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    127 heures
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    1 583 critiques spectateurs

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    Redzing
    Redzing

    1 145 abonnés 4 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2017
    En 2003, Aron Ralston, aventurier occasionnel, s'aventure dans un canyon de l'Utah, et y restera coincé plusieurs jours, le bras écrasé par un rocher. Danny Boyle s'approprie cette histoire, pour un film qui reprend de nombreux tics clipesques du réalisateur. On y dénote ainsi plusieurs scènes efficaces : l'intro rentre-dedans, ou le dernier acte particulièrement intense (le montage sonore et visuel de la séquence spoiler: de l'amputation
    vaut son pesant de cacahuètes). Mais il contient également plusieurs longueurs, des effets tape-à-l’œil, et un protagoniste assez antipathique. Néanmoins, James Franco est très à l'aise dans la peau de ce jeune sportif arrogant et égoïste, qui va se remettre violemment en question. Par ailleurs, les images sont jolies, filmant les beaux paysages de l'Utah. Inégal toutefois.
    tisma
    tisma

    298 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2017
    Un tres beau film tiré d'une histoire vraie, on compatie, on y est affecté, l'emotion est tres bien retranscrite par l'acteur James Franco
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mai 2017
    Hormis le fait que l'on peut interrompre le film quand on veut si on a une envie pressante, le home-cinéma a un avantage incontestable sur le ciné en salle: on est peinard. Oui: PEINARD. C'est-à-dire pas dérangé par une bande de teenagers en pleine mue qui en ont rien à battre du film et qui ricanent bêtement au fond de la salle, ou par un jeune couple en rut qui se fait une soupe de langues en faisant d'insupportables bruits de succions, ou bien encore ce que je considère aujourd'hui comme étant la plus grande plaie des multiplexes: les bouffeurs de friandises qui vont mettre la moitié du film à s'enfiler le seau de pop-corn qu'ils ont machinalement acheté avant d'entrer dans la salle! Il existe aussi une catégorie plus rare qui peut perturber une séance ciné mais pour laquelle j'ai beaucoup plus d'indulgence: les âmes sensibles qui tournent de l'oeil pendant le film. Je n'ai eu droit à ça qu'une seule fois, en 2010, pendant la reconstitution de l'auto-amputation d'Aron Ralston dans "127 heures", lors de laquelle le protagoniste se répète d'ailleurs à voix haute de ne pas tomber dans les pommes. Et bien figurez-vous que ce sont deux jeunes mecs qui ont pété un malaise l'un après l'autre, leurs copines paniquées alertant la direction du complexe. Bilan: interruption du film pendant une bonne dizaine de minutes le temps que les deux gars, blancs comme les ratiches de Donald Trump et allongés sur les marches, reprennent leurs esprits.
    Impact réel de la séquence-clé du film de Danny Boyle, hyper-réaliste et shootée plein cadre: on ne peut pas en atténuer l'horreur en misant sur le hors-champ puisqu'elle est la raison même de l'existence de ce récit surréaliste et pourtant véridique. Il fallait donc imposer à l'écran cette démonstration édifiante de courage et acte ultime de survie, en jouant sur un découpage chirurgical (ouais je sais, elle était facile celle-là), montage ultra-serré alternant de nombreux angles de caméra, y compris celui du caméscope d'Aron calé sur le rocher: cadrages en plongée/contre-plongée sur le charcutage, courtes focales épileptiques sur le visage déformé par la souffrance, légers flous, raccords en plans sur plans traduisant de mini-ellipses. Une torture qu'a enduré le vrai Aron Ralston pendant une heure (!) résumée ici en un éprouvant climax de 3 minutes 30s, expérience sensorielle flanquée d'une musique rock au crescendo anxiogène dont les soudaines stridences aiguës insistent avec une efficacité monstrueuse sur la douleur quasi insoutenable lorsque le petit canif usé atteint les nerfs du bras. Sacrifice corporel traumatisant s'avérant dans l'épilogue l'acte fondateur d'une véritable renaissance, volonté assumée de Boyle, particulièrement impressionné par le livre du jeune alpiniste américain racontant ces 127 heures de solitude après une chute dans une étroite crevasse perdue dans les gorges de l'Utah, le bras droit coincé sous un énorme rocher qui a roulé le long de la paroi. Un ouvrage paru en 2004, un an et demi après les faits, s'intitulant "Between a rock and a hard place", expression évoquant un cruel dilemme moral, un choix impossible entre deux solutions aussi désastreuses l'une que l'autre. Ca pourrait aussi être un clin d'oeil à un morceau des Rolling Stones qui a pour titre "Rock and a hard place", vu qu'il faut faire sacrément gaffe à une grosse pierre qui roule (j'suis en forme, moi). Quoiqu'il en soit, le film pose cette question essentielle: quel est le cheminement psychologique et physique qui peut amener à prendre une décision aussi terrible et extrême? Réponse brillamment apportée par le réalisateur de "Trainspotting" dans ce long-métrage décoché tel un crochet à l'estomac.

