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Renaud Grimoult
26 abonnés
155 critiques
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4,0
Publiée le 16 septembre 2014
un très bon film ! toute une ambiance, un rythme... C'est glauque, la musique tend le tout, les personnages sont supers (l'avocat, le patron de resto...), Sam Rockwell méconnaissable. Un vrai voyage chez les pauvres, avec une intrigue qui tient en haleine tout du long. Bon, de toute façon, on a plus le droit de mettre une critique négative sur allociné, même quand elle est argumentée, écrite sans faute et sans injure, mais bon....
Sam Rockwell est un comédien déstabilisant, là il nous touche en plein coeur dans un rôle de perdant à la dérive. Il est john Moore, sa femme s’est fait la malle avec son fils et il a perdu son boulot. Alors, il braconne du gibier et vit dans un mobile-home crasseux. Il est dans le déni total, sa femme et son gosse vont revenir, pas question de divorce.
C’est une petite ville dans l’Amérique profonde en zone rurale, John s’est isolé dans les bois mais un beau matin un accident de chasse va changer la donne, un simple tir dirigé vers une biche va donner la mort à une jeune femme errant dans les bois. Il veut dissimuler son homicide involontaire, et au bord des larmes il va la planquer et découvrir une caisse de dollars dans la cabane de la fille.
Dès lors, John Moore va prendre ses rêves pour des réalités, mais c’est sans compter la bande d’affreux qui vont le pourchasser jour et nuit pour récupérer ce magot dérobé. John veut garder l’argent , c’est peut-être le moyen de récupérer sa petite famille, il va se battre contre des malfrats sans coeur. Son coeur à lui est gonflé de regret et il navigue en plein cauchemar pour se tirer d’affaire.
William H. Macy est poignant en avocaillon bancal et miteux. Kelly Reilly illumine le film, elle est le rayon de soleil à travers toute cette misère. Jeffrey Wright est un ivrogne rongé par les remords et déjà perdu, il est étonnant. Ophelia Lovibond est l’apparition plein de bon sens et fraîcheur.
Une réalisation soignée pour un polar sombre et poisseux comme le fond des bois en hiver. Matthew F. Jones signe un scénario glaçant et d’une belle écriture. Les comédiens sont renversants, c’est quasi un sans faute. Du vrai thriller de qualité avec une fin qui fait froid dans le dos.
Avec "A Single Shot", David M. Rosenthal nous livre un portrait sombre et crépusculaire d'un homme entre sa solitude, sa complexité ou encore sa vie plutôt raté. Partant d'un "Bang" où cet homme, John Moon, tue accidentellement une femme et désespéré, il lui prend son argent et cache le meurtre, malheureusement cet argent appartenait à une bande de criminel et un jeu du chat et de la souris va commencer, sans oublier sa situation familiale où il est en instance de divorce. On assiste à un défilement d'une galerie de personnages plus ou moins intéréssant où s’entremêle passé trouble, violence, espoir et tristesse. La mise en place est lent, comme le film dans l'ensemble mais il n'est jamais ennuyant, l'atmosphère poisseuse et sombre est prenante et dans l'ensemble c'est plutôt captivant. Sam Rockwell est excellent et les seconds rôles allant de Kelly Reilly à William H Macy sont impeccable. Malheureusement on peut regretter une histoire parfois tiré par les cheveux et un ensemble assez prévisible. Néanmoins ca reste un bon film, bien interprété, sombre et captivant.
Brumeux et insipide, voici l'un des films les plus froids de la décennie. Impossible de s'attacher aux personnages, impossible de se passionner pour cette historiette sans intérêt, impossible de prendre du plaisir en visionnant ce navet. A éviter, césar du nanar de l'année
A single shot est un bon film réussi, on a réussi à installer une atmosphère très effrayante, c'est une sorte de huis-clos dans la forêt, et s'approche même de l'épouvante-horreur à certains moments. Le casting est très bon, les acteurs jouent vraiment très bien, mention spéciale pour Sam Rockwell. A single Shot, qui est en compétition pour le festival du film américain de Deauville, est un thriller glauque "white trash" (terme argot américain qui signifie population blanche pauvre vivant en campagne...). Ici, le chasseur devient la proie et l'idée est bien intéressante, mais ici on a privilégié les scènes-chocs, oubliant malheureusement de raconter une histoire cohérente un peu plus clair. Dommage qu'il y ait une violence excessive, alors que l'idée de base est assez intéressante et que techniquement, le film est plutôt réussi (réalisation, photographie et mise en scène). Un film réussi, Rosenthal a voulu marquer le spectateur à vif, et a réussi grâce à une atmosphère des plus inquiétantes et des scènes glauques, mais ce sera sans moi...
Film assez noir avec ambiance assez pesante mais qui derrière n'arrive pas a confirmer avec son histoire reste assez banal et tres vite expédier a mon gout dommage
4 817 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 21 novembre 2020
A Single Shot est le genre de film qui dépend de la personne qui est derrière le matériel et de la façon dont il va être développé. Il pourrait être tout sauf ordinaire ce qui est malheureusement le cas. Il a une sorte de décor qui ce serait un classique instantané il est intelligent et bien interprété. Mais ici tout en essayant de construire artistiquement le développement d'un personnage le réalisateur a forcé un rythme lent d'abord très bon mais ensuite il est devenu ennuyeux ce qui a continué à être confus. Si seulement nous pouvions entendre les acteurs parler ou du moins comprendre ce qu'ils disent. Le meilleur ami de Rockwell est important dans l'histoire mais il est constamment ivre, ce qui force un dialecte déjà difficile à comprendre. Que dit-il avec tous ces mots marmonnés ?. Sans compter que certaines connexions sont étrangement faites et que tout d'un coup Sam reçoit menaces sur menaces de la part du personnage psychotique joué par Jason Isaacs. Il garde votre intérêt mais pas complètement le réalisateur David M. Rosenthal sait comment créer un grand sentiment de menace et de peur et il est facile de se lier avec le personnage principal et ses problèmes qui ne font que s'amplifier juste en voulant rendre les choses simples. Mais le film est assez moyen...
C’est l’histoire d’un homme en plein divorce qui part chasser (il a déjà été condamné 4 fois pour braconnage) le cerf et tue accidentellement une marginale. Il cache son corps et lui dérobe des liasses de billets contenues dans une boite métallique, s’attirant ainsi toute une série d’ennuis… Le metteur en scène a bien su rendre l’atmosphère poisseuse, pluvieuse et triste de certaines contrées montagneuses étatsuniennes à la manière d’un polar forestier.
Un film assez spécial sur le déroulement de la vie d'un gros marginal à la case en moins au moindre problème. Dans une Amérique rurale et des maisons isolées de tout, la peuvent vivre des barjots en tous genres et c'est un peu l'histoire de ce film, un barjot qui dérape et une histoire qui tourne autour de cet énergumène et ses dérapages en tous genres, mais pas à dire l'acteur Sam Rockwell, joue son rôle de façon admirable, le reste à chacun de voir s'il aime ou non ce style de film, moi j'ai été d'avis mitigé et donne 2,5/5.
Film résolument noir au cœur de l’Amérique profonde (dans le genre de Winter's Bone). Bonne tension tout au long de l'histoire, mais cela reste très classique et attendu.
film intéressant ... le mec part a la chasse mais entends une jeune femme blesse qui agonise dans la boue ... est ce un accident de chasse ou alors une terrible machination ??? on est pris dans ce film du début a la fin ... quel est le mystère !? est ce vraiment un accident ou ... une machination ... en tout cas moi j'ai adore ... film a voir ...