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Un visiteur
4,5
Publiée le 4 septembre 2012
J'ai été bluffée. Film captivant malgré l'histoire aux apparences "simplistes". On a peur pour le jeune héros, on tremble, on espère, on essaie avec lui de tenir le coup mais ça devient de plus en plus dur et on imagine alors le pire, on perd tout espoir de le voir s'en sortir... Et puis a lieu cette fameuse scène (devant laquelle, j'avoue, j'ai fermé les yeux quelques secondes ... ) réaliste à souhait qui nous/le! libère de toute angoisse car on sait qu'après ça, Aaron s'en sortira (et tant mieux!) !..Et dire que la réalisation est inspirée d'une histoire vraie, c'est tout bonnement incroyable! Multiples émotions au rendez-vous.
Mais comment fait ce gars pour nous tenir en haleine avec des sujets aussi hasardeux que ce film ou bien le précèdent "Slumdog millionaire" ! Au final on reste bluffé par tant de maitrise !
Trop clinquant pour les uns, grosse bombe cinématographique pour les autres. On entend toutes sortes de critiques autour de ce film, les éloges côtoyant les reproches. Avec un regard tout à fait objectif, je trouve que tout ce qui est exprimé est exact, car la réalisation particulière se situe précisément à la frontière entre le cinéma populaire et l'oeuvre artistique. En tout cas, cela ne laisse personne indifférent, ce qui est souvent gage de qualité.
Très bon jeu d'acteur de la part de Franco. La photo, les images, les couleurs sont magnifiques. Boyle réussit à tenir un film qui aurait pu être plus qu'ennuyant à regarder. Finalement, il passe tout seul, et même agréablement.
Pour ma part un chef d'oeuvre. Malgré le nombre peu élevé d'actions le film est très captivant et loin d'être ennuyeux ! Le réalisateur nous plonge dans l'univers dans lequel il a voulu nous emmener et James Franco accomplit très certainement une des meilleures performances de tout sa carrière ! Les paysages sont splendides, les flash-backs très bien réalisés et le film est tellement réaliste que spoiler: j'ai eu mal au coeur lors de la fameuse scène où il se coupe le bras bien que je sois habitué à voir des films d'horreur/gore en tout genre ... . Bref 127 heures est une merveille, bravo à Danny Boyle !
Comme tous les films de Boyle, "127 heures" est techniquement très travaillé : belle photographie, mouvements de caméra variés etc. Certaines personnes ont reproché au film son côté clip pour Decathlon. Moi, je trouve au contraire que c'est un compliment. N'oublions pas que le cinéma est avant tout un art visuel et que finalement le reste n'est que secondaire (voir les premiers Chaplin). De plus le sujet de départ est ici tellement tenu (digne d'un court-métrage) que la forme a forcément plus d'importance que le fond. Ceci dit l'interprétation m'a déçu. J'ai trouvé le personnage principal désagréable pendant tout le film. Il est imbu de sa personne, égoïste et l'épreuve ne le fait pas évoluer mentalement. Finalement, on se fiche de son sort. Une autre faiblesse du film : le réalisateur ne joue pas suffisamment sur la corde sensible du spectateur. Les flash-back et les hallucinations ne sont pas suffisament explicites (sauf lorsque notre casse-cou voit ses parents dans leur canapé à côté de lui).
Retranscription parfaite de cette douloureuse histoire vraie. Chaque détail est repris minutieusement, pour nous offrir une expérience mémorable et très touchante.
Autant il faut reconnaître à Danny Boyle une belle imagination et un enthousiasme contagieux, manifeste lorsqu'il lui a fallu créer la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques 2012, autant on peut nier qu'il s'agit malheureusement de l'un des pirs réalisateurs en activité sur la planète : que ses films rencontrent régulièrement le succès est un mystère, tant Boyle fait systématiquement preuve d'un bêtise et d'un mauvais goût décourageants. Lorsqu'il a un bon sujet - voir "Slumdog Millionaire" par exemple - cela peut encore passer, mais ce "127 heures" d'une crétinerie sans équivalent représente à date le nadir de son oeuvre, tant on le sent absolument incapable de faire "du cinéma" de son sujet, certainement le plus éloigné de son euh... "style" qui puisse se concevoir. Comment filmer l'agonie immobile d'un homme emprisonné par la montagne - et par sa propre fatuité - pendant plus de 5 jours ? Voilà un vrai défi, mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne fat absolument PAS faire les choix que Danny Boyle fait, plus grotesques les uns que les autres : de l'intro speedée façon clip vidéo années 90 aux rêves psychédéliques sensés nous faire partager les divagations de notre "héros", du filmage "agence de tourisme" des canyons aux citations des publicités Coca-Cola, avec pour finir une scène gore incapable de traduire les réels tourments d'un homme poussé aux extrêmes pour survivre, tout est laid, tout sonne faux. "127 heures" est réellement l'un des pires films qu'il m'ait été donné de voir depuis pas mal d'années, et ce n'est pas l'interprétation très juste de James Franco, un GRAND acteur, qui y change quoi que ce soit.
J'ai vu un film... qui m'a maintenu en haleine pendant toute sa durée, alors que l'histoire tient tout juste sur une feuille de papier... Et c'est en cela que l'on peut souligner la virtuosité du réalisateur... Il a à sa disposition plusieurs dispositifs de prises de vues, des effets d'images et des styles de restitution. LA performance également à retenir est celle de James Franco, que j'ai trouvé particulièrement brillant et on le suit dans ses sautes d'humeur (résignation, espoir, peur, rêve...). La bande-son est assez exceptionnelle car elle donne du rythme et de la dynamique à ce quasi-thriller immobile. La nature est filmée avec beaucoup de brio. On est pris au tripe et finit avec l'estomac noué pendant toute la durée du film. Et le fait qu'il s'agit d'une histoire vraie ne lui donner que plus de relief...
Excellent film qui nous montre la réalité d'une histoire, très émouvant à la fin j'ai pas pu m'empêcher de contenir mes larmes, et j'ai été touché d'un tel courage de sa part que de couper son bras. Film non exagéré qui retrace l'aventure d'un courageux hors du commun et pour lequel j'aurais toujours du respect !