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Un visiteur
5,0
Publiée le 6 mars 2012
Cédric Klapisch est très inspiré : avec ma part du gâteau, il signe un grand film, une comédie grinçante qui fait réflechir. Le duo Karin Viard / Gilles Lellouche est fantastique et élève largement le niveau. Ils portent le film d’une main de maitre. Il y a un vrai engagement dans ce film, les idées sont assumées et la réalité entre deux mondes si proches et si éloignés à la fois fait froid dans le dos. C’est un comédie dramatique vivre, parfois drôle en surtout très noir, surtout par les temps qui courent. La mise en scène de qualité et le moment de force dans le final font de Ma part du gâteau un vrai film audacieux ! C’est réussi.
Le film fait grincer des dents lorsqu'il s'enfonce dans un manichéisme facile et totalement inintéressant et lisse.En revanche la réalisation de Cédric Klapisch plaît et les acteurs sont bons, mais on attendait mieux du réalisateur des "poupées russes" , décevant.
Samedi 25 février, Lyon tient sa victoire mais le PSG égalise à la toute dernière seconde et au-delà du temps additionnel ! Quelle déception pour les supporters et les lyonnais ! L’issue décevante de ce film est comparable à la déception des supporters lyonnais. Si le match a été de bout en bout un très beau match avec du suspens, des retournements de situation, et des buts, on ne peut pas en dire autant de ce film. Il partait bien, il était agréable, les deux classes sociales en présence s’affrontaient sur un registre assez plaisant et là tout d’un coup, un final digne d’un tacle assassin. Comment interpréter cette fin ? Que doit imaginer le spectateur ? Cédric Klapisch l’abandonne-t-il à des spéculations hasardeuses ? Doit-on louer le pseudo rapt de France ? Certainement, le réalisateur ponctue son film sur le visage radieux de son héroïne. Son rapt semble être justifié. Doit-on louer la rage des syndicalistes poursuivant un trader qui semble se réfugier dans la mer pour échapper à un lynchage éventuel ? Le réalisateur cautionnerait-il un tel acte de barbarie ? Je me moque des lecteurs de ma critique qui me reprocheraient vertement mon manque de discrétion en révélant la fin du film ; je n’ai pas à employer de spolier, je pars du principe que ceux qui lisent les critiques viennent piocher l’inspiration ou tenter de comprendre ou de se rassurer, par conséquent, je ne leur apprends rien sinon la manifestation de mon immense déception. Pouvais-je me douter d’une fin aussi nauséabonde ? J’ai commencé à être déçu par deux facilités de scénario : Le trader couche avec la femme de ménage et le trader est à l’origine de la fermeture de l’usine où travaillait jadis la femme de ménage. Quel hasard, quelle coïncidence !! Et à partir de là tout s’emballe dans du n’importe quoi et d’autant plus n’importe quoi que la coucherie était un pari. On peut comprendre que la pauvre femme de ménage baisée une fois par le démantèlement de son usine et par le trader lui-même craque. Si je n’avais rien à reprocher sur les soi-disant clichés, pour le coup la coucherie, le pari de ladite coucherie, le trader super égoïste sont des clichés bien trempés, bien lourds, bien gras. Oui, cette fin est archi nulle et à elle seule plombe le film. Si j’ai bien compris la part du gâteau ce n’est pas seulement celle que veut le trader, c’est aussi celle des syndicalistes en voulant lyncher une tranche d’un des nombreux traders. Si la morale du trader est abjecte, ce que je partage, je ne partage point la morale des syndicalistes se ruant comme des sauvages, même sur un type peu recommandable soit-il, et encore moins je partage le rapt d’un enfant où à défaut se servir d’un enfant comme appât aux syndicalistes. C’est un autre film et pour le coup, j’aurais compris la révolte. Mais là, cette comédie sociale amère nous endort par la légèreté de son ton pour soudainement nous offrir une violence hors propos et gratuite.
Que penser de ce film ? Bien entendu, « Ma part du gâteau » n’est pas le nanar de l’année mais on est loin de « Paris », « l’auberge espagnole » ou «les poupées russes». Klapish nous propose un film social intéressant avec une opposition entre un riche trader ingrat et immoral (le très bon Gilles Lelouch) et une mère de famille démunie suite a son licenciement (Karin Viard). Le couple fonctionne plutôt bien. Le scénario n’est pas mauvais mais, outre quelques clichés évitables, c’est peu être la fin qui déçoit le plus. Jamais un film de Klapish n’avait été si peu abouti. Il est victime de cette nouvelle vague qui consiste à ne pas terminer un film et donner les clefs de l’intrigue aux spectateurs. On pourrait franchement s’en passer.
Dommage; tout commence bien avec de bons acteurs et un rythme agréable à suivre ; malheureusement la fin est complètement bâclée, presque surréaliste ; ces 5 dernières minutes gâchent tout le reste...
