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7eme critique
545 abonnés
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2,0
Publiée le 15 septembre 2014
Ce n'est pas franchement appréciable... "A single shot" ne surprend pas, scénario aux allures de déjà vu, rythme lourd avec musique répétitive qui essaye de donner un certain charisme au film sans pour autant y arriver, dénouements attendus... Seul Rockwell tire le film vers le haut, sans pour autant atteindre une prestation remarquable, la réalisation s'en sort pas trop mal non plus mais exploite un sujet bien trop faiblard laissant rapidement place au désintérêt.
Un film assez spécial sur le déroulement de la vie d'un gros marginal à la case en moins au moindre problème. Dans une Amérique rurale et des maisons isolées de tout, la peuvent vivre des barjots en tous genres et c'est un peu l'histoire de ce film, un barjot qui dérape et une histoire qui tourne autour de cet énergumène et ses dérapages en tous genres, mais pas à dire l'acteur Sam Rockwell, joue son rôle de façon admirable, le reste à chacun de voir s'il aime ou non ce style de film, moi j'ai été d'avis mitigé et donne 2,5/5.
A single shot est une bonne surprise basé sur une histoire qu'on a déjà vu maintes fois au cinéma, celle de l'homme qui découvre une somme d'argent qui pourrait à priori résoudre tous ses problèmes à côté d'un mort. Ici, c'est un Sam Rockwell barbu et impressionnant dans son jeu qui, alors qu'il braconnait une biche en forêt, tue par erreur une jeune femme. Et dès les premières minutes, ce qui sonne comme du déjà vu se démarque immédiatement de ses prédécesseurs. David M. Rosenthal arrive à rendre le tout original grâce à une mise en scène oppressante qui lorgne bien plus du côté du film d'angoisse à forte composante psychologique que vers le drame policier. Les effets sonores à l'appui, A single shot procure un sentiment d'insécurité latent tout en malmenant le spectateur qui ne sait pas à quel sauce il va être mangé pendant une grande partie de l'intrigue. Notre "héros" est-il fou ? Est-il victime de lui-même ou de quelqu'un d'autre ? C'est en majorité dans ce mystère épais comme le brouillard qui s'abat sur les forêts de la région que le film tire sa puissance. Et côté casting, on n'est pas en reste avec Kelly Reilly, William H. Macy et, Jeffrey Wright et Jason Isaacs presque méconnaissables. David M. Rosenthal et Matthew F. Jones qui signe ici le scénario de son propre roman nous offrent un film au rythme lent mais jamais ennuyeux, une oeuvre poisseuse et froide du fin fond de l’Amérique dans laquelle les personnages semblent se débattre avec la vie qu'ils mènent. Un de ses films dont on ressort un peu sonné et qui semblent se bonifier à chaque fois qu'on en parle.
brumeux, comme l'affiche. On s'attend longtemps à ce qu'il se passe quelque chose, mais non, c'est scène de remplissage sur scene de remplissage. Mais heureusement à la fin...ah non en fait rien
Avec "A Single Shot", David M. Rosenthal nous livre un portrait sombre et crépusculaire d'un homme entre sa solitude, sa complexité ou encore sa vie plutôt raté. Partant d'un "Bang" où cet homme, John Moon, tue accidentellement une femme et désespéré, il lui prend son argent et cache le meurtre, malheureusement cet argent appartenait à une bande de criminel et un jeu du chat et de la souris va commencer, sans oublier sa situation familiale où il est en instance de divorce. On assiste à un défilement d'une galerie de personnages plus ou moins intéréssant où s’entremêle passé trouble, violence, espoir et tristesse. La mise en place est lent, comme le film dans l'ensemble mais il n'est jamais ennuyant, l'atmosphère poisseuse et sombre est prenante et dans l'ensemble c'est plutôt captivant. Sam Rockwell est excellent et les seconds rôles allant de Kelly Reilly à William H Macy sont impeccable. Malheureusement on peut regretter une histoire parfois tiré par les cheveux et un ensemble assez prévisible. Néanmoins ca reste un bon film, bien interprété, sombre et captivant.
"A single shot" est en quelque sorte à "Out of the furnace" ce que le côté pile est au côté face d'une même pièce. Même ambiance glauque, noire et délétère, même misère amenant les personnages dans des situations inextricables de non-retour, même désespérance dramatique. L'un se passe dans des banlieues sordides, l'autre dans une campagne profonde pas franchement plus folichonne. Sam Rockwell nous offre une prestation qui n'a pas à rougir de celle de Christian Bale, ce qui n'est pas peu dire. David M. Rosenthal livre ici un thriller comparable à bien des égards à celui de Scott Cooper. C'est un compliment...
J'ai un avis mitigé sur ce film autant sur l'ambiance et la performance des acteurs il n'y a rien à redire autant l'histoire m'a laissé sur ma faim, l'intrigue est bien menée c'est vrai mais comme on avance caché on s'attend à quelque chose de plus travaillé et de plus "gros" là le dénouement même si il n'est pas prévisible reste un peu décevant.
Un peu à la manière d'"Une Vie" de Maupassant, A Single Shot raconte la dureté et la fragilité de la vie, ainsi que les évènements aléatoires. Les décors sont époustouflants et les personnages attachants. Même si le scénario traine parfois en longueurs, il est assez bien ficelé et joue des quiproquos avec habilité. On est donc transposé dans le doute de Moon, qui n'arrive plus à faire confiance. Sans tomber dans le grotesque, nous avons affaire là à un thriller rural convaincant.
une pure perte de temps. vraiment mauvais. J'ai voulu voir ce film car c'était une production Tribeca Film (de Niro) mais là c'est à se demander si Bob ne s'en est pas servi pour blanchir ses comptes...
A single shot est un bon film réussi, on a réussi à installer une atmosphère très effrayante, c'est une sorte de huis-clos dans la forêt, et s'approche même de l'épouvante-horreur à certains moments. Le casting est très bon, les acteurs jouent vraiment très bien, mention spéciale pour Sam Rockwell. A single Shot, qui est en compétition pour le festival du film américain de Deauville, est un thriller glauque "white trash" (terme argot américain qui signifie population blanche pauvre vivant en campagne...). Ici, le chasseur devient la proie et l'idée est bien intéressante, mais ici on a privilégié les scènes-chocs, oubliant malheureusement de raconter une histoire cohérente un peu plus clair. Dommage qu'il y ait une violence excessive, alors que l'idée de base est assez intéressante et que techniquement, le film est plutôt réussi (réalisation, photographie et mise en scène). Un film réussi, Rosenthal a voulu marquer le spectateur à vif, et a réussi grâce à une atmosphère des plus inquiétantes et des scènes glauques, mais ce sera sans moi...
Film résolument noir au cœur de l’Amérique profonde (dans le genre de Winter's Bone). Bonne tension tout au long de l'histoire, mais cela reste très classique et attendu.