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Paul Ph-Dy
37 critiques
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4,5
Publiée le 4 avril 2021
D'une histoire aussi extrême et héroïque qu'inerte et au final moralisante, Danny Boyle tire un film d'une efficacité saisissante, par la grâce d'une réalisation si nerveuse qu'elle en énervera sans doute quelques-uns, mais qui témoigne surtout d'une virtuosité qu'on rechigne bien souvent à lui reconnaître.
En 2010, Danny Boyle signe un huis clos étouffant, inspiré d’un fait divers survenu dans le parc national des Canyonlands aux Etats-Unis. L’histoire de ce randonneur (James Franco) qui se retrouve coincé au fond d’un canyon durant 127 heures reste en soi une bien maigre intrigue scénaristique. Mais le réalisateur parvient avec efficacité à restituer l’angoisse, les peurs et les espoirs de cet individu prisonnier de la nature. Le résultat est saisissant avec une caméra tourbillonnante autour d’un homme immobile. Bref, un film intense.
Ce film réussit la prouesse de raconter sans ennui 127 heures qui auraient pu être les dernières de la vie d'une homme alors que le personnage passe le plus gros de son temps bloqué à la même place. Bien filmée et bien interprétée, cette histoire vraie tient en haleine le spectateur qui se trouve balancé entre instinct de survie et impasse technique.
Bon film qui plus est une histoire vraie avec très peu de personnage le film est une sorte de huis clos sans pour autant nous ennuyer et le jeu de James Franco est super
Avec une force bien à lui, Dany Boyle réalise un film d'exception avec un James Franco prit à cent pour cent dans son rôle. Réalisation qui colle parfaitement avec le récit, une histoire qui a fait le tour du monde, des décors splendides, une musique puissante et des seconds rôles intéressants et bien interpréter. Le scénario est du début à la fin bien écrit avec la force du mental, du courage, de la survie et de la vie en elle-même. Un film puissant, qui peut faire réfléchir et qui, grâce à la caméra de Boyle, nous en met pleins la vue.
Les films type survival, on en a vu pas mal et ça finit par tourner en rond mais l'univers de Danny Boyle permet d'apporter un supplément d'âme au genre. Je me suis surprise à m'attacher au héros, que je trouvais assez con au début : jeune ingénieur fêtard, individualiste qui se croit invincible. Je sais que le côté clip a été reproché mais je trouve qu'il colle bien à cet énergumène génération Y. Passages de tension, d'hallucinations, d'humour à la Boyle, flash-backs, c'est nerveux et moderne. Très bien ce Boyle.
C'est dans ce film que j'ai découvert James Franco qui ne fait pas que de l'humour mais aussi des films plus sérieux et dans ce cas dramatique. C'est encore plus impressionnant quand on sait que c'est une histoire réelle. J'ai bien aimé ce film qui ne dure pas si longtemps donc pas le temps de s'ennuyer même si ça reste un huit-clos (si on peux appeler ça comme ça).
4 541 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 11 juillet 2020
J'ai vu 127 heures a sa sortie et comme je viens de critiquer T2 Trainspotting, voila ce que je pense de ce film. 127 heures commence mal et ne se remet jamais. Tout ce que nous savons de ce gars Ralston c'est qu'il fait du vélo à travers l'Utah en essayant de se rendre quelque part 45 minutes plus rapidement que quiconque auparavant. Soudain sans raison il est à pied toujours et rencontre deux filles. Il perd de vue ses objectifs et commence à impressionner les filles les impliquant dans un comportement irresponsable sautant autour des rochers tranchants et dangereux de Moab Utah. Peu de temps après avoir quitté les filles il saute toujours comme un idiot quand le sol cède, il glisse alors et son avant-bras est coincé sous un rocher très lourd. Il fait un effort courageux et concentré pour se libérer mais finalement (comme vous le savez), il se coupera le bras pour sauver sa vie. (Ces scènes ne sont pas plus graphiques que nécessaire). Nous sommes censés faire connaissance avec Ralston à travers ses nombreux flashbacks. Malheureusement sa vie n'était apparemment pas plus intéressante que celle d'un magasin de cigares indien en bois. Au début on ne nous donne rien pour nous soucier de Ralston plus tard nous n'apprenons pas grand-chose et à la fin du film nous n'en savons pas plus. Danny Boyle utilise chaque astuces bon marché comme augmenter le volume de la musique de fond très fort quand quelque chose (soi-disant) intéressant se produit. J'ai vu ce film dans des conditions parfaites dans mon cinéma de quartier d'enfance. Sièges confortables plus d'espace pour les jambes, écran géant, chaîne stéréo. Mais un bon film aurait rendu ce moment formidable...
