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Christian B.
17 abonnés
696 critiques
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3,5
Publiée le 11 novembre 2012
Superbe film TV avec la honte sur des Français de merde , que ce soit civil ou administratif , heureusement que certain reste des hommes des vrais avec le sens de l'honneur , on critique les autres religions mais la religions chrétiennes est belle ......avec ces curés pédophiles et ceux qui tournent le dos sous certains préjugés ..; et je ne parle pas des hauts sommets dans l'armée , on ne peux pas être très fier de certains éléments qui font notre passé
« Blanche Maupas » est un téléfilm français qui raconte l'histoire vraie d'une jeune institutrice et de sa longue croisade pour réhabiliter l'honneur de son mari, fusillé pendant la 1ère guerre mondiale. Au delà de son histoire personnelle, c'est toute la problématique des « fusillés pour l'exemple » qui est intelligemment traitée ici. Cet épisode honteux, qui en dit long sur l'état d'esprit des officiers généraux de l'époque, a longtemps été caché sous une chape de plomb par les autorités... c'est pourquoi il est si mal connu du grand public, encore aujourd'hui. Ce film captivant est d'ailleurs l'occasion de « blanchir » la mémoire de ces pauvres « poilus » qui n'avaient rien fait pour mériter un tel sort. Il en est de même pour leurs familles, souvent stigmatisées par les autres victimes de guerre et traitées comme des parias par la société en général. Cette histoire douloureuse possède un indéniable intérêt historique mais se révèle aussi extrêmement touchante grâce à l'interprétation sans faille de Romane Bohringer. Son jeu, tout en nuance, révèle une belle force intérieure et rend un hommage mérité à cette femme courageuse et à toutes les victimes de guerre qu'elle représente.
Notre grande muette portait, déjà à l'époque, le déshonneur absolu sur la République. L'armée a toujours été le refuge de tout ce qu'on pouvait trouver de plus vil et de plus méprisable chez l'homme et particulièrement tous ceux qui, de près ou de loin, ont des comportements comme cet immonde général Réveilhac qui a quand même reçu la légion d'honneur. C'est pas beau un assassin décoré par la République française !!! Avec le caporal Théophile Maupas (40 ans), trois autres caporaux ont été assassinés ''pour l'exemple'' par Réveilhac ; Louis Lefoulon (30 ans), Louis Girard (28 ans), et Lucien Lechat (23 ans). 18 soldats et 6 caporaux avaient été ponctionnés afin d'être fusillés ''pour l'exemple'' et c'est un tirage au sort qui a mené Théophile, Lucien et les deux Louis à la potence.
Plusieurs films ont été tirés de cette abomination militaire et des aberrations de commandement de ces ronds de cuir gradés qui restent bien au chaud et bien en sécurité loin des combats qu'ils dirigent pourtant.
Les dépravations de l'armée quoi !!!
Je ne sais pas si le film est le reflet de la réalité mais il se laisse regarder. Cette guerre 14-18 a été une véritable boucherie déclarée et menée par des bouchers.
Pas facile de reconstituer des séquences de la guerre de 14-18 avec peu de moyens. Reconnaissons que le réalisateur s'en est bien tiré. Côté civil, les comédien(ne)s sont excellents, le drame poignant. On mesure une fois de plus, non seulement l'absurdité de la guerre et le mépris des chefs militaires pour la vie humaine, mais tout le cynisme de l'appareil d'Etat, justice et armée, qui ne reconnait jamais ses erreurs, même tardivement. Il manque pourtant une dimension dans ce film, celui de l'antimilitarisme et du pacifisme. Car toute la lutte de Blanche se déroule dans le cadre d'une idéologie patriotique dont elle ne se départit jamais, pas davantage que ceux qui la soutiennent. On ne critique pas la guerre, la monstrueuse boucherie, ses responsables, ses profiteurs, mais seulement ceux qui ont mal géré cette guerre et injustement condamné des soldats innocents. Certes, des familles de victimes qui n'ont jamais dépassé ces limites ont certainement existé. Mais, à partir de 1917, le discours chauvin a tout de même pris du plomb dans l'aile, il y a eu des révoltes au front, des grèves à l'arrière et le développement d'une conscience internationaliste dans une partie de la,population. Cela, Blanche ne le montre jamais et c'est dommage.
Réalisateur de télévision, Jamain nous livre ici un téléfilm intéressant avec des acteurs comme Bohringer, Fremont, Garreaud et Afonso, basé sur une histoire vraie, celle d'un homme de 40ans instituteur qui part à la guerre de 14 et se fait tuer, non par l'ennemi mais par son état-major après qu'une attaque ait échouée et que la faute soit attribuée à quatre caporaux dont cet instituteur. Le film décrit premièrement le départ à la guerre et la vie qui continue au village, puis nous décrit ensuite le combat de sa femme, elle aussi institutrice pour réhabiliter son mari tout en nous racontant ce qu'il s'est passé sous forme de flash-back. Il faudra de très longues années pour réhabiliter ces caporaux avec l'aide de nombreuses personnes et associations. Un bon téléfilm donc, qui vieillit mal, mais qui raconte un histoire poignante.
Petit téléfilm sympathique qui retrace une période sombre de notre histoire !! Le combat de cette femme pour réhabiliter l'honneur de son mari fusillé est très plaisant à suivre malgré quelques longueurs et une Romane Bohringer pas toujours juste !! Thierry Frémont quant à lui est impeccable comme toujours !! Un bon moment sans plus...
Indépendamment des qualités de ce téléfilm, je suis un peu gênée par ce qui me paraît être des erreurs historiques. Tout d'abord, je trouve très étonnant que le corps d'un simple soldat soit rapatrié de Champagne jusqu'en Normandie en 1915. Les corps, quand ils étaient retrouvés et identifiés, étaient généralement rassemblés dans des cimetières locaux et provisoires, en attendant que des nécropoles militaires soient créées (ou qu'un éventuel retour au pays soit demandé par la famille, après 1920). Ensuite, sauf erreur de ma part, les casques Adrian n'ont été distribués qu'à partir de septembre 1915, donc bien après l'exécution de Théophile Maupas (en mars 1915).