, jouets d'un système qui les dépasse, cherchent chacun un sens à leur vie, s'entraidant sans le vouloir, et c'est probablement en ça que le film est le plus touchant.
Un réalisateur qui aime se concentrer sur l'aspect social de ses personnages. Il traite ici des traders,et des conséquences de leurs actes sur la "vraie" vie des salariés ouvriers. Dans le film il s'agit d'une entreprise dans le nord qui a fermé.
Avec deux acteurs qui jouent à merveille et nous offrent plusieurs bons moments de comédie, le film pourrait être une agréable comédie. Même sans surprise. Mais le réalisateur d'une auberge espagnole en a décidé autrement.
Le long métrage enchaîne les clichés sur les riches traders et les gentils ouvriers et malgré des moments comiques, le film plonge lourdement dans le drame. Le réalisateur nous fait croire à une histoire mais nous prouve à la fin que son parti fut pris des le début. Une fin surprenante, une fin décevante, une fin loupée pour un film cliché sans profondeur. Cédric Klapisch passe à coté de son sujet en y submergeant de drame un scénario déjà noir à la base. La fin confirme juste le propos de base du film : les traders sont "bad" et les ouvriers sont gentils. Dommage, le film avait un gros potentiel.
Klapisch souffle sur les braises de la crise économique de 2007-2008 et ses ravages avec cette rencontre explosive entre une mère de famille au chômage et un trader ambitieux. Il le fait avec trop de manichéisme. D'un côté, il y a les gentils. Les petits. Ceux qui triment au quotidien. Les victimes de la mondialisation et de sa déshumanisation. Et de l'autre, les méchants jouant avec la vie des gentils et avec un argent virtuel qu'ils ne possèdent même pas. D'où les dérives auxquelles on a assisté. Il en convient lui-même. Quand rien n'est régulé...Un peu plus de nuance aurait été la bienvenue bien que je ne demandais pas non plus un cours d'économie. Après, on ne peut nier que Kapisch dépeint là une certaine réalité. Elle existe bel et bien. Cette crise aura provoqué des charretées de chômeur en plus donc autant de familles pour lesquelles le quotidien s'est sérieusement assombri. Car derrière, il y a des familles, des commerçants, des villages entiers qui dépérissent. Ce sont deux mondes qui s'affrontent. Celui des courses chez Lidl (comme si Karin Viard fréquentait ce genre de magasins d'ailleurs vu le montant de ses cachets) avec toute une ribambelle de gosses (je passerai sous silence la danse pathétique dans les rayons), de la baby-sitter à trouver, des grèves, des manifestations, de la fermeture des usines contre le monde de la finance et son argent coulant comme un robinet grand ouvert et permettant d'acheter un superbe appartement avec vue sur la Tour Eiffel, un voyage à Londres, d'organiser des soirées fastueuses avec traiteur à domicile et tout le tralala. Cette homme est-il heureux ? Sous son arrogance, clairement non. Il n'a pas de famille, pas d'amis. Un enfant qu'il ne comprend pas. Et ça, tout l'argent du monde ne pourra pas le lui acheter. Constat implacable de la part de Klapisch. Il joue directement ou indirectement avec la vie de smicards dont il n'a même aucune idée de la vie tellement son univers est différent, que tout lui est dû car c'est lui qui a l'argent. A un miment, Il faut payer l'addition. Deux camps irréconciliables. L'un en voulant toujours plus et l'autre réclamant de la justice sociale.
Bien que ceci le scénario soit un peu téléphoné, j'ai suivi avec plaisir et intérêt la rencontre de cette mère de famille ouvrière est au chômage est confrontée à un goldenboy cynique et humainement médiocre qui se trouve être à l'origine de la fermeture de l'entreprise qui l'employait. Ce film donne une idée mode de fonctionnement des traders et autres banquiers d'affaires et de l'autre côté des ouvriers en lutte et des mères de famille accablée de problèmes. On est surpris par les critiques de journaux dits de gauche font la fine bouche alors qu'il est très rare de voir des films qui mettent en scène soient le monde des affaires soient le monde du travail Karin Viard et Gilles Lellouche sont excellents.
Parfois Klapisch trouve le ton juste ou l’air du temps et fait de vrais bons films. Par moment il se plante totalement, comme ici avec ma part du gâteau ou ses personnages bien trop caricaturaux et ses situations convenues finissent d’enfoncer un film de toute façon trop plat. Quelques seconds rôles font assez vrais mais ne parviennent pas à relever une comédie sociale ratée car elle n’est pas drôle et du point de vue de l’analyse sociétale c’est tellement superficiel que ça devient vite ridicule.
France se retrouve au chômage après la fermeture de son usine à Dunkerque. Après une tentative de suicide, elle se reprend en mains et trouve un travail de femme de ménage chez un riche trader à Paris. Leur univers est tout ce qu’il y a de plus différent et pourtant ils sont liés par la faillite de l’ancienne entreprise. Dans « Ma Part du Gâteau », Cédric Klaspisch dénonce la fracture sociale de notre monde actuel avec ce couple guidé par l’économie. Le film passe par de nombreuses situations stéréotypées qui résonnent souvent dans le faux. Pourtant la vitalité de Karin Viard et de Gilles Lellouche fait pardonner toute incrédibilité. Les comédiens en veulent et s’en donne à cœur joie. Enfin, alors qu’on pensait le film limité à dresser le tableau de ces deux antagonistes, l’histoire prend une direction inattendue et plutôt satisfaisante pour les revanchards. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Vu trois fois, chaque fois avec le même contentement ... et pourtant je ne suis pas bonne spectatrice, je suis très critique, sensible aux incohérences, à la vulgarité, la facilité.... Un film intelligent, très, intéressant, très, et qui peut ressembler à une histoire vraie. Tout se construit petit à petit de manière réaliste, et la suite nous surprend sans être tirée par les cheveux... C'est le seul film où je supporte de voir Gilles Lellouche, acteur que je n'apprécie pas... et je le trouve même très bien, sobre et convaincant dans son rôle de sale type qui ignore qu'il est un sale type, car il ne connait rien de la vie réelle ! Karin Viard, idem, je ne trouve pas que ce soit une grande actrice, elle en fait souvent trop quand il ne faut pas.... eh bien là, je suis scotchée. Du très très bon cinéma français. Bravo et merci M. Klapisch !
La fin est fort décevante et évidemment elle veut sa part du gâteau en fomotant sa vengeance disproportionnée malheureusement. L’histoire d’amour ne tenait pas de toutes façons. Préférez largement « Romuald et Juliette »