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fabrice d.
26 abonnés
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2,5
Publiée le 4 mai 2024
C'est un film médiocre de Klapisch, qui surfe sur une thématique actuelle qui n'a pas changé depuis sa sortie, la finance contre le reste ou presque, pourtant avec un binôme Lellouche Viard qui fonctionne bien. A voir tout de même car on passe un agréable moment.
Comédie sociale manichéenne et caricaturale mais le talent de Lellouche et Viard permet tout de même au film d'être sympathique. Malheureusement, la fin, complètement inattendu, gâche tout le travail effectué en amont pour, au final, nous servir un film inabouti.
Klapish est dans une certaine case des critiques.Ici, il en sort et cela ne plait pas. En fait l'audace est forte et bien faite : tout, que ce soit l'image, la musique, la caméra, les acteurs et figurants, .... entrent dans cette histoire certes caricaturale - mais sans caricature, un message ne passe pas - et dans la fond, ce film est-il si caricatural ?, Non décidemment, j'ai vu ce soir un très bon film avec des très bons acteurs, tous !
Très très très déçu. L'idée du départ est bonne mais au premier virage ça dérape dans le décor pour devenir du grand n'importe quoi et finir dans le décor et un grand nulle part. KLAPISH s'est royalement planté en accumulant les clichés autour d'une fable improbable qui n'a rien de social. Ce film est une insulte à la France qui souffre . Ce qui m'a fait rester jusqu'au bout et mettre une étoile : uniquement Karin VIARD qui dégage une pêche incroyable , a deux numéros d'acteurs qui m'ont fait sourire et c'est tout. Gilles LELOUCHE : bof bof et les seconds rôles sont inexistants. Pour couronner le tout, cette fin inepte , vide de sens et au bout du compte méprisante . Un boulot de gougnafier
le scénario est intéressant, les acteurs bons mais parfois à la limite de la caricature comme le scénario... Ya des incohérences, le mec est sociopathe mais finalement pleure car ne sait pas où est son fils... Ya trop de clichés c'est dommage c'est trop gros, la bande annonce est bonne mais le film un peu moins même si sur le fond c'est vrai
Ma part du gâteau est un film superbe. En plus d'un Gilles Lellouche magistral dans le rôle du trader sans coeur ni moeurs, un scénario bien ficelé. Un film qui nous décrit la difficulté de notre époque, selon moi : la financiarisation de l'économie. J'ai passé un très bon moment et je le conseille vivement à tous.
Ca délocalise sec à Dunkerque et France, mère célibataire de 3 enfants en fait les frais et se retrouve sur le carreau avec 1200 de ses collègues pendant qu’Outre Manche Stéphane (ou Steven), jeune loup de la finance, trader divorcé, sans états d’âme et pété de thunes se voit proposer une promotion par son Boss : Prendre pour quelques mois la Direction de la succursale parisienne de la boîte avant de revenir s’asseoir dans le fauteuil Londonien encore tout chaud de son ex-patron, qui sera alors tout juste parti en retraite.
Et ce qui devait arriver arriva : France descend à Paris pour trouver du boulot et bingo, Stéphane qui cherche justement une femme de ménage à plein temps, l’embauche pour briquer à fond son grand appart du matin au soir parce qu‘en plus d’être un gros mufle, il est maniaque comme pas deux… Mais ce qu’il ne sait pas le Stéph, c’est que si elle est au chomdu la France, c’est à cause de lui, puisqu’il a sciemment coulé son usine pour se faire un max de blé…
La suite c’est la confrontation de la France (tiens, coïncidence !) d’en haut avec celle d’en bas, des ficelles un peu faciles, des clichés de deux mondes qui se côtoient sans se comprendre sur fond d‘images bobos versus Beaubeauf . De bons acteurs cependant, Karin Viard en tête, mais surtout une fin…déroutante, bâclée, incompréhensible, qui gâche tout l’ensemble . Il m’avait habitué à beaucoup mieux, Cédric Klapisch lorsque ses films me donnaient la banane et pas le bourdon.
