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    Le fier rebelle
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    3,1
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    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2023
    Alan Ladd est un bon artisan du cinéma de série B, on ne eut pas dire que son jeu impressionne par ses nuances, il n'a pas cette profondeur, cette force naturelle, qui placerait son jeu dans un niveau supérieur.
    Si j'étais méchant, je dirais que le chien procure plus d'émotion que l'acteur, mais ça, c'est si j'étais méchant.
    Mais, ici, il est bien entouré, déjà par la sublime Olivia De Havilland, et même si elle est toujours emmitouflée dans des robes aussi pratique qu'une camisole de force, elle arrive à dominer son sujet, et à crever l'écran.
    Et il y a Michael Curtiz, qui sait faire du cinéma, il touche à tous les genres et il sait provoquer des émotions; ici la relation entre l'enfant et son animal de compagnie sera le point culminant de tous les sentiments.
    Certes, il n'est pas John Ford dans le monde du western, et dans cet univers fait de poussière et de chaleur il ne s'attarde pas sur la psychologie des personnages, il transpose, le bétail en cheptel de moutons, et la guerre pour acquérir plus de territoire est toujours la même.
    On a donc un western de belle facture, très classique, avec une belle héroïne, et une distribution honorable.
    A noter la présence de Harry Dean Stanton dans l'un de ses tous premiers rôles, lui qui se fera occire par le Alien de Ridley Scott.
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 981 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2023
    Un magnifique Western réalisé par Michael Curtiz tout en simplicité dans l'histoire, celle d'un père, dont son fils est muet, qui emmène ce dernier se faire soigner avec un attendrissant chien qui les accompagne sur la route. Ils croisent une fermière sur leur chemin qui lui donneront un coup de main mais aussi de méchants voisins qui veulent le chien, le prix qu'ils demandent pour soigner le fiston. J'ai beaucoup aimé ce long métrage qui bénéficie d'une belle mise en scène de Michael Curtiz que ce soit les décors naturels, la qualité des images en couleurs, un scénario auquel on peux prétendre qu'il fasse série B mais écrit et dialogué convenablement. La raison principale qui m'a amené a regarder ce Western, c'est Alan Ladd qui est une fois de plus excellent et , comme "L'homme des vallées perdues" de Georges Stevens (son film le plus populaire de l'acteur de nos jours), il fait équipe avec un enfant qui joue un muet dont il est remarquable, il y a aussi Olivia De Havilland, la muse du cinéaste à l'époque, qui est formidable. Puis, la scène de vente du chien avec le petit garçon triste m'a fait verser une larme à l'oeil. A visionner, c'est du bon.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2023
    « Le fier rebelle » (titre aussi ridicule en anglais, « The proud rebel ») est une très agréable surprise due au réalisateur Michael Curtiz (« Casablanca »). Il s’agit d’un western « psychologique » qui comporte très peu de scènes d’action. Le déroulé du film, assez prévisible, s’articule grâce aux rapports entre un père qui culpabilise (Alan Ladd), un fils (muet et adorable) et une « vieille fille » (Olivia de Havilland) qui va les recueillir. La scène la plus spectaculaire a lieu en plein milieu du film et oppose des bergers peu scrupuleux à nos fermiers via un troupeau de moutons et un chien de berger qui a un rôle central dans l’histoire. Notre « vieille fille » va tout faire (dans l’acceptable) pour conserver l’homme qu’elle a choisi (Alan Ladd). Leurs rapports n’ont rien de démonstratifs, dans le respect et la pudeur. Michael Curtiz filme le développement de leur relation avec subtilité. « Le fier rebelle » se termine par un gunfight salvateur et salutaire. Un beau film, humainement et esthétiquement parlant.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2022
    Alors qu'il a dirigé Olivia de Havilland à de nombreuses reprises, Michael Curtiz la retrouve une dernière fois pour Le Fier Rebelle, où il est question d'un père cherchant à soigner son fils rendu muet suite à un choc.