    Dans le genre du survival, il existe un sous-genre que j'appellerais le "huis-clos esthético-masculino-statique", figure de syle qui consiste à enfermer un beau gosse dans un lieu très étroit, dans lequel on peut retrouver des films comme "Phone game" où Colin Farrell menacé par un sniper est obligé de rester des plombes dans un cabine téléphonique, "Buried" où Ryan Reynolds enterré vivant est enfermé du début à la fin dans un cercueil, ou donc ce "127 heures" bien au-dessus du lot, avec James Franco dans le rôle du joli piégé pas veinard. Le challenge est évidemment de maintenir l'intérêt du spectateur avec un type seul quasi immobile pendant plus d'une heure. Mais contrairement aux deux films susnommés, le bonhomme se retrouve dans cette situation par sa propre faute et n'est jamais en relation téléphonique avec autrui. Il est seul au monde, ne pouvant compter que sur lui-même, comme l'illustre ce fantastique plan aérien partant de Ralston coincé dans la cavité rocheuse, s'élevant au-dessus de lui pour sortir de la crevasse et s'envoler façon Google Earth, montrant le piège sur une échelle d'une cruelle réalité: une faille minuscule, interstice dérisoire perdu dans l'immensité désertique du canyon. Exemple frappant de l'inventivité visuelle de Danny boyle qui nous régale d'idées provenant de sa culture pop, compensant l'immobilisme de la situation par un rythme créatif époustouflant - en particulier dans ces passages clippés traduisant la soif qui assaille l'aventurier en détresse et ces séquences d'hallucinations en split-screens - entrecoupant la narration de rêves et flash-back intimes. Avec la collaboration de deux directeurs photo (dont le fidèle Anthony Dod Mantle) qui ont chacun apporté un style différent - couleurs vives et éclatantes contrastant avec une pâleur angoissante et mortifère - le réalisateur british compose notamment un pur instant de grâce avec ce rayon de soleil venant baigner furtivement la crevasse de son éclat et sa chaleur, comme une lumière divine qui rappelle à Aron la façon dont son père lui a transmis cet amour inconditionnel de la nature. Premier flash-back émouvant d'une série de souvenirs qui permettent à Aron de s'évader provisoirement de sa solitude tout en en soulignant la cruauté, telles des gouttes de douceur tombant dans l'écume de l'amertume. Car le film n'est pas uniquement un formidable récit sur l'instinct de survie et les ressources ultimes enfouies au plus profond du corps et de l'esprit. C'est aussi une réflexion sur les regrets d'un homme en perpétuel mouvement, allant trop vite et passant à côté des choses, introspection rédemptrice transcendant une situation tragique en un révélateur sur sa propre personne et sa destinée. Poignant face-à-face avec soi-même matérialisé par ce caméscope avec lequel Aron s'est filmé durant ces six jours interminables, témoignage-confession vidéo ressemblant à un dernier journal intime.

    Et puis pardonnez-moi encore ce mauvais jeu de mots mais…James y va franco dans l'investissement. Son interprétation, en étroite collaboration avec le vrai Aron, est fabuleuse d'intensité sans jamais donner l'impression de surjouer. De l'euphorie insouciante/inconsciente des premières scènes avant la chute jusqu'à son épuisement et sa souffrance finale en passant par l'ironie désabusée, la nostalgie, l'effroi, le désespoir ou la colère, l'acteur déroule une panoplie d'émotions nous emportant dans une vertigineuse confusion des sens.