NB : Remarquez je n’étais peut-être pas « in the mood » ce soir là, puisque j’étais de mauvais poil après une journée …VDM.
Cédric Klapisch est là où on ne l'attendait pas, à travers cette comédie dramatique acerbe sur le monde de la finance, où il est question de chômages, de délocalisations, d'acquisitions, le duo chômeuse/trader ne passe pas inaperçu et surprend mais contre toute attente, fini rapidement par séduire grâce à la prestation d'un formidable tandem incarné par Karin Viard & Gilles Lellouche (qui incarnait déjà un trader dans Krash - 2010). A tous ceux qui s'attendaient à du Klapisch risque fort d'être déçu, car ce film ne ressemble en rien à ce qu'il a réalisé auparavant. Ce qui n'empêche pas le film d'être sympathique, mais plombé par un scénario bancal et caricatural et (surtout) affligé d'un final qui laisse a désirer (a trop vouloir en faire, cela frise le ridicule).
Je cherche dans ma mémoire mais j'ai du mal à trouver un film qui sonne aussi faux du début jusqu'à la fin que ce dernier opus de Cédric Klapisch, un réalisateur dont, pourtant, j'avais bien aimé les films précédents. D'autant plus dommage que le sujet est d'une importance capitale et mérite un traitement autrement plus abouti : la dictature qu'exercent depuis des années les marchés financiers sur l'industrie, sur l'économie, sur notre vie à tous. Cédric Klapisch a choisi d'aborder ce sujet sous la forme d'une comédie. Pourquoi pas : sujet sérieux ne signifie pas forcément prise de tête. Mais voilà, il faut que la comédie décolle et qu'elle fasse mouche, surtout quand on confie s'être inspiré de Ken Loach et Frank Capra. Ben dis-donc, on ne dirait pas ! Alors bien sûr, j'entends déjà des voix qui émettent l'hypothèse que la présence de Karin Viard, une actrice que je n'apprécie guère, a probablement joué un rôle important quant à mon jugement négatif. Que nenni ! Avec n'importe quelle autre comédienne, mon jugement eut probablement été le même. Cela étant, il est vrai que Karin Viard en fait des tonnes et qu'elle n'est absolument pas crédible dans ce rôle d'ouvrière/femme de ménage, ce qui n'arrange rien. Mais on peut dire la même chose de Gilles Lelouche, pas très à l'aise dans ce rôle de trader implacable. Finalement, le seul qui porte bien son rôle, c'est Xavier Mathieu, le syndicaliste de Continental, dans un (petit) rôle de ... syndicaliste. Les 2 meilleurs moments du film : quand on entend "Pretty Woman" chanté par Roy Orbison et "O Solitude" de Henry Purcell chanté par Alfred Deller. Je pouvais aussi bien rester à la maison pour me passer ces 2 CD's !
La dernière tranche de vie de Cédric Klapisch est une réussite, superbe drame familial mêlé de romance et de véracité sociale. Ma part du Gâteau permet à Karin Viard de nous livrer l'une de ses plus belles performances d'actrice : naturelle et brillante, la comédienne donne la réplique à un Gilles Lellouche plutôt sympathique bien que sans réels éclats. Après un Paris communautaire et poignant, le cinéaste cherche à capter ce qui divise les gens, ce qui les sépare, ce qu'ils partagent enfin... Malgré une légère baisse de régime sur le plan visuel, le cinéma de Cédric Klapisch reste toujours aussi généreux dans ses intentions et dans sa portée émotionnelle. Film plaisant, doux-amer et particulièrement puissant dans son dernier quart d'heure, Ma part du Gâteau est un divertissement plus qu'honorable qui - malgré ses penchants quelque peu démagogiques - réserve de très jolies choses. Bref un très bon moment de cinéma qui rafraîchit le coeur et l'esprit mais dans lequel la triste réalité n'est pas totalement absente. On attend le prochain avec impatience...
