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🎬 RENGER 📼
7 235 abonnés
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0,5
Publiée le 28 juillet 2023
Un homme se réveille enfermé dans une sorte de labyrinthe souterrain si exigu qu’il peut à peine se mouvoir. Il tente de trouver une issue…
Haze (2005) est un moyen métrage de 50min où l’on suit le héros dans les dédales claustrophobiques de ce labyrinthe mystérieux. Qui est-il ? Comment et pourquoi s’est-il retrouve là ? Pourquoi est-il blessé à l’abdomen ? Qui est cette femme qui apparaît au bout de 30min ? Beaucoup de questions auxquelles nous n’aurons pas la moindre réponse.
Shin'ya Tsukamoto (Tetsuo - 1989) incarne le rôle-titre et réalise ici une œuvre particulièrement assommante. Les plans trop rapprochés ne nous permettent jamais de distinguer quoi que ce soit (sans parler de la faible luminosité), le montage en fait des caisses et l’ensemble tourne finalement en rond. Un film sensoriel qui se veut faussement malsain et gore. Malgré sa courte durée, il se permet le luxe de brasser du vent en ne racontant rien et en montrant rien.
Si je voulais m’aventurer à faire un jeu de mot pourri, je dirais que Haze est tout simplement naze…
Haze est un moyen métrage de 50 minutes. Le film a été commandé a Tsukamoto pour la promo de la caméra DV, il en utilisera d'ailleurs les avantages avec talent, puisque le film se passe entièrement dans des endroits difficile d’accès pour une caméra standard.
Pour résumer, on suit un pauvre homme qui se réveille couvert de sang, dans une sorte de labyrinthe sombre et exigu; Il cherche a savoir ce qu'il fait là, et si possible de sauver sa peau.
Concrètement c'est pas un film pour le spectateur moyen, c'est expérimental, claustro phobique, et léger en scénario. Mais là ou le film se démarque parfaitement, c'est dans son ambiance, on joue sur l'inconnu, les horreurs qui se tapissent dans l'ombre, et le délire est poussé jusqu'au bout puisque le personnage que l'on suit, de près, en plus de ne voir presque rien, ne se souvient de rien.. On est dans le flou le plus total, ce qui explique plutôt bien le titre de Haze d'ailleurs. On se perd un peu sur la fin qui pour moi aurait du s’arrêter au téléphone. 3.5/5
Moyen métrage de Shinya Tsukamoto, cinéaste japonais dont je n'ai vu aucune autre de ses œuvres mais qu'il semble être intéressant de découvrir, 'Haze" est un objet très étrange et très dérangeant. Il se passe peu de choses, on ne voit presque rien, mais le peu que l'on puisse distinguer donne l'impression que le réalisateur a mis en images ses visions infernales pour obtenir ce film glauque et malsain.