    Hommage magnifique, âpre et viscéral sur le refus d'abandonner quand la mort vient jeter son ombre sur l'âme, telle un vautour planant lentement au-dessus de votre tête.

    Les-chroniques-cine-de-francisco.blog4ever.net
    Nicolas V
    Nicolas V

    91 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2017
    127 heures tient la route grâce à la réalisation de Dany Boyle et à la performance de James Franco.
    Le premier propose en une heure trente une tension palpable et une angoisse grandissante d'un réalisme assez rare.
    Quelques flash back ponctuent l'histoire sans rendre le film trop émouvant ni casser son rythme .
    Ce dernier vise juste par son réalisme ( écartez les enfants ) et son manque de temps mort.

    Une histoire vraie, une histoire bluffante, une fin incroyable , un film incontestablement réussi.
    1008cent99
    1008cent99

    49 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Très bon film ! Quel leçon de vie surtout. Je pensais m'ennuyer au vue du scénario mais ce Biopic est très bien réalisé. Avec un James Franco toujours au top ! Ont se retrouve boqué avec lui tout le film et c'est presque comme si ont ressentait sa douleur. A voir, pas forcément à revoir non plus.
    pelu
    pelu

    17 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Le toute la réussite de ce film en revient à une réalisation intelligente et de qualité....il est toujours difficile d être captivant pendant une heure et demi sans jamais changer d endroit sur un personnage tout en étant immobile !! Exercice complexe n est ce pas.... Et pour tant ce the histoire vrai de ce personnage presque insupportable dont on ne s attache pas vraiment pas son côté solitaire têtu égoïste et d autre trait que l on Peut deviner par de rapide flashback.
    James Franco contribue à la réussite de la réalisation car il y met de sa personne. Mais la réalisation dans ce décor splendide est vraiment le point qui fait basculer ce film dans un survival solitaire réussi et surtout crédible. Sans jamais être dans l excès on assiste au naufrage de cette homme qui prend conscience au fur et à mesure de sa mort soudaine ou de l acte plein de souffrance qu il va devoir faire pour s en sortir. L émotion est palpable et chaque aréna de son corps nous le ressentons nous avons soif , faim , froid.... Nous souffrons quand il se tranche l avant bras et chaque nerf ou tendons qu il coupe est une souffrance pour nous mais sans tomber dans le gore...la prise de conscience , les rêves prémonitoires les visions les mirages... Sont des moments qui nous permettent de sortir de ce canyon pour nous y replonger instantanément...
    Le film passe vite mais hélas fait partie de ces films dont seule le premier visionnage est intéressant car l intrigue opère bien. Un bon film
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    j'aimerais d'abord saluer le genie et l'enthousiasme de Daniel Boyle qui a eu le cran et l'audace et d'adapter une telle histoire qui soit dit en passant s'avère être véridique . En ce qui concerne le film un gros défi a été relevé nous retenir pendant 1h30 devant un personnage livré a lui meme et ce qui m'a surpris c'est qu'il a su combler le vide dialogue par la quête et les emotions de l'antagoniste sans oublier les flashback a connotation prémonitoire dont fait preuve un James Franco très convaincant j'ai vraiment aimé ce film petit bémol la scene gore un peu excessif peut être mais indispensable ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 novembre 2016
    Un scénario tirée d'une histoire vrai d'un alpiniste incarné par James Franco. Danny Boylle nous fait vivre là souffrance et l'horreur qu'a vécu cette alpiniste américain qui reste coincé dans une faille rocheuse.
    Je vous laisse la curiosité d'aller voir ce film choc et je donnerai aucun détails. Un belle leçon d'aventure et de courage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 septembre 2016
    Super biopic et excellent film, vraiment très bien fait, très émouvanten bref ce film est une belle réussite, bravo au réalisateur et aux acteurs
    ParadiseCircus
    ParadiseCircus