A la fois dçu et en même temps légèrement convaincu. Klapish, mes toujours mes attentes au maximum... C'est donc pourquoi, je suis resté assez septique ; sur sa dernière production (un film assez lent à se mettre en route, un final ; certes ; surprenant ; mais qui pour moi ne s'apparente pas vraiment à une fin...^^).. Le jeu des acteurs restent représentatifs de ce que l'on a pu voir habituellement (sauf peut être pourl es seconds rôles. auquel cas; tout le monde s'en sort plutot bien. LE duo principal jouant remarquablement). LA mise en scène et la réalisation se veut tout aussi correct, sans jamais être dans l'abusif ou dans le surjeux (du fait, de vouloir en faire trop). L'idée de base de l'histoire était plutot originale (même si sur certains principe, on peut avoir plus ou moins aperçu quelques idées dans diverses fictions (téléfilms ou films)) et se veut surtout ; touchant à l'actualité. Utilisé l'humour étiat un pari risqué... ET Klapish a su traiter cela avec justesse, sans jamais tomber dans l'excès. Rendant le film plus crédible vis à vis de la tenue de route de l'histoire. On n'oublie donc pas qu'il s'agit d'une fiction.. Mais il y a un petit coté réalisme, qui rend le film un peu plus attrayant. A cela s'ajoutant l'empathie pour certains personnages et l'émotion que chacun dégagent. LE final lui sera malheureusement assez bablé et laisse le spectateur sur sa faim (dommmage quant malgrès un début assez lent, le réalisateur avait réussit à nous entrainer dans son histoire... Il y a quelques choses qui nous retient (peut être le fait de vouloir voir comment il a traiter ce sujet... Et donc, on reste en permanence dans l'attente d'une travail plus profond sur celui-ci (qui ne se fait pas dans le début du film). un film qui en fera peut être réfléchir plus d'un, et qui que ce réalisateur a vraiment un réel talent ; en touchant souvent à des styles assez différents (même si le genre reste plus ou moins le même). Quelques petites déceptions donc sur certaines parties, mais globalement le film 'a satisfait et m'a permit de passer une bonne soirée. A vous de voir (les fans de Klapish ; apprécieront peut être plus facilement^^). Simple, beau et d'ôteé d'un réel charme ; c'est ce qui nous fallait pour fnir ce mois de mars!. Un moment sympathique donc, dans l'ensemble.
Sympathique grâce à ses deux interprètes, Ma part du gâteau se veut comédie, drame, critique, social, romantique, mais ne sais pas sur quel pied dansé. Malgré son idée forte d'opposer la France d'en haut et la France du bas, le traitement et les clichés des personnages, ne permettent pas à ce sujet de décoller malgré une dernière scène pleine de souffle.
Dans son dernier film Cédric Klapish aborde un sujet ô combien d’actualité : le pouvoir des marchés financiers sur l’économie réelle et les conséquences de la crise sur les personnes pour qui l’univers des traders est un monde aussi inconnu qu’irréel. Pour le traiter il met face à face deux personnages issus de ces deux univers séparés : un trader arriviste et suffisant et une mère de trois enfants virée d’une entreprise que ce dernier a coulé et qui se retrouve à faire le ménage chez lui. Si l’idée de départ est bonne, le film vire assez rapidement vers un côté comédie romantique où les deux personnages vont de façon assez prévisible tomber d’une manière ou d’une autre dans les bras l’un de l’autre. Du coup le côté social du film disparaît au profit d’un mélo vaguement cousin de « Pretty woman ». Les deux acteurs sont bons pourtant, avec une Karin Viard toujours formidable, et ils constituent au final le principal point fort du film. Si on se laisse porter par l’intrigue son virage final dans un kidnapping avorté amène le film dans un aspect rocambolesque qui lui donne une conclusion un peu ratée et laisse une dernière mauvaise impression que le film ne mérite pas. Bref un film qui démarre comme un drame social continue dans une romance et s’achève de façon étrange et presque absurde, dommage.