Très bon film qui sait donner vie au drame réel d'Aron Ralston. La performance de James Franco est impeccable, et tout particulièrement les moments de décrochage du réel à cause de la déshydratation, de la douleur et de la fatigue qui laissent place à des hallucinations (légères, le film ne joue pas sur des visions entre mêlés, mais profite plutôt de légers moments de rêves) et à la dissociation d'Aron.spoiler: J'ai trouvé que la côté assez culte de cette histoire vraie qui est que Aron se coupe le bras est très bien amené après des instants où l'on comprend qu'il n'est plus qu'à moitié là, ce qui lui permet d'agir de la sorte . La réalisation psychologique est précise et cohérente. J'ai moins été séduite par contre par les flashback qui n'amènent pas grand chose je trouve, si ce n'est une morale/réalisation un peu niaise là où elle n'est pas vraiment nécessaire. Le personnage reste charmant et l'histoire intrigante et inquiétante pour le spectateur, même bien plus que de nombreux films d'horreurs. Très bel hommage à cette épreuve qu'a réellement vécu Aron Ralston à la fin du film.
Beaucoup d’émotion et d’angoisse pendant le film. On espère sans cesse qu’il réussisse à s’en sortir. L’acteur est vraiment très intéressant, il joue très bien, ressemble à la vraie personne et sait transmettre les émotions positives comme négatives. Il est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de décors pour le film, mais on ne peut pas le rabaisser la dessus car c’est son but principal. Certaines images sont très difficiles à regarder et pourront déplaire à certaines personnes mais pour ma part ça allait. Un bon film très intéressant et plaisant à regarder.
Sacré James Franco , il aura reussis a me faire chialer ce c*n .... 2 fois !!! La scene de fin est une liberation , sublimée par "Festival" de l'excellent groupe Islandais Sigur Ros , impossible de ne pas retenir des larmes de joies .... Comme je le dit tous le temps , un bon film est un film dont tu ne décroches pas une seconde et qui te fais ressentir de reeles émotions ! L'image est assez quelconque dans son ensemble , mis a part quelques passages vraiment magnifiques surtout les plans aeriens sur la zone dans laquelle il se trouve ! Ca va vous parraitre bete , mais je juge l'entiereté de ce film presque uniquement la dessus ... L'histoire , on l'a connait des le départ et on sait forcement a quoi s'attendre , le scenario se constitue presque entierement ( et en toute logique ! ) d'un long monologue ( et pourtant pas ennuyeux pour un sou !! ) la musique est magistralement apposée , jusqu'au moment fatidique , avec une musique oppressante parfaitement choisie . Le choix de l'acteur fut le bon , avec du recul j'ai du mal a imaginer quelqu'un d'autre reprenant le role de ce pauvre Aron Ralston meme si pourtant James ne lui ressemble aucunement ... Je ne consiere pas James Franco comme le meilleur acteur du monde , en revanche j'aime énormement ce qu'il fait ( la planete des singes étant également tres bon ) et je le trouve vraiment "sous coté" et méritant plus d'apparition à l'écran !
Je connais plein de monde qui refuse catégoriquement de voir ce film , a cause d'une seule scene de moins de 2 minutes , s'il vous plait , ne faite pas cette erreur si vous hesitiez , ce film est une énorme claque dans la tronche , et surtout une magnifique leçon de vie , ne passez pas a coté de ca !!
C’est vraiment un film unique. Magnifique c’est le mots qui décrit parfaitement ce chef-d’œuvre. C’est si beau, c’est si triste, c’est si émouvant. Si vous l’avez pas vu, foncez vous allez pas le regretter.
Un bon film qui relate la mésaventure vécue par Aron Ralston qui a failli lui coûter la vie si ce dernier n'avait pas eu le courage, la détermination et la chance de disposer d'un minimum d'équipement pour survivre 127 heures dans une faille exiguë. Un huis-clos relativement court mais efficace.