Excellent film, les mauvaises critiques sur "les clichés" n'ont pas compris que le cinéma sert justement à confronter des personnages extrêmes, sinon on fait un documentaire. Oui aux clichés, les riches jouissent de leur fortune, et les pauvres en chient, je ne vois pas en quoi c'est mal de le montrer, il faut bien rappeler les fondamentaux. Le scénario est intelligent, le trader qui ramène une mannequin à Venise sur son jet, et alors ? Un femme qui fait ses courses à Lidl, et alors ? En quoi c'est cliché ? C'est la réalité. Bref, un scénario clair et précis, un jeu d'acteur efficace, une réalisation soignée. C'est un film Marxiste accécible à tous, et pas forcément socialiste: les ouvriers ne se plaignent pas, ils ont des indémnités et font quand même la fête, Karin Viard ne manifeste pas avec les autres, elle par toute seule sur Paris. Et puis la complicité des 2 protagonistes est assez amusante, Klapish mélange travail, famille et histoire de coeur (3 thèmes essentiels) avec beaucoup de brio. J'ai bien aimé la phrase d'un grand patron "tant qu'il y a de la musique, on danse". Je trouve jolie d'appeler le personnage principale :"France". Et puis un franco-magrébin qui trouve du boulot à une française de souche, SA C'EST PAS CLICHé !!!! La gentil maman qui fait un kidnaping, c'est pas cliché non plus, bref, film touchant. Bravo.
Les traders sont très très méchants et les ouvriers sont très très gentils mais ils sont malheureux car les traders veulent du mal aux ouvriers. Voilà en gros le message de ce film bourré de clichés sur le monde de la haute finance (et sur le monde des ouvriers). La fin du film est pathétique (on touche le fond avec les ouvriers qui s'apprêtent à casser la gueule au trader sans coeur). Dommage car j'aime beaucoup les premiers films de Klapisch (Chacun cherche son chat, l'auberge espagnol, les poupées russes...)
Pour camper avec justesse à l'écran une pourriture intégrale, il faut être un grand acteur, dommage que Gilles Lellouche n'en soit pas un ! Karin Viard a beau s'agiter, elle ne parvient pas à sauver le film. Le résultat est laborieux et caricatural. Le plus gros ratage de Klapisch avec "Peut-être".
Film traité de manière caricaturale par moment, porté par deux acteurs excellents heureusement et une bonne mise en scène. Malheureusement le choix scénaristique de la fin vient plomber le film qui pourtant partait d'une idée intéressante, dénoncer le système capitaliste à outrance. Le plan final quant à lui aurait mérité d'être refait car c'est ridicule. Film qui se regarde sans déplaisir, mais la fin... Dommage, vraiment
viard et lelouche sont excellents dans ce film de classe ou les clichés sont au rendez-vous. o aime parce que c'est bien joué mais on oublie vite aussi.
Alala, mais qu'est-il arrivé à Cédric Klapisch? Mais où est-il le réalisateur hyper-doué des « Poupées russes », « Chacun cherche son chat » et du « Péril jeune »? Car après un « Paris » médiocre, voilà que l'ami Cédric nous revient de nouveau en petite forme, même si cette « Part du gâteau » est toutefois moins médiocre que son précédent. Car il faut avouer que l'on ne s'ennuie pas (ou du moins pas trop), que quelques scènes sont bonnes, que quelques répliques font mouche, et qu'une fois de plus Karin Viard est excellente, meilleur qu'un Gilles Lellouche honnête mais pas transcendant. Mais tout est trop caricatural, l'opposition riche-pauvre s'avérant bien simpliste (et Dieu sait si je ne suis pourtant pas un sympathisant des traders!), tandis que la relation unissant les deux héros alterne vraiment le bon et le beaucoup moins bon. Ce n'est pas que c'est mauvais, c'est que ça n'est pas bon, à l'image d'un dénouement qui aurait pu être audacieux, mais que Klapisch foire car il décide de la jouer « fin ouvert », sauf qu'elle l'est tellement qu'elle n'est absolument pas satisfaisante... Bref, pour ceux qui attendaient un grand film sur notre société, le chômage et la finance, le coup est manqué, à défaut d'être un désastre total. A quand le retour du Klapisch qu'on aimait tant?
Qu'est-ce que j'ai horreur de ces films où la fin est inexistante !!! En plus de cela, en étant dans le feu de l'action, agrippée à mon siège, les yeux bien ouverts.. Et bam, le générique ! Si ça, c'est pas se foutre de la gueule des gens.. Et pourtant, le sujet est bien exploité, Karin Viard et Gilles Lellouche sont convaincants même si celui-ci joue le rôle d'une tête à claques, et le suspens commençe à monter après l'enlèvement du gosse, toutes les qualités étaient présentes pour qu'une fin poignante ait lieu, mais non.. Klapisch, qui nous a habitué à bien mieux (L'auberge espagnole, c'est lui), nous laisse sur notre faim, nous abandonne. Pour le coup, je suis plus que déçue !! Avant la fin, je pensais mettre 4 étoiles, je n'en mets que 2. Les scénaristes et réalisateurs devraient comprendre que la fin est aussi, voire plus importante que le début et le milieu d'un film. Quel gâchis !!!
personnellement j'ai bien aimé ce film parce qu’il est assez réaliste entre deux mondes opposés mais je suis resté sur ma faim à la fin j'ai trouvé que c'était un exagéré et pas réaliste à parti du moment ou elle kidnappe son fils