Klapish m’a bien eu sur ce coup là car les deux tiers du film sont exactement ce à quoi je m’attendais. A savoir une comédie (avec un fond grave jamais perdu de vue) sur la rencontre improbable de deux monde qui s’apprivoisent doucement. La société française étant ce quelle est, il n’y a qu’au cinéma qu’une telle rencontre peu avoir lieu ! C’est drôle, parfois même très drôle et surtout en partie grâce à la performance de Karin Viard qui a un jeu à la fois très sobre et très efficace. Je le souligne à chaque fois mais cette actrice a un potentiel comique assez rare, à la fois très sobre et très expressive, elle fait mouche à chaque fois. Elle est touchante en femme de ménage, qui commence par prendre soin de l’intérieur de son patron avant s’attacher à lui et à son fils et de prendre peu à peu soin de lui. De son côté, Gilles Lellouche (enfin dans un premier rôle) campe un trader à la fois odieux (quel mufle avec les femmes !) et étrangement attachant. Au fil du film, on le sent s’adoucir, s’ouvrir un peu et trouver en France une sorte de conscience morale… Une certaine tendresse s’installe entre eux, de façon tellement progressive qu’elle n’en paraît pas (trop) contre-nature et on se prend à y croire un peu… Bref, tout cela passe bien à l’écran, on ne s’ennuie pas, on rit souvent, on s’attache à ces deux personnages si disparates et puis… Et puis, Cédric Klapish opère un virage en épingle à cheveux dans le dernier tiers de son film. En quelques mots, avec juste un téléphone portable qu’on raccroche au lieu de répondre, le film devient beaucoup moins drôle et puis plus drôle du tout ! Comme si la réalité sociale rattrapait ces personnages qui s’étaient trop éloignés de leur « base », comme si cette réalité leur présentait l’addition en quelque sorte ! Sans en dire beaucoup plus pour ne pas déflorer l’intrigue, on peu quand même dire que la toute fin de film (très brutale) est grave, noire même… Ca donne au spectateur qui quitte la salle (un peu sonné !) une impression forte. De ce point de vue, Klapish réussi son coup parfaitement, on n’oublie pas facilement son film, on l’emmène avec nous et on y repense… On s’aperçoit aussi qu’il y a un leitmotiv qui conduit ce film : Contrairement à ce que France affirme au début du film quand elle abandonne ses collègues en lutte à l’usine : L’individualisme n’est qu’une solution de façade, un pis-aller. Elle en prendra conscience dans la toute dernière image.
C'était sans conviction que je suis allé voir ce Klapisch qui ne m'inspirait pas trop après en avoir vu la bande annonce qui prévisageait un film prévisible : le riche trader qui s'adoucit au contact d'une femme du peuple, l'amour les sauve. Mais ce film n'est rien de tout cela. Certains taxeront le personnage de Gilles Lelouche de stéréotypé. Ces ignares auront perdu une occasion de se taire car Gilles Lelouche incarne à la perfection ce genre de personne richissime, égoïste, pleurant sur son sort de millionnaire esseulé, puis ricanant tout en sifflant du mousseux ruinant d'un clique de souris des milliers de personnes. Ces gens existent, qu'ils soient étudiants à sciences po, économistes, ou riches rentiers sans morale, il sont les futurs (ou présents) pourris d'office qui bouleversent des vies comme s'ils jouaient à un jeu. Karine Viard est comme souvent, parfaite. Désespérée, forte, fragile, beauf mais juste. La grande force de Klapisch est d'avoir pris parti. J'imagine tout à fait le réalisateur prenant congé pour aller vomir plus loin après avoir été convié à des soirées mondaines où se succèdent des échanges ignobles sur comment mieux ruiner son prochain. Plus qu'un message social, il s'agit presque d'un appel à l'union. Le final, pour l'instant improbable dans notre société, nous met devant notre propre impuissance. Un film juste devant la société (humaine) en crise. Une très très belle et noble surprise. Bravo !