    Le cinéaste d'origine hongroise propose ici une balade dans l'Ouest vraiment intéressante, s'éloignant des clichés pour se concentrer avant tout sur un homme brave qui va tout faire pour son fils, ainsi que sur une femme devant se débrouiller seule, et la rencontre entre ces trois personnages. Il se montre sobre et juste derrière la caméra, créant des liens entre eux et des oppositions fortes, bien que la principale manque justement de nuance, avec un Burleigh plus que détestable, et ce malgré une histoire de chien intéressante au milieu.

    Michael Curtiz ne réalisera plus beaucoup de films après celui-ci, il en est au crépuscule de sa carrière mais montre toujours une vraie habilité derrière la caméra. Il met en place une atmosphère mélancolique et prenante, un peu triste, aussi, via les soucis du père. Il est aussi intéressant d'y voir le cinéaste qui ne va pas chercher à exploiter la potentielle intrigue amoureuse pour vraiment se concentrer sur le handicap du fils.

    Curtiz montre qu'il est capable de s'adapter à son époque, avec cette œuvre plus crépusculaire qu'elle n'y paraît. Bien qu'un peu prévisible, elle n'en reste pas moins attachante, avec de jolis plans, quelques séquences plutôt mémorables et surtout de très bons comédiens. Alan Ladd est parfait en cow-boy vieillissant, tout comme son fils, à la ville comme à l'écran et surtout Olivia de Havilland, ils sont tous justes et campent à merveille leur personnage.

    Avec Le Fier Rebelle, Michael Curtiz s'adapte à son époque et propose un western particulier et atypique, s'intéressant principalement au combat d'un père pour soigner son fils, et créer des personnages forts au sein d'une atmosphère crépusculaire et prenante.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    “Proud Rebel” (Le fier rebelle) se présente avant tout comme un film pour enfant avec comme tandem central un garçon muet de onze ans (David Ladd) et son chien. L’essentiel tournera autour de leur relation avec Olivia de Havilland, Alan Ladd ne servant que de fil rouge, ce qui n’est pas plus mal, la mollesse de l’acteur convenant assez peu au héros du mythe westernien. Heureusement le trio cite plus haut est parfait et les méchants tiennent la route, Dean Jagger en tête. Cette oeuvrette qui fut distribuée aux USA par Buenavista, est sauvée en partie par la mise en scène de Curtiz, malgré un choix musical quelque peu “décalé”.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2014
    Pour regarder ce beau film pour enfants, il est nécessaire de se persuader qu'on retrouve notre tranche de vie entre 9 et 12 ans. Ce n’est cependant pas suffisant si on n'a pas vécu son enfance à l’époque du tournage, ce qui est presque impossible à imaginer pour ceux dont ce n’est pas le cas. Je crois que les enfants de 9 à 12 ans de 2013 ne vont pas vivre cette histoire comme James Edward Grant l'aurait souhaité, c’est trop leur demander. Cependant, les adultes purs cinéphiles devraient apprécier pour trois raisons : D’abord, rarement Alan Ladd à aussi bien joué en particulier grâce à la présence de son fils, absolument épatant dans un rôle pourtant difficile. Ensuite, Olivia de Haviland à 42 ans est un bonheur à voir quand on l’a tant aimé dans ses débuts avec Errol Flynn. Enfin, Curtiz filme admirablement tout, de plus il prend du temps pour le faire ce qui n’est pas habituel et se remarque ; c’est un très grand cinéaste qui a, en 170 film, participé à tous les genres. C’est là, le point fort: la mise en scène qui est constamment belle. Curtiz a réussi à se mettre à la place d’un jeune spectateur, pas seulement grace au chien, ce qui en dit long sur ses capacités. L'histoire est totalement puérile comme il se doit et les méchants bien caricaturaux, John Chandler est un papa modèle, Linnett une fausse maman rêvée. Il ne reste plus qu’à être bon public comme à la lecture de Tintin.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 202 abonnés 4 188 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    "Le fier rebelle" arrive à la toute fin de la très longue et prolifique carrière du grand Michael Curtiz et peut se voir comme le prolongement du parcours de Shane le héros de "L'homme des vallées perdues" (George Stevens, 1953) qui fut un des plus grands succès d’Alan Ladd, précurseur du héros solitaire sans nom symbolisé à partir du mitan des années 60 par Clint Eastwood. L’idée de James Edward Grant qui a inspiré le scénario pourrait se concevoir comme une digression à partir de la fin de « L’homme des vallées perdues » dans laquelle Shane serait parti avec le jeune Joey après que sa famille ait été massacrée. Devenus père et fils dans ce nouveau film , John et David Chandler débarquent dans une petite ville de l’Ouest en quête d’un médecin capable de mettre fin au mutisme qui frappe le jeune David depuis un choc traumatique. A partir de cette mise en place destinée à reformer le duo magique constitué par Ladd et Brandon De Wilde, remplacé ici par le propre fils de l’acteur, on retrouve une trame un peu identique au fameux film de George Stevens, la dimension sentimentale en moins, ce qui de prime abord peut paraître curieux compte tenu de la présence d’Olivia de Havilland et du statut clairement affiché de femme disponible de son personnage . Mais l’attrait principal du scénario reposant sur le handicap du jeune David il n’a sans doute pas été jugé utile de surcharger le récit avec une histoire d’amour trop évidente. C’est donc l’union des deux adultes face à l’adversité pour conserver la ferme convoitée d’Olivia de Havilland et face au combat pour la santé du fils de Ladd qui focalise l’attention du spectateur et permet aux deux acteurs principaux de transmettre toute l’humanité de leurs personnages. Si on est guère surpris par la qualité de l’interprétation de Havilland, on découvre un Alan Ladd tout en nuance qui démontre ici qu’il pouvait aussi être à l’aise avec les dialogues. On pense souvent que la filmographie des vétérans d’Hollywood s’est achevée par des films insipides, incapables qu'il étaient d’évoluer en dehors du faste que leur procuraient les grands studios au temps de leur apogée. Curtiz ici, comme avec « Pour elle un seul homme » (1957) prouve le contraire.
    Plume231
    Plume231