    11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2016
    La caméra épileptique de Boyle a failli tomber dans la parodie d'elle-même. Mais non, encore une fois, il prouve qu'il est capable de réaliser des films aux propos bien différents les uns des autres. Pari réussi pour 127 heures, dont l'intensité et l'oppression de la situation sont mises en valeur par le jeu formidable de James Franco. spoiler: Une scène de fausse émission de radio filmée à la caméra de main mémorable
    . On se demande à chaque plan comment le film pourra nous tenir en haleine encore cinq minutes de plus, avant de découvrir la scène suivante des moyens toujours plus ingénieux pour maintenir le suspens. spoiler: Jusqu'à un final douloureux et sanglant
    . Des images impressionnantes pour illustrer la soif, la fatigue, les rêves. J'y ai cru jusqu'au bout, et c'est bien là tout ce que j'attendais de 127 heures.
    Jerem P.
    Jerem P.

    9 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2016
    James Franco... mais quel acteur !!!!! film superbement réalisé qui a su mettre en avant l'histoire de Aron !
    je comprends pourquoi il a eu 6 oscars !!
    je le conseille !!
    Thibault F.
    Thibault F.

    56 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2016
    La réalisation de Danny Boyle m'a toujours passionné : son dynanisme qui se recentre autour du tempo/rythme de la musique pour faire un lien réel avec l'image, sa créativité où chaque plan anodin sont en réalité un puits d'information pour le spectateur... 127 Heures n'échappe pas à cette règle où tout est millimétré. Histoire vraie d'une personne un brin mégalo et fou qui se coince la main dans un canyon isolé pendant près de 127 heures. Une aventure humaine où la nature joue un rôle fondamental et qui retrouve ses lettres de noblesse grâce à une photographie d'exception. James Franco est indéniablement un acteur en devenir multipliant de nombreux projets ambitieux. Ce qui reste fascinant avec cette oeuvre, c'est le pari réussi de ne jamais décevoir le spectateur dans ses attentes : le découpage de la main contraste avec la beauté scripturale du canyon conduisant à une gêne obligatoire du spectateur, les nombreux monologues face caméra soulignant la détresse de Ralston contrastant avec sa "folie" de début de film... On peut évidement multiplier les exemples de ce type. Petit bijoux de ces dernières années !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2016
    Un bon film qui arrive bien à retransmettre les émotions du personnage, bien interprété par beau. Lorsque sa main se coince au début, j'avais l'impression que la mienne aussi.
    L'intrigue est intéressante puisque tirée succube histoire vraie.
    Le montage hyperactif du début m'a un poil dérangé.
    Shelby77
    Shelby77

    168 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2016
    127 heures c'est l'histoire d'un alpiniste qui se retrouve piégé à un rocher par le bras dans le grand Canyon. Il va devoir faire des choix pour s'en sortir... Une histoire qui captive le téléspectateur du début jusqu'à la fin, des paysages splendides. Un James Franco plus que convaincant, qui par sa prestation nous fait passer par toutes les émotions. Malgré que la scène principale se passe dans le même environnement, on n'est jamais ennuyé par cette torture psychologique entrecoupée de flashbacks, même si l'intrigue n'est pas si alléchante. Le film arrive à nous mettre dans la peau du personnage et ressentir ses émotions. Une fin très puissante au niveau émotionnel.
    Maritournelle96
    Maritournelle96

    3 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2016
    Un peu sceptique quant à l'idée de ce film, j'ai tout simplement été séduite par sa justesse.
    Je craignais des longueurs, et je me demandais comment un réalisateur, aussi talentueux soit-il, pourrait être capable de retracer le calvaire sans nom traversé par Aron Ralston.
    Cependant, intrigué par l'histoire du célèbre alpiniste, et portant un intérêt fort pour le cinéma, j'ai laissé ma curiosité me guider jusqu'à lui.
    Et je ne le regrette pas. Le résultat m'a tout simplement coupé le souffle, et j'en suis ressortie bouleversée. Pris dans l'engrenage, on ne s’ennuie pas une seule seconde, et on en vient presque à ressentir les émotions du personnage principal, un peu comme si on vivait l'histoire avec lui.
    Intense et bien filmé, ce film ne laissera personne indifférent.
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