    3 936 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2012
    Film où l'on sent bien un grand réalisateur dont le sommet de sa carrière est passé depuis un certain temps et qui jette ses derniers feux dans ce western type "émotion sobre" et "héros vieillisant" à l'image d'un Alan Ladd que les ans commençaient à marquer sérieusement dans le rôle d'un brave type loin du prototype du monsieur sans peur et sans reproche du genre. La curiosité de ce film est la présence de son fils dans le rôle de son fils, par ailleurs assez crédible en enfant muet. La sublime Olivia de Havilland complète admirablement le trio en fermière veuve. L'intrigue est assez prévisible mais elle parvient à être touchante, en particulier pour l'épisode avec le chien de berger. Et puis, Michael Curtiz prouvait qu'il n'avait rien perdu pour diriger solidement ses acteurs et réaliser impeccablement des séquences d'action comme le montre la fusillade finale. Pas un grand western mais il représente avec beaucoup de dignité le genre dans sa phase crépusculaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 mars 2012
    Encore une belle réussite de Michael Curtiz, un peu dans le style de "L'homme des vallées perdues" de George Stevens en 1953 avec le même Alan Ladd. Curtiz nous offre une œuvre profonde où le père (Alan Ladd) entreprend tout ce qu'il peut pour faire opérer son fils devenu muet à la suite d'un accident, interprété par son fils David Ladd avec beaucoup de réalisme. Le chien devient un enjeu majeur et c'est là toute la subtilité du réalisateur qui donne toute sa force et son émotion au film. Olivia de Haviland lui donne la réplique avec justesse et sobriété. Elle tourne là son dernier film avec Curtiz. L'opposition avec Harry Burleigh, le riche éleveur de moutons de la région, reste plus conventionnelle mais le chien reste au centre du conflit. Un merveilleux film basé sur un excellent scénario.
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